Les articles les plus partagés sur Facebook aux Etats-Unis

Avant l’arrivée du nouveau Facebook, la question était déjà sur toutes les lèvres des éditeurs: quels sont les critères d’un contenu facebookable?

A voir la liste des 40 articles les plus partagés au cours de l’année 2011 aux Etats-Unis, liste publiée sur le compte Facebook and Media, Yahoo! est le mieux placé en termes de taux de partage de ses contenus sur le réseau social, avec 11 articles parmi les 40 les plus partagés sur l’ensemble de l’année, suivi de CNN (10 articles sur 40) puis, ex-aequo, le New York Times et le Huffington Post avec 7 articles.

“La gamme des histoires va du mignon au cérébral et représente le type d’informations que les gens ont partagé et découvert entre amis en 2011”, écrivent les équipes de Facebook.

Voici le podium:

1. Photos par satellite du Japon, avant et après le passage du tremblement de terre et le tsunami (New York Times)

2. Ce que les profs voudraient vraiment dire aux parents d’élèves (CNN)

3. Non, votre signe astrologique n’a pas changé (CNN)

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Etude Orange et Terra fémina: comment les réseaux sociaux bousculent l’info

Le temps où l’info sur le Web était réservé aux happy few est loin. Plus de 7 Français sur 10 consultent des informations sur Internet, via les portails d’actualité (Google Actualités, Yahoo! Actualités, etc.) ou les sites des grands médias (lemonde.fr, nouvelobs.com, lefigaro.fr,…), révèle une étude réalisée sur 1.005 personnes âgées de 18 ans et plus par l’Observatoire Orange et Terra Femina et intitulée de «20h à Twitter: les réseaux sociaux bousculent l’info».

Dans ce cadre, l’affaire DSK a été un cas d’école pour les médias, partant d’un tweet d’un étudiant amateur en mai et aboutissant à l’interview de l’ex-patron du FMI dans le JT de Claire Chazal en septembre.

Résumé des chiffres tirés de cette étude (pour laquelle j’ai été témoin, ce mardi 11 octobre 2011, lorsque ses résultats ont été dévoilés).

Crédit: Orange et Terra Femina

  • Le besoin de temps réel

La première des raisons invoquées pour consulter un site d’infos? «Accéder à l’information le plus vite possible» pour 32% des interrogés. Avoir toutes les informations disponibles au moment où l’on se connecte est une nécessité pour les utilisateurs, habitués à réactualiser leurs pages des centaines et des centaines de fois par jour.

  • Les accélérateurs de temps réel

Deux facteurs accélèrent la consultation en temps réel, insiste l’étude de l’Observatoire Orange et Terra Femina :

1. l’inscription aux réseaux sociaux – selon l’étude, le fait de se connecter plusieurs fois par jour sur Internet est corrélé à la possession de comptes sur Facebook et /ou Twitter…

2. la possession d’un téléphone mobile. Avec qui l’on dort, que l’on consulte avant de se coucher, et au moment du lever. Sur lequel on veut consulter, donc, des contenus adaptés à cette consommation. Pour rappel, selon une étude réalisée par Ericsson en mai 2011, 35 % des possesseurs de smartphones aux Etats-Unis se connectent sur une application de leur mobile, avant même d’être sortis de leur lit.

  • Le besoin de contexte

Quel est le reproche fait aux médias numériques? Qu’ils offrent le «risque de diffuser des informations non vérifiées» pour 59% des sondés et qu’ils «manquent d’analyse de l’information» pour 30% d’entre eux. Une bonne raison pour les journalistes d’offrir du fact checking en temps réel?

  • La poussée des réseaux sociaux

Toujours selon l’enquête «20h à Twitter: les réseaux sociaux bousculent l’info», 53% des Français interrogés possèdent un compte sur Facebook, le réseau social aux 800 millions d’inscrits dans le monde qui vient de sortir sa nouvelle mouture. Quant à Twitter, il est peu moins populaire: seuls 8% des internautes français y sont inscrits. Néanmoins, pas besoin d’y avoir un compte pour suivre ce qu’il s’y passe, comme en témoigne ce chiffre: 15% des internautes déclarent «suivre le compte Twitter d’un proche ou d’une personnalité».

  • Le besoin de partage

D’après l’étude, 37% de personnes diffusent, souvent ou de temps en temps, un lien vers un article, une vidéo ou une image sur un réseau social. Et si les réseaux sociaux les intéressent, c’est parce qu’ils leur permettent de «partager des informations» pour 66% d’entre eux. Reste à savoir quel type d’informations et à quelle fréquence

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2010-2011: Etat des lieux des médias américains

Crédit: AA

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Bonne nouvelle, annonce le rapport annuel du Pew Project for Excellence in Journalism intitulé The State of the News media, la situation des médias américains s’est améliorée en 2010. “Après deux années terribles, les licenciements se calment, et de nouvelles expérimentations autour des modèles économiques commencent à porter leurs fruits”, écrivent les auteurs de l’étude, Tom Rosenstiel and Amy Mitchell.

