la durée des retraites dans les pays de l'OCDE
Les Français sont les champions de la retraite en Europe. Selon The Economist, les femmes passent 28 ans à la retraite et les hommes 24 ans à la retraite, soit 6 ans de plus que leurs homologues dans les autres pays de l’OCDE. À l’inverse, les Américains ont les retraites les plus courtes : 18 ans pour les hommes, 21 ans pour les femmes. Les dépenses liées au budget de l’État pour le financement des retraites représenteraient 12,5 % du PIB contre 6 % aux États-Unis.
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lire le billetLa Central Intelligence Agency, la CIA, suit chaque pays de la planète avec plus ou moins de discernement. Pour la France, le bilan officiel, en tout cas celui affiché publiquement sur son site vaut le détour. Les erreurs semblent bénignes puisque le déficit de l’État rapporté au PIB atteint 8 % selon la CIA et 7,5 % selon l’Insee (PDF). De même, le taux des prélèvements obligatoires défini par l’Insee atteint 42,8 % en 2008 et non 50 %. Enfin, la CIA estime le nombre de touristes dans l’Hexagone à 75 millions, quand il était en moyenne, sur les années 2007, 2008 et 2009, de 78 millions.
lire le billetQuestion à quelques millions : Comment les dirigeants des sociétés cotées doivent-il exercer leurs stocks option, acheter ou vendre des actions des entreprises qui leur ont été confiées sans risqué d’être accusé de délit d’initié ? La mission confiée à Bernard Esambert (ex-Rthoschild et ex-Bolloré) par l’Autorité des marchés financiers (AMF) devrait déboucher sur la rédaction d’un code de bonne conduite qui devrait être prêt à la mi-octobre.
En attendant, voilà un nouvel épisode qui ne manque pas d’intérêt. Le 3 septembre Jean-Bernard Lévy, le président du directoire de Vivendi, a exercé 64.547 actions au prix de 16,78 € pour les revendre immédiatement à 19,30 € obtenant ainsi une plus value de 170.000 €. Le 6 et le 7 septembre rebelote avec cette fois des plus values de 179.000 et 173.000 €.
La difficulté à laquelle Jean-Bernard Lévy va être confronté est la concomitance de ses opérations avec la circulation d’informations liées à l’augmentation de la TVA de 5,5 à 19,6 % sur les offres triple play (télévision, internet et téléphone).
La modestie des plus values réalisées plaide pour la bonne foi de Jean-Bernard Lévy. À moins que l’on n’enregistre une chute du titre dans les prochaines semaines. Dès lors, sans qu’il soit nécessaire de parler de délit d’initié (le débat public sur la TVA a démarré fin août), ses ventes laisseront une désagréable impression. Il faudra les qualifier d’inopportunes.
En fait, Jean-Bernard Lévy a profité d’une fenêtre ouverte après la publication des comptes le 1er septembre, explique-t-on chez Vivendi. S’il a cédé des titres, il s’est engagé à conserver l’équivalent de trois ans de salaire en actions Vivendi quand les autres dirigeants sont tenus de posséder l’équivalent de deux ans de salaires.
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Exercice de stocks option du 3 septembre
Cession d’actions du 3 septembre
Exercice de stock-option du 6 septembre
Cession d’actions du 6 septembre
Exercice de stock option du 7 septembre
Cession d’actions du 7 septembre
The Economist est à la fois l’un des journaux les plus sérieux de la planète et l’un des plus léger. La preuve il organise actuellement une consultation de ses lecteurs sur la question de la légalisation de la prostitution. Et pour l’instant, le Oui l’emporte à 80% sur le non. Chacun peut apporter ses éléments de réflexion et voter. Pour participer à la réflexion : cliquez-ici.
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lire le billetA qui le tour après la Grèce? The Economist a conçu une série de carte qui permet à chacun de se faire une opinion sur la prochaine cible des spéculateurs en fonction du poids des différents pays européens, de leur déficit, de leur croissance, de le poids, de leur monnaie. Chacun peut se faire une opinion, mais la Grande Bretagne pourrait faire une bonne cible… The Economist ne le dit pas.
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lire le billetOn célèbre volontiers l’homme le plus riche de France, Bernard Arnault. On évoque moins sa situation financière personnelle quelque peu difficile. Il est vrai que l’homme d’affaires fait tout pour la dissimuler aux regards. A la tête d’une fortune évaluée à 23 milliards d’euros par Challenges, il ne se tournera pas demain vers la Commission de surendettement de la Banque de France, mais il a toute les peines du monde à se dépêtrer d’une dette contractée il y a deux ans pour financer l’assaut contre Carrefour. C’est l’histoire d’une dette à 1 milliard qu’il faut renégocier, renégocier… Cela fait maintenant deux ans que cela dur.
