Toute la difficulté pour la Chine tient dans la maîtrise de sa population.
La Chine un pays de vieux à partir de… 2010
La politique de l’enfant unique a permis de freiner la croissance démographique. Mais 2010 devrait marquer la limite de ce choix avec un vieillessement de la population. Tout cela tient en un graphique.
Le dynamisme chinois en serait compromis, à moins de relâcher le contrôle des naissances notamment en ville. Ou de permettre des échanges plus larges entre les villes et les campagnes, où la politique de l’enfant unique est appliquée avec moins de rigueur.
The Economist (22/12/09)
Après la bulle internet, la bulle immobilière voici venir la bulle publique… Et si les Etats-Unis ou le Royaume Uni perdaient leur bonne note?
The Economist (22/12/09)
Si vous êtes sujet au vertige n’allez pas plus loin. Il est encore temps, stoppez net. Sur les 500 plus grosses entreprises recensé par la magazine américain Fortune, 128 étaient dans le rouge en 2008. Elles affichaient une perte cumulée de 519 milliards de dollars ou 742 milliards d’euros! Les 20 plus grosses pertes de l’histoire ont atteint 415 milliards de dollars (600 milliards d’euros)! A lui seul, AIG, le groupe d’assurance qui se prenait pour le plus beau, le plus gros, le plus tout à creusé le plus géant des déficits : 100 milliards. Même Coca Cola Enterprises affiche une perte, modeste, de 4,4 milliards de dollars.
Perdons un peu de hauteur et réduisons la dimension de l’échantillon aux 10 plus grands groupes américains. Avec un taux de profit de 1,05%, jamais, depuis 1955, date à laquelle Fortune a commencé à collecter les résultats des “500”, ils n’ont réalisé une aussi mauvaise performance. Si la baisse tendancielle du taux de profit, promise par les économistes marxistes, n’est pas vraiment au rendez-vous, il y a tout de même quelque-chose qui y ressemble.
En 1955, quand le premier McDonald’s ouvre à Des Plaines (Illinois) et General Motors est la première société à afficher un bénéfice qui dépasse le milliard de dollar. C’est sûr c’est la bonne année pour démarrer un business. Le profit moyen des “500” de Fortune, ramené au chiffre d’affaires, dépasse 9%. Un record qui tient toujours.
Entre 1964 et 1975, les Etats-Unis basculent dans la guerre au Vietnam et voient les profits de “Big 10” baisser de 8 à 5%. Jusqu’en 1989, ce sera un peu plus ou un peu moins de 5%. Le naufrage de l’Exxon Valdes, le 24 mars 1989, semble entraîner la chute de USA Entreprises avec les trois années cauchemardesques : 1991, 1992 et 1993 quand les bénéfices chutent à moins de 2%. A Moscou le pouvoir se délite, Washington entraîne la grande coalition dans la guerre contre l’Irak et le business pique du nez.
Les affaires reprennent sans coup d’arrêt au moment de l’attentat du World Trade Center, en septembre 2001. Mieux pour les Big 10, en 2005, on frise les 8%. L’espoir est à son comble. L’Amérique semble avoir tout surmonter : la concurrence dans l’automobile, dans l’acier, les chantiers navals, ou l’informatique. En fait, USA Inc. a considérablement changé de visage. ITT (télécom), le monstre absolu des années 70, soupçonné de tracer son chemin en s’appuyant sur la CIA, a disparu. Exit du Top 10 2008, US Steel (sidérurgie) depuis les années 60, IBM (informatique) depuis 2007 quand il était présent sans discontinuer depuis 1965, Chrysler (automobile), l’intermittent des années 90, depuis 1998, DuPont (chimie).
Pour les plus grands employeurs, les services supplantent l’industrie : Wal-Marts (2 millions de salariés), devant UPS (425.000), McDonald’s (390.000). IBM (386.558) s’intercale devant un banquier Citicorp (380.000), et deux distributeurs Target (366.000) et Sears (337.000).
Un dernier chiffre sur 500 entreprises on ne trouve que 15 femmes au sommet.
