Saurez-vous me faire aimer… Pretty Little Liars ?

C’est samedi, il fait moche, j’ai trop de DVD à regarder, mais pas d’idée fracassante pour bloguer. Du coup, je jette un coup d’œil aux programmes télé, et je me souviens qu’Orange Cinéhappy diffuse demain soir à 20h40 la saison 2 de Pretty Little Liars. Championne du tweet, très soutenue par ses fans, la série d’ABC Family me laisse pourtant perplexe. Autrement dit, je ne l’aime pas. Dire qu’on n’aime pas une série, c’est un peu court. Même avec des arguments, ça satisfait rarement ses fans, pour qui, bien entendu, vous avez tort. Du coup, j’inaugure une nouvelle chronique : « Saurez-vous me faire aimer… », qui donne leur chance aux fans d’une série qui n’a pas mes faveurs (et je ne crois pas être le seul) de m’expliquer pourquoi ils la regardent. La critique étant un sport subjectif, ils n’auront jamais raison ou tort, pas plus que moi. Ou l’inverse. Bref… essayons avec Pretty Little Liars. Lire la suite…

lire le billet

La stratégie du has been

tumblr_left48gCkY1qf8yek

J’ai toujours eu de l’affection pour James Van der Beek. Sa tête à claques a accompagné mon adolescence, saison après saison, Dawson faisant de moi un indécrottable romantique, persuadé qu’un jour j’irai compter fleurette à ma blonde – ou ma brune, selon les scénarios – assis sur un ponton face à la lagune. J’aimais bien Dawson Leery, j’aimais aussi son interprétation un peu poussive mais réjouissante de Sean Bateman dans l’adaptation ciné des Lois de l’attraction. Et puis je n’ai plus eu grand-chose a aimer. Contrairement à ses collègues Joshua Jackson, parfait dans Fringe, Michelle Williams, brillante sur le grand écran ou même Katie Holmes, qui a fait deux ou trois bonnes choses avant de devenir Mme Cruise, James Van der Beek est devenu has been… et c’est paradoxalement ce qui pourrait le sauver. Lire la suite…

lire le billet

“La différence entre Vampire Diaries et Twilight ? Nous, on a du cul…”

vampire-diaries-saison-1-fond-ecran

Les vampires sont partout. Entre nous, c’est agaçant. J’ai personnellement choisi mon camp, celui de True Blood, j’ai baillé à m’en décrocher la mâchoire devant Twilight, apprécié Being Human, lâché après un seul épisode The Gates… et hésité face à Vampire Diaries. Il faut dire que ce pur produit made in CW, histoire au demeurant classique de vampires, de lute fratricide et d’amour torturé a été imaginée par Kevin Williamson, le papa de Dawson et de Scream, deux œuvres majeures — quoi qu’inégales — de mon petit répertoire intime. Alors quand Ian Somerhalder, qui incarne Damon, le frère diabolique de Vampire Diariesqui en plus est un ancien de Lost (Boone, vous vous souvenez ?) , est passé par le Festival de Télévision de Monte Carlo, en juin dernier, j’ai sauté sur l’occasion. Parce que franchement, c’est pas un peu gonflant toutes ces séries sur les vampires ? Lire la suite…

lire le billet

B.I.T.C.H

PrettyLittleLiars_KeyArt

La semaine dernière, ABC Family lançait Pretty Little Liars, histoire de quatre copines et d’un vilain secret concernant la mort d’une cinquième copine, laquelle revient d’outre-tombe pour leur pourrir — on ne sait trop comment — la vie (je vous fait la version courte). Ce que la chaîne “familiale”, comme son nom l’indique, veut faire avec ces “jolies petites menteuses”, c’est marcher sur les plates-bandes de sa concurrente la CW, et verser dans la bitch (prononcez bééééâââââtch), la peste, la fashion victime trop trash tellement qu’elle est provoc’ et tellement qu’elle est canon en Gucci. La grosse tendance du moment, pas superficielle du tout, chez les ados — ou du moins chez ceux qui veulent faire du placement de produit dans les séries qui s’adressent aux ados. Avec Gossip Girl et 90210, la CW tient fermement la corde, mais on nous promettait que Pretty Little Liars, ce serait encore plus tellement dingue qu’on enverrai des textos toute la journée pour en parler avec les copines. On n’a pas été déçu… Lire la suite…

lire le billet