Il faut augmenter Domenech

GazzaAvatarGravesenAvatarLa France finira troisième de son groupe. C’est l’économie qui le dit. Déjà sportivement nous ne sommes pas sûrs de nous qualifier, mais économiquement nous n’avons tout simplement aucune chance. Le site portugais Futebolfinance.com a publié le salaire des sélectionneurs des 32 équipes qualifiées pour la Coupe du monde, et le classement n’est pas flatteur pour la France… Dix-huitième avec 560.000€ par an, Raymond est loin derrière ses homologues sudaf’ et mexicain qui touchent eux 1,2 millions d’euros. Mais devant l’Uruguayen Oscar Tabarez, 30e avec 205.000 euros.
Lire la suite…

lire le billet

Mon papa à moi est footballeur

GravesenAvatarLucarelliAvatarNon non, il n’y a pas que Jean Sarkozy pour profiter de l’aura de son papa. Dans le monde du foot, être un “fils de” peut aussi aider. Mais comme en politique, bon sang sait aussi mentir, et les tentatives de faire “comme papa” peuvent finir dans l’anonymat, avec l’avantage près qu’en football le talent et la qualité font effectivement la différence entre les bons et les baltringues. Même si certains auraient mieux fait, comme le prince Jean, de renoncer à suivre les pas de leurs pères.

A tout seigneur, tout honneur. Pelé, le “roi“, présenté comme le meilleur joueur de l’histoire du jeu, a enfanté un gardien raté, Edinho, passé entre autres par Santos et Ponte Preta. Mais, alors que son père faisait de la pub pour le Viagra, Edinho s’est rendu célèbre pour son arrestation lors d’un coup de filet contre des trafiquants de marijuana, en 2006.

Lire la suite…

lire le billet

L’entraîneur est un beauf comme un autre

GravesenAvatarTeddyBertinAvatarC’est bien connu, le football est le sport le plus universel qui soit. Et le plus beau vecteur patriotique jamais inventé. Rançon de l’universalité, la surmédiatisation, qui ne plaît aux footeux, comme aux politiques et aux artistes, que lorsqu’elle leur est profitable. C’est à dire bankable.

Il y a peu de pays où le foot et la sélection ont autant d’importance qu’en Argentine. D’où l’inexorable besoin de se lâcher de Diego Maradona, au bord du précipice et remis en cause dans sa stature de demi-dieu par une presse indignée par les performances des joueurs.

Lire la suite…

lire le billet

L’Argentine qualifiée, Maradona régale dans l’après-match

TeddyBertinAvatarL’Albiceleste s’est qualifiée directement pour le prochain Mondial en Afrique du Sud en allant gagner en Uruguay (1-0). Plus que le match – à oublier – on retiendra la performance de Maradona en conférence de presse.

On aurait pu en rester au traditionnel entretien d’après match: langue de bois acceptée, voire encouragée. “L’important ce soir, c’était de prendre les trois points. On était bien en place, j’avais dit aux joueurs de ne pas trop se découvrir.” Mais non. Maradona reste Maradona, et il a fait le show. Sa cible, la presse et tous “ceux qui n’ont pas cru” en la sélection.

L’AFP évoque pudiquement des “termes particulièrement grossiers” et traduit une partie des propos du sélectionneur: “J’ai de la mémoire. Je vais me souvenir de ceux qui n’ont pas cru en la sélection et m’ont traité comme un moins que rien. Aujourd’hui nous sommes au Mondial, sans l’aide de personne (…). Vous avez inventé que j’avais des problèmes avec Bilardo”.

Lire la suite…

lire le billet

Santa Maradona, priez pour lui

Maradona

PippoAvatar-copyTeddyBertinAvatar Diego Armando Maradona, ou la défaite du romantisme face au foot standardisé et théorisé. Pourquoi l’un des rares génies qu’ait connu le foot, qui a entre ses mains d’entraîneur le gamin le plus doué de la décennie à venir, a-t-il autant de mal à envoyer l’Argentine au prochain Mondial?

L’histoire était pourtant belle. Le déluge sur le Monumental, la résurrection d’El Loco Martin Palermo, absent de la sélection argentine depuis dix ans, et la glissade d’otarie de Diego. En gagnant dans les derniers instants contre le Pérou samedi, l’Argentine a peut-être fait le plus dur pour la qualification au Mondial sud-africain. On aurait envie d’y croire, se dire que cette équipe pourra aller chercher un titre en juin prochain. Mais non. Pour beaucoup, le foot à la fois romantique et tout en tripes de Maradona, c’est has been. Aujourd’hui, l’heure est aux savants calculs, aux préparations physiques calibrées, personnalisées. A la communication verrouillée, façon bunker austro-suisse.

Qu’on est loin de l’Écosse et de l’arrivée triomphale du petit gros à la tête de la Seleccion, en octobre 2008. En sept matchs de qualification avec El Pibe de Oro à sa tête, l’Argentine a gagné trois rencontres, en a perdu quatre. A la veille du dernier match de cette phase pré-Mondial, l'”Albiceleste” peut encore être éliminée.

* Scénario un, la qualification directe: elle gagne ou fait match nul en Uruguay (et que l’Equateur ne gagne pas 5-0 au Chili)

* Scénario deux, les barrages: si l’Argentine perd et que l’Équateur ne s’impose pas au Chili, la bande à Maradona devra se farcir un match aller-retour éliminatoire. L’adversaire sera probablement le Honduras. Un pays sans président. L’affaire ne semble pas insurmontable, même s’il ne faut jurer de rien avec une équipe qui a réussi à perdre 6-1 contre la Bolivie.

* Scénario trois, la honte: l’Argentine perd, l’Equateur gagne. Maradona démissionne et sombre dans la démence, Messi est crucifié au centre de la Plaza de Mayo.

Maradona était encore joueur lorsque les doubles champions du monde (1978, 1986) avaient pour la dernière fois dû passer par la petite porte du repêchage. C’était en 1993, et l’Albiceleste avait difficilement dominé l’Australie (1-1/1-0). Pour éviter cette nouvelle épreuve, l’Argentine doit donc rapporter au moins un point d’Uruguay. A Buenos Aires, on prie déjà pour que l’Argentin Marcelo Bielsa, entraîneur du Chili (3ème et déjà qualifié), joue le jeu contre l’Equateur.

Lire la suite…

lire le billet