PhDx
Pour comparer les 1000 plus grandes entreprises américaines entre elles : le comparateur Fortune
lire le billetD’abord, une image brillante de Michel Serre dans une interview au Monde à propos de l’impasse de Copenhague : “Il y a un tableau de Goya, Duel à coups de gourdin, qui l’explique très bien. On y voit deux hommes se battre avec des bâtons. […] Goya, […] situe cette bagarre… dans les sables mouvants. A mesure que les deux hommes se tapent dessus, ils s’enfoncent ! Et voilà pourquoi le jeu à trois, aujourd’hui, devient indispensable. Les hommes politiques peuvent continuer de gérer leurs conflits de façon stratégique, guerrière ou diplomatique : tant qu’ils oublieront de représenter la Biogée [contraction de la vie et de a terre], ils s’enfonceront dans les sables mouvants. A Copenhague, j’aurais voulu que ce tableau soit au milieu de l’amphithéâtre !”
Et puis, une image effondrante de banalité : “Si le climat était une banque, on l’aurait déjà sauvé”, a ironisé le président du Venezuela, Hugo Chavez, durant le sommet. Que vous inspire cette remarque ?
“Ce que souligne Chavez, c’est la suprématie qu’a prise l’économie dans la gestion de notre monde. Depuis cent cinquante ans, il est entendu, aussi bien par la gauche extrême marxiste que par la droite la plus pure, que l’économie est l’infrastructure essentielle des sociétés. Dès lors, il suffit qu’arrive un gros nuage dans ce domaine pour que tous les politiques se mobilisent. Mais je soutiens depuis longtemps que l’économie n’est qu’un paramètre parmi d’autres.”
On ne peut penser à tout. L’économie, sous entendue libérale ou ultra-libérale, porteuse de tous les maux. Chavez/Serre même hauteur d’analyse?
Pour info, 181 banques ont mis la clé sous la porte aux Etats-Unis en 2009. un record depuis 1992. Il y en avait eu 25 en 2008 et 3 en 2007.
Revenons à Goya.
PhDx
C’est par hasard que les dirigeants d’EADS, la maison-mère d’Airbus, ont vendu des paquets d’actions entre le 8 et le 21 mars 2006 avant que le titre ne s’effondre en juin. C’est en tout cas la conclusion de l’Autorité des marché financiers dont la décision a été publiée le 17 décembre.
S’écartant des recommandations de son rapporteur, l’AMF précise : “En troisième lieu -en se séparant, cette fois, de son rapporteur – la Commission écarte le grief formulé à l’encontre de 7 cadres du groupe auxquels il était fait reproche d’avoir, entre le 8 et le 21 mars 2006, procédé à des ventes de stock options en utilisant une information privilégiée. L’information ainsi invoquée était relative non à une donnée financière (connaissance de résultats ou de l’imminence d’une opération sur le capital…), mais à une donnée de type industriel : la connaissance de retards de fabrication du gros porteur A-380 qui avaient été évoqués lors de la réunion de deux instances d’Airbus, les 17 février et 1er mars 2006.”
Sous entendu, l’industrie aéronautique en rencontre régulièrement des difficultés comme celles auxquelles Airbus devait faire face en mars 2006. Donc les dirigeants d’Airbus ont eu tort du point de vue industriel, mais raison du point de vue financier puisqu’ils ont réalisé des plus valus indues en tant que responsables d’un fiasco industriel.
Rappel avec le Nouvelobs.com :
Noël Forgeard, l’ancien co-président d’EADS, a réalisé une plue-value de 4,34 millions d’euros, en cédant un paquet de 360 000 actions entre le 8 et le 24 mars 2006, soit juste après le Conseil d’administration d’EADS du 7 mars annonçant que les résultats ne seraient pas atteints…Le cours d’EADS avait alors atteint son plus haut historique de 35 euros.
PhDx
La décision de la Commission des sanctions de l’AMF : lien.
La réaction de l’AMF à la décision de la Commission des sactions : lien.
Pour un point complet sur les plus values : Reuters du 17 décembre 2009
Etude du Crédoc,
“La diffusion des technologies de l’information et de la communication dans la société française en 2009”.
