Il ne gagnera peut-être jamais le Ballon d’Or, mais Zlatan Ibrahimovic pourrait décrocher l’équivalent du prix Goncourt suédois. Une carrière de critique littéraire s’offre d’ailleurs à lui. Nous avons pu lire des extraits de son prochain ouvrage.
Zlatan est en lice pour gagner l’équivalent suédois du prix Goncourt (non, ça ne s’appelle pas le Goncourtsön, ni le Goncourtqvist) pour son autobiographie Moi Zlatan Ibrahimovic. Selon le jury, ce succès d’édition (500 000 exemplaires vendus dans un pays de 9 millions d’habitants) a “une narration précise qui laisse une impression durable et brute qui attire aussi celui qui n’emprunte pas si souvent les chemins de la littérature”. Zlatan s’en fout, il est déjà passé à autre chose. PDPS a mis la main sur des extraits de son futur livre, Critique de la littérature pure, où il rétablit quelques vérités sur la littérature mondiale. En écriture comme sur le terrain, Zlatan est le meilleur et il le démontre.
Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline
Lui, c’est Ferdinand Bardamu, et toi tu es qui putain ?
La Bête humaine, Emile Zola
Bullshit, cette aliénation de l’homme à la machine. Vous imaginez Zlatan s’amouracher d’un ballon, comme ce Lantier s’amourache de sa locomotive ? Non, c’est le ballon qui aime Zlatan, l’appelle et le supplie de lui faire profiter de ses caresses.
A la recherche du temps perdu, Marcel Proust
Mais c’est qui cette Albertine ? Le temps, c’est comme les madeleines, tu ne le cherches pas, il vient à toi.
Ainsi parlait Zarathoustra, Nietzsche
La vie entière de Zlatan est guidée par la volonté de puissance. Nietzsche a bien compris Ibrahimovic. Mais il a fait une erreur. Il dit “ce qui ne te tue pas te rend plus fort”. C’est faux. Zlatan ne tue pas ses adversaires, il les humilie. Il casse leur amour-propre et les laisse détruits dans leur chair et dans leur âme. Là où Zlatan passe, le talent ne repousse pas.
Britannicus, Racine
Néron a raison d’être amoureux de Junie et elle doit l’aimer. Néron est l’empereur, il doit tuer Britannicus qui est le genre de mec à porter des écarteurs de nez comme cette pleureuse de Nenê.
Fifty Shades of Grey, E.L. James.
Zlatan ne torture pas les femmes, les femmes aiment Zlatan et elles se fouettent pour lui, mais il n’y peut rien.
Crime et Châtiment, Fiodor Dostoïevski
21ème minute : “Zlatan, Zlatan on t’encule” dans les travées du Vélodrome. 23ème minute : but de Zlatan. 25ème minute : but de Zlatan. Ne reste que le silence.
Le Seigneur des anneaux, J.R.R. Tolkien
C’est quoi ce livre pourri ? On donne un anneau de pouvoir à un nain pour qu’il le détruise au lieu de s’en servir. On fait l’apologie du collectif et de l’entraide. On croirait lire une causerie de Pep Guardiola : “Donne le précieux à Messi, Zlatan !” N’importe quoi !
Harry Potter, J.K. Rowling
Zlatan n’aime pas les enfants qui pleurent dans leur lit le soir. Zlatan n’aime pas les chouettes non plus.
Le Petit prince, Antoine de Saint-Exupéry
Mais c’est quoi ce gosse qui veut qu’on lui dessine un mouton ? Zlatan, il dessinait des lions quand il était gamin. Et à 8 ans, il les domptait à mains nues..
Les trois Mousquetaires, Alexandre Dumas
Enfin, un bouquin qui décrit Zlatan comme il faut. La force de Porthos, la fougue de d’Artagnan, la finesse d’Aramis et la sagesse d’Athos. Sauf que Zlatan, lui, les femmes fatales, il les épouse!
Aurélien, Aragon
La première fois que Zlatan vit Ménez, il le trouva franchement bête.
La Condition Humaine, André Malraux
Zlatan tenterait-il de lever la balle ? Frapperait-il au travers ?
Vous n’allez pas me croire, Jérôme Rothen
Zlatan n’en a rien à foutre des tacles par derrière de Zidane. Zlatan n’en a rien à foutre des insultes de Zidane. Zlatan ne tombe pas. Zlatan traîne ses adversaires sur dix mètres s’il le faut. Accrochés à son short.
L’équipe de PDPS