– La vedette de ce week-end s’appelle Irène. A suivre sur le site du New York Times, entre autres… Sur la vidéo ci-dessus, on assiste à sa formation et à son parcours le long de la côte est des Etats-Unis. Même si on sait mieux prévoir leur trajectoire, il reste compliqué d’évaluer à l’avance l’intensité des ouragans.
– Cela dit, par rapport à ce qui se passe sur d’autres planètes comme Saturne et Jupiter, Irène est une naine dans la catégorie des cyclones.
– Le phénomène climatique cyclique El Niño est-il responsable d’un certain nombre de conflits sous les tropiques ? Un article publié dans Nature s’est intéressé aux années 1950-2004 et a montré une corrélation entre plusieurs dizaines de guerres civiles et les années à Niño.
– La moitié des digues et barrages chinois sont en mauvais état, rapporte Le Monde. Or, un quart des villes du pays se situent en aval de ces ouvrages fatigués…
– C’est suffisamment rare pour être signalé : coup sur coup, deux fusées russes, qui ont pourtant une excellente réputation de fiabilité, ont raté leur mission. Ce quelques semaines avant le premier décollage d’un lanceur Soyouz sur la base guyanaise de Kourou.
–Le chiffre de la semaine : il y aurait plus de 8,7 millions d’espèces vivantes sur Terre. Ce qui signifie qu’il nous en reste presque 6 millions à découvrir.
– Un immense fleuve souterrain coulerait sous l’Amazone, à 4 kilomètres de profondeur, et se jetterait, comme son homologue de surface, dans l’océan Atlantique. Tout le monde ne semble néanmoins pas d’accord avec l’appellation de “fleuve” donnée à cette circulation d’eau souterraine.
– Les paris sont toujours ouverts pour savoir si la fonte de la banquise arctique battra, cet été, le record de 2007. En attendant, le passage du Nord-Est est suffisamment ouvert pour que l’empruntent des tankers russes contenant du gaz à destination de la Thaïlande.
– Un serpent de mer, pour finir : la fresque de Léonard de Vinci La Bataille d’Anghiari, que le peintre a commencée, sans jamais l’achever, dans une salle du Palazzo Vecchio de Florence, a-t-elle été détruite ou bien protégée par un mur de briques sur lequel Giorgio Vasari a peint d’autres scènes de batailles ? Une équipe tente de trouver le financement pour détecter la présence ou non de cette œuvre maudite sans toucher à rien…
Pierre Barthélémy
lire le billet
Derniers commentaires