La Société Générale vient d’annoncer la création d’une super direction regroupant l’inspection générale (170 personnes) et l’audit interne (1400 personnes), baptisée direction du contrôle périodique. Cette annonce faite en interne et dévoilée par Les Echos semble tirer les conséquences des dérapages mis en évidence par l’affaire Kerviel, les dérapages dans la gestion de la SGAM et l’engagement excessif sur les marchés des subprimes.
La nouvelle direction confiée à l’inspecteur général Edouard-Malo Henry qui dépendra directement de Frédéric Oudéa, le PDG de la Société Générale. Jusqu’à présent l’audit interne était dans une position très inconfortable puisqu’elle dépendait hiérarchiquement du responsable du pôle d’activité qu’elle était supposée contrôler.
Pour Frédéric Oudéa, dont les propos sont rapportés par Les Echos: « [la nouvelle direction] permettra aux équipes d’audit d’être plus efficaces, d’homogénéiser les pratiques, d’améliorer le suivi des préconisations et d’avoir plus de souplesse dans l’allocation des ressources, ce qui se traduira au final par une meilleure couverture des risques du groupe, explique-t-il. Elle renforcera en outre l’indépendance de ces équipes, ce qui permettra de garantir l’efficacité du dispositif. »
Le rapprochement devrait donc redonner de la visibilité et de l’importance aux auditeurs. En effet, comme le fait remarquer Les Echos, “le corps d’inspection de la Société Générale est l’un des plus prestigieux de la place et il constitue un vivier de futurs dirigeants pour la banque : un tiers des membres du comité de direction en sont issus.” A l’inverse, l’Inspection générale disposera de moyens humains supplémentaires pour mener à bien sa mission.
Sans malice aucune, la direction verra officiellement le jour, le 1er avril.
PhDx
[…] est certaine, mais comment a-t-il pu tout seul échapper aux 170 membres de la très réputée Inspection Générale, et aux 1.400 auditeurs chargés du respect des procédures? En mars 2007, elle a écrit «noir sur […]