L’info tient en deux opérations décrites en quelques lignes, totalement incompréhensibles, et un chiffre : 390 millions d’euros. C’est le cash récupéré cet été par Groupe Arnault SAS, la holding personnelle du patron de LVMH, auprès de ses banquiers, en échange de quelque chose qui ressemble à des actions LVMH, mais qui n’en sont plus tout à fait. La transparence des marchés à des limites. En l’occurrence, l’information est aussi translucide qu’un parpaing. Le 31 août LVMH publie sur le site de l’Autorité des marchés financiers (AMF) deux déclarations qui doivent, en principe éclairer les marchés.
lire le billetL’actualité rapproche deux chiffres : le chômage et les profits des entreprises du CAC-40. L’Insee vient de publier le chiffre des demandeurs d’emploi au cours du deuxième trimestre de 2010 : 2,624 millions. Cela donne un taux de chômage, au sens du BIT en légère baisse à 9,3 %, contre 9,7 au début de l’année. Il faut se réjouir de cette tendance, même s’il convient de garder en tête que le taux de chômage était à 7,2 % au en 2008.
Le Monde.fr, Le Point.fr, Le Figaro.fr, Libération.fr
Le profits d’entreprises du CAC-40 ont eux fait un bond de 85 % au cours du premier semestre de 2010, selon les chiffres compilés pour Le Monde par le cabinet PricewaterhouseCoopers (PWC) pour atteindre 41,5 Mds€ pour un chiffre d’affaires de 631 Mds€ (+7 %).
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lire le billetBaudouin Prot a cédé, le 9 août, pour 2,8 millions d’actions BNP Paribas. Le même jour, Michel Pébereau a exercé des stocks option en deux opérations distinctes pour des montants respectifs de 2,3 millions d’euros et de 1,8 million d’euros. Ces opérations complètent le post du 14 août.
A l’évidence Michel Pébereau et Baudouin Prot, respectivement président et directeur général de BNP Paribas manient avec prudence les stocks option et les reventes de titres du groupe qu’ils dirigent. Les deux hommes se présentent deux fois sur le marché. Le premier rendez-vous était généralement en juin, l’autre à la mi-septembre. L’opération estivale est cette fois intervenue au début du mois d’août.
Baudouin Prot se limite, pour l’instant à l’exercice de 50.000 stocks au prix unitaire de 47,37€ pour un montant total de 2,4 M€. Michel Pébereau a réalisé simultanément l’exercice de 40.000 stocks option au prix de 47,37€ pour un montant de 1,9 M€ et la vente de 40.000 actions BNP Paribas au prix de 56,06€ pour une valeur de 2,2 M€. La déclaration déposée auprès de l’AMF prend soin de souligner que ces actions seraient le fruit d’une opération ancienne. “Actions (Acquises suite à l’exercice de stock-options. Plan de 2001 devenant caduc le 15 mai 2011)”, est-il écrit, comme s’il s’agissait de réfuter l’accusation d’un aller-retour dans la même journée. Le volume identique des deux opérations laisse pourtant planer la suspicion.
Exercer le jour J des stocks option pour revendre le jour même les actions récupérées permet de réaliser une plus value sans risque qui rémunére les dirigeants pour ont permis aux actionnaires de s’enrichir. Soit, mais cette opération “intraday” reste surprenante. Comme s’il faillait se débarrasser des actions avant qu’elles ne baissent.
La vente des actions BNP Paribas de Michel Pébereau à 56,06€ a été réalisé le 3 août, tout près d’un plus haut atteint le 9 août (56,96€). Le 14 août l’action BNP Paribas était retombée à 53,27€ le vendredi 13 août. Le 15 août est un mauvais rendez-vous pour les banques…
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lire le billetLe football n’est pas une question d’argent. Enfin, n’est pas qu’une question d’argent. Quand on dispose d’un énorme budget comme Lyon (200M€), ou d’un gros budget comme Marseille (105M€), Bordeaux (85M€) ou le PSG (80M€), on se bat avec d’autres armes que les 25M€ d’Auxerre, ou de Montpellier. Soit, mais un coup d’œil sur la saison 2009-2010 montre qu’il n’y a pas de rapport entre la puissance économique d’un club de Ligue 1 et son efficacité économique. Dans une entreprise lambda on appellerait ça le retour sur investissement.
lire le billetLe classement 2010 des 500 meilleurs universités dans le monde (à consulter au format PDF), établit par la Shanghai Jiao Tong University (SJTU), compte 23 établissements français, les Etats-Unis 153, la Grande Bretagne 40, l’Allemagne 40, le Japon 31, le Canada 22, l’Italie 21, la Chine 18, l’Australie 17, les Pays-Bas 12, l’Espagne 11, la Suède 11, la Corée du Sud 9, la Suisse 8, Israël 7, la Belgique 7, Taiwan 7, l’Autriche 7, le Brésil 6, la Nouvelle Zélande 5, la Norvège 4, le Danemark 4, l’Afrique 3 en Afrique du Sud, la Grèce 2, l’Inde 2, la Russie 2, l’Iran 1, l’Arabie Saoudite 1, la Turquie 1…
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