The Glades : et si M6 voulait nous refaire une White Collar ?

L’été dernier, M6 réussissait un joli coup en atteignant de bonnes audiences (estivales) grâce à White Collar, affreusement renommée chez nous FBI : duo très spécial. Longtemps coincée sur la plus modeste Série Club, la comédie dramatique de USA Network avait pourtant tous les arguments pour séduire le public de la seule chaîne qui continue de monter : fun, chic, cool, urbaine, rythmée et jamais trop cérébrale, elle faisait une parfaite cliente du samedi soir – et je ne dis pas ça pour me moquer, j’aime beaucoup cette série. Quoi qu’il en soit, il était un peu surprenant de voir débouler en prime time « hertzien » (ça n’a plus de sens de dire ça, mais on continue de le dire) une série du câble (même basique) américain. La programmation ce samedi sur la même M6 de The Glades, décontractant sériel de chez A&E, me fait penser que la chaîne espère le même effet. A tort ou à raison ? Lire la suite…

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White Collar en interview

En mars 2010, je suggérais aux chaînes françaises d’acheter White Collar (et quelques autres, presque toutes achetées depuis), un de mes plaisirs coupables les plus franchement assumés. Après une discrète carrière sur Série Club, et affreusement renommée “FBI : Duo très spécial”, la série fait le bonheur d’M6, qui la diffuse en prime time en ce moment. L’occasion de publier l’interview que j’avais faite de Matt Bomer, Tim DeKay et Willie Garson au Comic-Con l’an dernier… Lire la suite…

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USA network ne perd jamais

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Aujourd’hui, à 16h10, TF1 lance, quasi incognito, Covert Affairs. En France, personne n’en entendra parler, pas plus qu’on n’entend parler de White Collar (renommée FBI : Duo très spécial), de Burn Notice, de Royal Pains, de In Plain Sight (renommée US Marshals : protection de témoins), de Psych (renommée Enquêteur malgré lui) ou de Fairly Legal (renommée Facing Kate). Parce qu’elles ont toutes des titres français complètement nazes ? Sans doute, mais surtout parce qu’elles sont diffusées sur des petites chaînes (Série Club, 13e Rue, W9…) ou dans des cases horaires fantomatiques sur TF1 ou M6. Pourtant, ces séries incarnent un phénomène télévisuel rare en ces temps chaotiques : le succès d’audience, celui de la chaîne du câble « basic » USA Network, dont aucune série récente n’a été annulée depuis 2008. Lire la suite…

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L’été devant la télé

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A la demande générale d’un commentaire laissé sur ce blog, voici quelques suggestions pour ceux qui auraient prévu de passer cet été devant leur écran d’ordinateur, à jauger de la qualité des nouveautés américaines estivales. Forcément, on est encore loin d’avoir tout vu, mais voilà un petit classement commenté de ce qui vaut, ou de ce qui vaudra (il faut bien se mouiller, il faut chaud) le coup d’œil cet été… Attention, il ne s’agit ici que des nouveautés (je dis un mot des nouvelles saisons plus bas). Et re-attention, on est en été, donc il ne faut pas s’attendre à des miracles… Lire la suite…

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Summertime and the series are easy

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Le sériephile est ainsi fait : comme la plupart des êtres humains, l’été venu, il se laisse aller. Il rechigne à faire des efforts. Il préfère les longues siestes et les heures d’oisiveté au labeur et aux prises de tête. Les séries, par l’odeur de l’audimat attirées, se plient en général à ses envies. En juin et juillet fleurissent ainsi les “séries d’été”, programmes en général plus légers, plus purement divertissants, aux ambitions intellectuelles plus limitées, mais pas inintéressantes pour autant. Celles-ci étant souvent par la suite programmées en plein milieu de l’année par les chaînes françaises, il est bon d’avoir quelques outils pour les reconnaître. Lire la suite…

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Parlez-vous le français ?

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Promis, la semaine prochaine, je reviens sur des sujets moins légers, mais je dois vous parler aujourd’hui d’une des forces les plus involontairement comiques des séries américaines : le personnage français. Je regardais récemment un épisode de la très sympathique White Collar, polar sans prétentions de la chaîne câblée USA. Les deux héros, un agent du FBI et son acolyte voleur et faussaire rangé des voitures, s’y retrouvaient embarqués dans une chambre d’hôtel par deux Françaises… Enfin, supposées Françaises. Comble du chic, le héros leur adressait la parole en français… enfin, en supposé français. Concrètement, une sorte de soupe francisée, vaguement compréhensible pour un téléspectateur du PAF, certainement très sexy mais vide de tout sens pour les Américains, puisque non sous-titré. A quoi bon se payer des acteurs vraiment francophones quand il s’agit juste de faire du yaourt ? Lire la suite…

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10 “plaisirs coupables”

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Nous parlions ici-même en début de semaine de Chuck, qualifié de “plaisir coupable” du moment. Difficile de définir ce qu’est un plaisir “coupable” (aucun plaisir ne devrait être coupable…), mais la notion est omniprésente dans la critique, aussi ai-je décidé de mettre à profit ce post du week-end pour tenter de sortir du lot de toutes les séries que je regarde mes dix “plaisirs coupables”, cinq en cours de diffusion et cinq “anciens” (mais récents, car un “plaisir coupable” daté devient rapidement “culte.”) A chacun son sens du “plaisir coupable.” Je tenterais cette définition : la série plaisir coupable est souvent pauvrement considérée par la critique, œuvre mineure ou trop grand public, imparfaite, qu’il ne fait guère bon citer comme référence lors d’un débat érudit et que, pourtant, on apprécie, voire qu’on ne manquerait sous aucun prétexte. Voici donc, d’abord, mes cinq plaisirs coupables du moment… Lire la suite…

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