Un Golden parachute riquiqui à BP et les patrons les mieux payés pour partir

Le patron de BP, Tony Hayward, s’en va avec un tout petit parachute doré : un an de salaire, soit 1 million de Livres Sterling ou 1,2 million d’euros et une pension de retraite évaluée à 11 de Livres sterling ou 13,2 millions d’euros. Peu de chose au regard du palmarès établi par The Economist.

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Source: The Economist

Et le Wall Street Journal dresse la liste des patron les mieux payés de la décénnie. Lire aussi dans Le Figaro

PhDx

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Le déclin américain, la montée de la Chine, la preuve par le Fortune 500

Que dit le classement des 500 plus grandes entreprises dans le monde de Fortune ? Que le monde bouge lentement, que le rééquilibrage États-Unis/Reste du monde se fait à petit pas. Mais il se fait avec régularité. Depuis 2005, le nombre des groupes Made in USA n’a pas cessé de reculer. Ils étaient en effet 176 dans le Top 500 en 2005, il en reste 139. Le tiers des entreprises, classé par la taille et quelque soit leurs résultats financiers, avait son siège aux États-Unis, quand, aujourd’hui, on s’approche des 25%.

Qui prend la place de l’Amérique triomphante? Des entreprises chinoises. Les États-Unis abandonnent 7 points, la Chine en gagne 6, l’Inde presque 1 et le reste du monde regarde les choses se faire. La France et l’Allemagne quasi à égalité (39 entreprises pour l’une, 37 pour l’autre) ne bougent pas du tout. Pour un peu on parlerai de l’immobilisme du Vieux continent.

La lecture du Top 500 offre donc une bonne illustration du recul américain et de la montée en puissance de la Chine. Quant à l’Afrique elle ne compte toujours aucun groupe dans le Top 500, alors qu’elle regorge de matières premières qui permettent à la Russie de placer 6 entreprises (3 des plus grands groupes russes opèrent dans le gaz ou le pétrole Gazprom, Lukoil, Rosneft Oil), dans le classement de Fortune. Il doit y avoir un vice.

PhDx

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Bernard Arnault actionnaire heureux de LVMH et malheureux de Carrefour

Pour comprendre la crise, on peut la regarder à travers un seul homme : Bernard Arnault. Le patron du groupe de LVMH a tout pour être heureux, mais le premier actionnaire de Carrefour n’a pas beaucoup de sujets de satisfaction. Il illustre donc, à lui tout seul, un aspect de la crise qui coupe le monde en deux de manière caricaturale. La planète du luxe se porte au mieux, celle de la consommation courante se traîne. Mais, il est impossible aujourd’hui impossible de faire une synthèse des bonnes et des mauvaises nouvelles puisque Bernard Arnault réduit au maximum la publication de ses comptes.

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Les stress tests des banques sont excellents, mais faut-il y croire? (MàJ)

Les banques françaises ont brillamment passé l’épreuve des “stress tests” ou test de résistance. Prenez leur bilan, confrontez-les, fictivement, à une crise épouvantable et voyez ce qu’il en reste.  Pas de soucis, le Crédit Agricole, la BNP Paribas, le groupe BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne) et la Société Générale, ont subi le crash test et résisté, elle n’ont pas besoin d’être recapitalisée. Dès, mercredi dernier, la ministre de l’Economie et des Finances, Christine Lagarde l’avait laissé entendre : elle était “totalement confiante”, disait-elle dans Le Figaro.

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Deux anecdotes, concernant la Société Générale, laisse planer une doute quand la confiance que l’on peut avoir dans ces tests de résistance aux crise.

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80% des bonus versés en 2008, aux Etats-Unis, étaient imméritées

Alors qu’elles se trouvaient au bord de l’implosion, les grandes banques américaines ont versé plus de 2 milliards de dollars sous forme de primes en autre, en 2008. 80% de ces sommes étaient imméritées selon l’administration fédérale américaine.

