Samuel Eto’o vient de signer à l’Anzhi Makhachkala. Un club russe du Daguestan, au palmarès aussi vierge que celui d’Arles-Avignon. Mais qui espère bientôt régner sur l’Europe, grâce aux millions de son généreux proprio, 118ème fortune mondiale.
Samuel Eto’o Fils se produira bientôt au Dinamo Stadium de Makhachkala, capitale de la République du Daguestan. Après le Camp Nou et San Siro, voilà une bien belle évolution. Le Camerounais touchera 20 millions d’euros nets par an, ce qui en fait, et de loin, le footballeur le mieux payé de la planète. Il rejoint un championnat russe au prestige grandissant, mais pas pour jouer dans les formations moscovites ou au Zenith Saint Petersbourg, le FC Gazprom. Non, Saméto a opté pour l’Anzhi (prononcer Anji) Makhachkala. Un club inconnu il y a quelques mois, mais qui a claqué depuis le mois de janvier plus de 70 millions d’euros sur le marché des transferts (Roberto Carlos, Diego Tardelli, Boussoufa, Zhirkov).
lire le billetLe Tumblr The Football Archivist ne poste que des vieilles photos. Petit moment de nostalgie. Cela change des images aux millions de pixels colorisés d’aujourd’hui. En les voyant, on se demande pourquoi les photographes n’utilisent pas plus souvent le noir et blanc. D’un coup d’un seul, le football prend une dimension épique et intemporelle.
(Janvier 1948, la neige dans le stade de Tottenham, White Hart Lane)
lire le billetUne de L’Equipe du 18 août 2011
Les pétrodollars qataris ont donné un coup de boost bienvenu à l’imagination des journalistes sportifs français. A les croire, le PSG serait plus que jamais en crise. Le coach Antoine Kombouaré n’en finit d’ailleurs pas de recevoir des ultimatums.
Une saison sans crise au PSG, c’est comme un match de Mathieu Bodmer sans blessure. Ça n’existe pas. A Plat du Pied, nous avions d’ailleurs imaginé l’exercice 2011-2012 des joueurs de la capitale. Une fiction un peu apocalyptique, certes, mais une fiction. Le problème, c’est qu’une bonne partie de la presse sportive française semble s’être aujourd’hui donnée le mot pour saborder ce nouveau Paris. Pensez-donc: après deux matches de championnat, l’équipe d’Antoine Kombouaré ne compte qu’un point! Qu’importe si l’OM n’en a que deux et si Lille, le champion en titre, un seul. La crise est à Paris, point final.
lire le billet“Non, pitié, pas une carrière à la Kevin Jacmot!”
Dans la nuit de mercredi à jeudi, comme ceux qui n’ont pas Canal+ et qui ne pouvaient donc pas profiter du match Barça-Real, j’ai regardé la demi-finale de la Coupe du Monde des – 20 ans, France-Portugal. Au final, une défaite 2-0 et des petits Bleus qui affronteront le Mexique samedi pour une troisième place.
Cette défaite est plutôt une bonne nouvelle. Elle évite quelques jours d’emballement médiatique et la grosse tête pour ces joueurs. Qu’aurions-nous eu si jamais ils étaient allés en finale et même, pire, s’ils avaient gagné: “Toute la France et derrière eux, “une victoire historique”, “le renouveau”, “un groupe uni qui représente l’avenir de la France” et blablabla, et blablabla. Mieux encore, c’eût été l’apologie de Francis Smerecki, l’homme qui disait non aux quotas.
lire le billetGignac sommé de perdre ses kilos. L’OM a envoyé Mc André-Pierre en cure en Italie sur les traces de Karim Benzema. En cette période estivale de parade à demi-nu sur les plages, l’embonpoint peut-il être accepté par le foot moderne?
L’opération de la dernière chance pour Marseille. Après avoir essayé en vain de recruter un attaquant international, DD a décidé d’en (re)-sculpter un. Le matériau de base est l’ancien attaquant international André-Pierre Gignac, et l’outil, la cure drastique. Dédé la bidoche a été envoyé à Merano, station thermale ayant fait perdre 7 kilos à Benzema cet été et soupçonnée de “rafraîchir” le sang de ses patients.
lire le billet“Et c’est reparti pour une année avec Cris et Mensah en défense centrale, pfff….”
Les vacances sont finies. Oubliez le mois de juillet le plus pourri de l’histoire et la crise économique mondiale qui vous fera perdre votre boulot, le championnat de Ligue 1 reprend ce week-end. Voici ce qu’on en espère.
Que Kombouaré reste au PSG
On ne va pas se cacher, on a bien aimé le PSG 2010-2011. Jeu tourné vers l’avant, état d’esprit volontaire, retour de Mathieu Bodmer, bourdes d’Apoula Edel, ce Paris fut le plus sympathique depuis le passage à l’euro. Après une année 2009-2010 quelconque, Antoine Kombouaré semble avoir pris ses marques dans la capitale. Cette saison, l’arrivée des Qataris et de Leonardo ne lui donnent a priori qu’une espérance de vie limitée. Dommage. Le Kanak, avec ses coups de gueule réguliers et une véritable ambition offensive, est un des rares qui donnent envie de regarder la Ligue 1 le samedi soir.
Prono: tout a déjà été brillamment résumé ici.
lire le billet“Ma, avec un costard commé ça, jé n’allais quand même pas faire jouer Papus Camara”
Le PSG et son nouveau proprio qatari font sauter la banque cet été, avec un mercato de plus de 80 millions d’euros. De quoi promettre un beau merdier si les résultats ne suivent pas. PDPS vous raconte donc en avant-première la saison (presque) imaginaire du club de la capitale.
Il ne manquait plus que la starlette argentine cheveux au vent pour boucler un recrutement estival comme la France n’en avait plus vécu depuis un paquet d’années. Javier Pastore arrive au PSG pour 42 millions d’euros, hors bonus. Le milieu de Palerme est la huitième recrue du club parisien (la dernière?), qui se pose comme le nouveau gros méchant de la Ligue 1. C’est bien connu, en France, on n’aime pas l’argent, et encore moins quand il ne vient pas de chez nous. Autant dire qu’une grosse cible est posée sur le club, et que tout autre place que la première -voire qu’un quadruplé Ligue 1 – coupe de France – coupe de la Ligue – Europa League- sera considérée comme un échec. La bonne nouvelle, c’est que Paris a aussi un potentiel pour bien nous faire rigoler.
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