A Guingamp, tout va changer

GravesenAvatarGazzaAvatarSamedi soir, l’équipe de France affronte les Iles Féroé à Guingamp. Un match apparemment anodin qui va pourtant changer la face du foot français.

Feuille de match: Rey mysterio ne surprend personne, une compo classique avec le retour de Govou et deux milieux def’:
Mandanda – Sagna, Gallas, Abidal, Evra – Govou, Toulalan, L.Diarra, Henry – Anelka, Gignac.

Début du match: la Marseillaise est reprise en cœur par le public au son du biniou.

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Noël, The Graët One.

Ce papier a été publié la première fois en octobre 2009, à l’occasion d’un improbable France-Iles Féroé à Guingamp, la ville de Noël Le Graët. A l’époque, on pensait que c’était un peu un cadeau de remerciement au Breton pour l’ensemble de son œuvre. Samedi, il est devenu président de la FFF.

Samedi soir, les Iles Féroé reçoivent la France. Où ça ? Au stade du Roudourou, à Guingamp, Côtes d’Armor A l’évidence, il n’existe aucun stade hexagonal où les amateurs vikings puissent se sentir à la maison comme à Guingamp, dans le crachin et la gadoue bretonne.

La Fédé aurait pu les mettre à Cannes, Istres ou Montpellier. Elle a choisi Guingamp. Après Sochaux en 2008, on espère que le tourisme français n’attend pas trop de visiteurs féringiens dans les années à venir. Si le public de cette gentille sous-préfecture de 7.700 habitants aura le plaisir d’assister à l’écrasement des Féroés 1-0 (but d’Anelka à la 90e+4), il le doit à l’inévitable Noël Le Graët.

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Les bolcheviques chez De Villiers

GravesenAvatarAu nez et à la barbe de Philippe de Villiers, le péril jaune (et rouge) nord-coréen débarque en Vendée vendredi soir, au Stade Henri Desgrange de La Roche sur Yon. Comme pour s’assurer de ne pas trop heurter la délégation avec le matérialisme occidental et capitaliste, les GO de Sports Live Agency, qui organisent cette tournée de préparation au mondial 2010, ont choisi l’imperturbable bocage vendéen pour le premier match en Europe d’une équipe nord-coréenne depuis la World cup anglaise de 1966. Lire la suite…

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L’Espagne sera championne du monde…

…. parce qu’il n’y a pas que Villa, Torres, Silva, Iniesta, Xavi, Fabregas et Sergio Ramos. Il y a aussi Iker Casillas. Démonstration ce week-end lors de Séville-Real.

Ca n’a cependant pas empêché le Real de perdre 2 buts à 1 contre l’outsider de la Liga. Preuve que le Real, n’en déplaise aux Marseillais, est prenable.

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Flag’ en tribunes !

LucarelliAvatarMercredi soir, Bordeaux recevait le Maccabi Haïfa à Chaban. Victoire 1-0, nette et sans bavure. On ne peut pas en dire autant dans les tribunes, ou l’ex-Girondin Christophe Dugarry s’est illustré par ses talents un peu particuliers de mime…  Mais que peut bien mimer Christophe Dugarry dans les tribunes du stade de Bordeaux?

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Platini le rouge

Le président de l’UEFA veut gommer les disparités financières dans le foot

“Un modèle à la Abramovich ne serait plus possible”. Frédéric Bolotny, économiste du sport, imagine un futur qui pourrait bien voir le jour dès la saison 2013/2014. Le comité exécutif de l’UEFA a accepté la proposition de son président Michel Platini d’intégrer la notion de fair play financier dans les compétitions européennes. L’info, bien que qualifiée de “révolutionnaire”, n’a fait qu’un feuillet sur léquipe.fr, le 15 septembre dernier. Le site d’information sportive n’est pas le seul à snober allègrement une réforme qui pourrait être à l’origine de la seule évolution majeure du sport le plus populaire d’Europe depuis l’arrêt Bosman en 1995.

Le fair play financier vise à améliorer l’équité financière dans les compétitions européennes et la stabilité à long terme des clubs de football sur le continent. La France est pour l’instant le seul pays en Europe où il existe une Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) dans le foot, qui s’assure de la bonne tenue des comptes des clubs. Contrairement au conseil national de l’éthique, ce n’est pas une commission en bois. Elle statue chaque année et elle a le pouvoir de rétrograder des clubs à la gestion hasardeuse, comme Bordeaux en 1990/1991, ou d’interdire la montée d’autres clubs pour cause de fondements financiers pas assez solides, comme Marseille en 1994/1995. Tout club ayant gagné sur le terrain le droit d’évoluer dans une division supérieure doit prouver à la DNCG qu’il a les structures et les compétences administratives pour gérer l’augmentation du budget que cela engendre.

“Le système de l’UEFA tient plus de la régulation financière que du contrôle de gestion à la française”, précise Frédéric Bolotny. Ainsi le jadis fringant Michel souhaite interdire l’inscription dans les coupes européennes des clubs qui dépensent plus d’argent qu’ils n’en génèrent. Le football est donc en train de remettre en cause son système financier et de lutter contre la spéculation abusive déconnectée de l’économie réelle. “Avec la crise, Platini dispose d’une fenêtre de tir dont il se sert très bien”, confirme Frédéric Bolotny. Mais le fair play financier s’inscrit aussi dans la volonté du président de l’UEFA de démocratiser les compétitions européennes. C’est sûr que des demies finales de Champions League à répétition qui ne regroupent que des équipes anglaises et espagnoles (et l’association des anciens combattants milanais de temps en temps), c’est moche pour l’image d’une Union Européenne des Associations de Foot (UEFA) censée représenter 53 fédérations nationales….

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