Dans un rapport qui doit être publié aujourd’hui (vendredi 23 juillet 2010), Kenneth R. Feinberg, le conseiller spécial de Barack Obama à la Maison Blanche, devrait désigner 17 établissements financiers qui ont versé 1,58 Mds€, juste après avoir accepté des milliards de dollars d’argent public, selon deux responsables de l’administration proches du dossier et qui ont requis l’anonymat.

(Lire la suite sur le NYT)

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La Chine premier consommateur d’énergie de la planète

La Chine est devenue le premier pays consommateur d’énergie dans le monde, devançant les Etats-Unis, rapporte le Financial Times dans son édition du 20 juillet. Selon un responsable de l’Agence internationale pour l’énergie (AIE) cité par le journal britannique, les Chinois ont consommé en 2009 2 252 milliards de tonnes d’équivalent pétrole, soit environ 4 % de plus que les Etats-Unis.

(Lire la suite sur Le Monde)

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La «Muraille de Chine», c’est comme la ligne Maginot, ça ne sert à rien

Il faut d’urgence trouver une autre expression que la «Muraille de Chine». Invoquée aujourd’hui par Eric Woerth pour affirmer une totale étanchéité entre ses activités ministérielles et les occupations professionnelles de son épouse, la «Muraille de Chine» revient à chaque fois qu’il est nécessaire de trouver une image forte. Dans la banque, la «Muraille de Chine» est censée séparer les activités de marchés de celles de conseils. Si Goldman Sachs se détournait des produits liés aux subprimes qu’il vendait par ailleurs à ses clients, c’est en raison de la «Muraille de Chine». Le problème, c’est que la «Muraille de Chine» n’existe pas.

(Lire la suite sur Slate.fr)

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Une autre notation est possible, oui, mais en pire…

Jusqu’à présent, aucune agence de notation non-occidentale n’avait évalué les risques et les crédits souverains du monde entier. C’est chose faite depuis dimanche 11 juillet, avec la publication du premier rapport de Dagong Global Credit Rating, une des principales agences de notation de la République Populaire de Chine, qui a évalué 50 pays et établi sa propre hiérarchie mondiale de solvabilité des Etats. Le résultat, rapporté par le Telegraph, est différent, c’est le moins qu’on puisse dire. (Lire la suite sur Slate.fr)

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Comment L’Oréal soigne d’abord ses actionnaires (MàJ)

SECOND LIFE

Depuis trois exercices, les dépenses liées à l’outil industriel et commercial de L’Oréal sont inférieures aux sommes consacrées aux actionnaires. Cela fait du numéro un mondial des produits cosmétiques une entreprise plus financière qu’industrielle.

Ce qui se joue entre Liliane Bettencourt et sa fille, Françoise Bettencourt-Meyers, est peut-être plus grave que le feuilleton familial. Derrière l’affaire, il y a les affaires des actionnaires, le contrôle de L’Oréal et l’avenir des 65.000 salariés du groupe. Numéro un mondial des cosmétiques, L’Oréal fait partie du patrimoine national au même titre que Michelin, Peugeot ou Lagardère, pour la partie aéronautique et armement, mais l’entreprise fait surtout partie du patrimoine d’une famille qui se déchire en place publique.

L’Oréal est-il encore un groupe industriel ?

A priori, la question ne se pose pas. 23 marques internationales (Helena Rubinstein, Cacharel, The Body Shop, Yves Saint Laurent, Vichy, Kérastase…), 34 unités de production, et 65.000 salariés dans 130 pays et 17 milliards de chiffre d’affaires, selon le Document de référence 2010, cela lève tout débat. Mais, un basculement s’est opéré depuis le début des années 2000. L’Oréal est devenu un groupe patrimonial qui consacre ses ressources en priorité à ses actionnaires de référence : la famille Bettencourt (31 % du capital) et Nestlé (30 %).

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