L’enquête contient 877 pourcentage pour définir le rapport des Français à la télé, à Internet et au téléphone fixe ou mobile…
88% (+3%) des français ont un téléphone fixe,
82% ont un mobile,
18% des plus de 12 ans n’ont pas de mobile,
74% (+5%) des possesseurs de mobile envoient des SMS,
100% des 12-17 ans envoient des SMS,
97% des 18-24 ans envoient des SMS,
13% utilisent leur mobile pour aller sur Internet,
8% utilisent leur mobile pour lire et envoyer des mails,
48% ont une ligne via une box (DartyBox, FreeBox, LiveBox…),
74% disposent d’un ordinateur chez eux,
70% se connectent à internet par différents moyens,
94% des adolescents ont un ordinateurs à la maison,
57% ont une connexion internet à la maison, 55% en Allemagne, 74% aux Pays-Bas,
4% de la population avait un accès internet à la maison en 1998.
11% disposaient d’un téléphone mobile,
23% se connectent à un réseau social,
14% avait un blog personnel en 2008,
65% des 18-25 ans se connectent à un réseau social,
41% de la population françaises à réalisé un achat en ligne en 2009 (7% en 2001),
22% (-2%) a téléchargé de la musique,
15% (+0%) a téléchargé un film,
3% regardent la télévision sur leur mobile,
11% reçoivent la télévision via le câble,
14% regardent la télévision sur leur ordinateur via internet. Cette proportion est pour la première fois supérieure au câble,
40% reçoivent la télévision via la TNT,
26% reçoivent la télévision via un satellite,
68% reçoivent la télévision via une antenne classique,
25% reçoivent la télévision via l’ADSL,
24% ont plus d’un ordinateur à leur domicile,
36% ont un ordinateur portable à domicile,
47% se pensent peu compétents en informatique,
24% se pensent pas du tout compétents en informatique,
90% des 12-17 ans se disent compétents
PhDx
lire le billetIl faut amener le pavillon français de l’orgueil national : EDF n’est plus en mesure d’approvisionner la France en électricité en toute indépendance. C’est parce que notre industriel ne fonctionne pas correctement que la Bretagne ou la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, risquent le “black out”. Pas à cause du froid.
La capacité installée est de 96.615 MW. Le nucléaire représente 66% de ce total soit : 63.000 MW. Viennent ensuite l’hydraulique (20.000 MW) et le thermique (13.000 MW). Le reste est négligeable. La difficulté est évidemment qu’une centrale nucléaire n’est pas toujours disponible. Les exigences de sûreté imposent de stopper la centrale au moindre incident. Three Miles Island et Tchernobyl ont permis à tout le monde de mesurer la fragilité d’une centrale nucléaire.
L’exigence de sûreté est telle que les exploitants de centrales nucléaire de la planète s’échangent des informations et en premier lieu le taux de disponibilité de leurs installations en dehors des périodes normale de travaux. Le dernier rapport de la World association of nuclear operators (Wano) montre que la maîtrise de l’outil nucléaire ne cesse de s’améliorer puisque le taux de disponibilité atteignait 77% en 1990 pour s’établir autour de 86% depuis l’an 2000. Et il ne s’agit pas de mesurer les performances de la crème du nucléaire. Non, tous les pays qui exploitent une centrale nucléaire sont là. On trouve la Bulgarie et la très flippante centrale de Kozlodui, l’Arménie ou le Kazakhstan.
A 86% de disponibilité EDF pourrait fournir 54.000 MW et être, avec l’apport des autres sources d’énergie nous serions dans une situation moins inconfortable avec 87.000 MW disponible. Avec 78% nous nous retrouvons loin du compte et très loin des 92.4000 MW du pic de demande enregistré le 7 janvier 2009. La France se retrouve donc à importer de l’électricité pour faire face : 7.300 MW jeudi soir (17/12/09), 5.500 MW mardi (15/12/09) et 4.400 MW la veille. La limite physique du réseau est situé aux alentour de 9000 MW! Les importations deviennent endémiques. Le 19 octobre la France avait ainsi acheté 7.711 MW à l’étranger.
Alors comment font les meilleurs? Constellation Energy par exemple. Ce producteur américain d’énergie dans lequel EDF a pris une participation minoritaire, peut servir de modèle. Ses trois centrales nucléaires situées dans l’Etat de New York et dans le Maryland affichent des taux de disponibilité supérieur à 90%. Une tranche, Ginna nuclear power plant, affiche même un incroyable 100%.
Toute la difficulté pour EDF est d’inverser la pente. Il faudra en effet plusieurs années pour revenir à 80% de disponibilité et espérer atteindre la moyenne mondiale de 83%, sans sacrifier la sûreté nucléaire. Henri Proglio, le nouveau président d’EDF, a récemment déclaré lors d’une audition à l’Assemblée nationale qu’il voulait faire remonter le taux de disponibilité à 85% en trois ans. Un taux proche de la moyenne qui ne réglera pas tout mais permettra d’être plus à l’aise face au froid.
PhDx
Thomson change de nom pour s’appeler Technicolor. Quel drôle de nom pourquoi pas libellule ou papillon? Un Pape est mort, un autre est appelé araignée, quel drôle de nom… Il faut être au bout du rouleau pour aller rechercher un nom Circa 1964 qui sent les “5 dernières minutes” de Raymond Souplex, la Piste aux Etoiles de Gilles Margaritis.
Il faut dire que Thomson avait depuis une bonne trentaine d’année une poisse invraisemblable. Née en 1893, la Compagnie Française Thomson-Houston, spécialisée dans le militaire et dans le grand public, elle aura presque tout râté. Pour faire oublier son nom dans les activités militaire Thomson était devenu Thalès en 2000, cette fois c’est le grand-public qui changent de patronyme. Même Alsthom, né de la contraction de l’Alsacienne de construction mécanique et de Thomson, a enlevé le “h” pour s’appeler désormais Alstom.
Un temps on parlera même de thomsonisation. Prenez n’importe quel produit grand-public, un ordinateur par exemple, confiez-le à Thomson et vous avez un produit trop cher, qui fonctionne parfois et qui sans imagination. Quand Thomson a innové, elle n’a pas su le vendre. Quand il y avait un cerveau, il coûtait le prix d’un instrument de précision vendable aux militaires les moins regardants. La télévision, les magnétoscopes, la vidéo tout y est passé. En 1996, Alain Juppé propose de céder Thomson pour un franc symbolique au sud-coréen Daewo. Il se fait étriller et finalement l’entreprise est relancée. Le même groupe, ou ce qu’il en reste, se débat aujourd’hui avec ses créanciers pour éviter la mise en liquidation.
PhDx
lire le billetLa grande coupure d’électricité est pour… Ce soir? La fin de la semaine? Pour RTE (Réseau de transport d’électricité), la filiale d’EDF chargée de transporter l’électricité sur tout le territoire la grande panne est imminente. Le record de consommation, enregistrée le 7 janvier 2009, 92.400MW devrait être battu dans les prochains jours entre 17h00 et 20h00, au moment du pic de consommation. Chaque baisse de 1°C représente une demande supplémentaire de 2.100MW, soit deux fois la consommation de Marseille. Impossible pour EDF de suivre, l’électricité ne se stocke pas.
Comment la France se retrouve-t-elle dans cette situation? EDF ne tourne pas rond. La moyenne des exploitants de centrales nucléaires dans le monde affichent un taux de disponibilité de plus de 86%, selon la World association of nuclear operators (WANO). EDF est très loin de ce chiffre avec 78%. Depuis trois ans, quand la moyenne des exploitants fait de mieux en mieux, EDF fait de moins en moins bien, avec constance: 84% en 2006, 80% en 2007, 79% l’an dernier et 78% cette année.
Cette année on ne parlera pas d’exportation mais bien d’importation. Hier (lundi 14/12/09), RTE a importé 4.400 MW soit quatre fois la consommation de Marseille, et l’opération va être amplifiée et renouvelée tant que les températures resteront de 5 à 7°C en dessous des moyennes saisonnières.
L’ancien patron d’EDF, Pierre Gadonneix, expliquait récemment au Journal du Dimanche (21/10/09) que si les centrales nucléaires tournaient à bas régime c’était pour une raison simple: “Elles sont en phase de rénovation. Les chantiers seront achevés en 2012. Le calendrier des travaux a été bouleversé par les grèves du printemps. Cela explique les deux tiers de la baisse de la production.” Il manque 8 points de disponibilité non par rapport aux meilleurs mais par rapport à la moyenne des exploitants de centrales nucléaire et c’est la faute au calendrier ou aux grèves. La lecture du rapport de Pierre Wiroth, inspecteur général pour la sûreté nucléaire permet de comprendre que c’est toute la mécanique qu’il faute reprendre et que remonter la pente prendra plusieurs années.
Financièrement, le coût du dérèglement industriel est évalué selon les sources entre 200 et 300 millions d’euros pas point et par an. Prenons la fourchette basse : si EDF était dans la moyenne elle des autres exploitants son parc de (58 unités réparties en 19 centrales) lui rapporterait 1,6 milliard d’euros en 2009. Cela risque de manquer gravement au moment de faire les comptes à la fin de l’année.
Pour sortir de cette situation, les ingénieurs d’EDF pourront faire un tour dans la centrale nucléaire de R. E. Ginna, exploitée par Constellation Energy, tête de pont de l’électricien français aux Etats-Unis. Son tôt de disponibilité a atteint 100% en 2007. L’orgueil national en prendra un coup, mais les finances d’EDF s’amélioreront peut-être.
PhDx
Ils en ont parlé : Le Nouvel Obs.
lire le billetL’Express (11/12/2009)
Lord Turner (président de la Financial Services Authority, l’autorité britannique des marchés financiers, ancien patron des patrons britanniques et ex-vice-président de Merrill Lynch Europe), vous avez jeté un pavé dans la mare cet été, en évoquant la possibilité de mettre en oeuvre une taxe sur les transactions financières internationales. Est-ce le retour de la taxe Tobin?
Adair Turner Ce que j’ai dit, c’est qu’il ne fallait pas exclure d’emblée l’idée de cette taxe. La crise est l’occasion d’envisager des solutions qui auraient été considérées comme taboues voilà quelques mois. Sans doute existe-t-il des obstacles pratiques, et manque-t-il pour l’heure un consensus international. Mais je ne vois pas pourquoi il faudrait réagir avec horreur à la simple évocation de cette taxe. A moins de considérer d’emblée, et sans restriction, que plus l’activité de trading sur les marchés est importante, meilleur c’est pour l’économie réelle. Je ne crois pas que l’on puisse encore soutenir cela aujourd’hui.
Jean-Pierre Jouyet (président de l’Autorité des marchés financiers, AMF) Je suis d’accord. Les contribuables ne paieront pas deux, trois ou quatre fois les erreurs des institutions financières. Il faut bien se dire que l’on entre dans un monde nouveau, et qu’il faut apprendre à penser différemment. Cette taxe n’éviterait certes pas la spéculation, mais elle procurerait des ressources utiles, pour le développement par exemple, et des réserves supplémentaires en cas de faillite.
lire le billetL’info coûte
BFM : 6.000 euros l’heure ou 100 euros la minute.
(12,2 millions d’euros* / 2000** heures).
France 2 : 132.000 euros ou 2200 euros la minute.
(budget de l’info 138 millions d’euros en 2008, pour 753 heures de JT et 294 heures de magazines d’infos = 1047).
TF1/LCI : 60.000 euros ou 1000 euros la minute.
(147 millions d’euros, 425 heures de JT, 38 heures de 7 à 8, Reportages 23 heures. LCI 2000** heures d’infos).
PhDx
*Chiffre d’affaires de BFM TV Au 30/06/09.
**2000 heures = 20 mn d’info produite ou reprise par heure d’antenne de 6h00 à 1h00, 364 jours/an.
Source : BFM, France Télévision, TF1 (service de presse)
Ils en ont parlé : Huffington News, Le Monde /France Télévision Publicité,