En réalité, c’est surtout pour le journalisme numérique que les indicateurs sont au vert, car pour la presse écrite, la radio, et même la télévision, cela ne va pas fort. Le pire étant le secteur de la presse imprimée, dont les rédactions ont vu leur taille rétrécir de 30% depuis 2000. Chiffres clés et résumé des tendances repérées après une année médiatique américaine rythmée par… la fusion entre le magazine Newsweek et le site The Daily Beast, le rachat du Huffington Post par AOL pour 315 millions de dollars, et la majorité de NBC Université acquise par Comcast.

Audience

  • Les Américains n’ont jamais été autant en contact avec des informations, un constat qui profite avant tout aux nouveaux médias.
  • En 2010, le numérique a été le seul secteur à voir son audience progresser. Tous les autres supports, télé, radio, presse écrite, déclinent. En décembre 2010, 41% des Américains interrogés (contre 17% l’année précédente) ont cité le Web comme étant l’endroit où ils lisent “le plus d’informations sur les sujets nationaux et internationaux”.
  • Pour consulter les informations autres que nationales et internationales, 46% sondés déclarent se connecter sur Internet au moins trois fois par semaine, quand seulement 40% d’entre eux lisent des journaux imprimés. C’est la première fois que les nouveaux médias supplantent les médias imprimés.
  • Le mobile joue maintenant un rôle majeur dans la consommation des médias, et s’avère très consulté pour obtenir des infos locales. 47% des Américains disent obtenir des infos concernant leur quartier/ville/région sur leurs téléphone portables, ou d’autres appareils mobiles, comme des iPpads. Nul besoin, pour les éditeurs, de fantasmer sur la consultation de news via l’iPad, puisqu’en janvier 2011, seuls 7% des Américains possèdent une tablette, et 6% un e-reader.
  • La télévision n’a plus le vent en poupe. La plus grosse dégringolade? CNN, avec un audimat, en prime time, 37% moindre que celui de l’année dernière. Les autres chaînes sont sur la mauvaise pente aussi: Fox perd 11% d’audience, et MSNBC 5%.

Revenus publicitaires

  • Pour la première fois aux Etats-Unis, les publicités en ligne ont généré plus d’argent que celles imprimées dans les journaux.
  • En 2010, les revenus publicitaires sur Internet ont augmenté de 13.9% par rapport à 2009, atteignant 25.8 milliards de dollars.
  • A l’inverse, les revenus publicitaires issus du papier ont atteint 22.8 milliards de dollars en 2010, chutant de 6.4% par rapport à 2009. Entre 2008 et 2009, l’effondrement avait été de 26%.
  • Le grand gagnant de cette course aux revenus publicitaires reste la télé locale, ou plutôt les télévisions locales, très établies aux Etats-Unis. En chiffre publicitaire, celles-ci font 17% de plus que l’année dernière, grâce notamment à un regain d’annonceurs issus de l’industrie automobile, et à des campagnes lors des élections des mid-terms.

Modèles

  • Les organisations éditoriales qui embauchent sont… en ligne. AOL a recruté près de 1.000 employés, Yahoo! a embauché des journalistes pour couvrir actualités, sport, et économie.
  • Aux Etats-Unis, seul 1% des utilisateurs paie pour accéder à des informations en ligne. Cependant, des “signes le montrent”, certains contenus peuvent bel et bien être achetés, assure le rapport du Pew Project. Mais seulement dans deux cas. Le premier est un cas très particulier, pour ne pas dire désespéré. Il consiste en cette hypothèse: si un journal local risquait de périr aux Etats-Unis, 23% des Américains seraient prêts à payer 5 dollars par mois pour en lire une version en ligne.  Quant au second cas, il concerne les seuls à avoir “réussi” leurs murs payants. C’est-à-dire ceux qui produisent des informations financières réservées à une audience qualifiée: le Financial Time, le Wall Street Journal, et Bloomberg. Selon le rapport, un modèle est peut-être né mais ne peut pas concerner les informations généralistes.
  • Selon le rapport du Pew Project, il faut comprendre que, désormais, les modèles économiques seront fragmentés. Jusqu’à présent, c’était simple. La télévision dépendait de la publicité, les journaux dépendaient de leur diffusion et en partie de la publicité. En ligne, il y a beaucoup “plus de joueurs autour de la table”, Apple prenant 30% des parts sur la vente des applications, Google 10% sur la plate-forme Android. “Une seule source de revenus ne suffit pas” à financer l’ensemble du média, détaille le rapport.

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Le pouvoir de recommander des infos sur les réseaux sociaux (étude Pownar)

POWNAR. Ce n’est pas le nom d’un nouveau jeu pour enfants, mais l’acronyme de The Power of News And Recommandation, une étude sur les informations diffusées sur les réseaux sociaux réalisée par CNN sur 2.300 sondés habitants dans 11 pays différents. Voici les chiffres clés de cette étude.

– Seuls 27% des utilisateurs (du panel?) partagent des informations. Sont comptés dans ces 27% ceux qui partagent plus de 6 contenus par semaine. Mais à eux seuls, ils diffusent 87% des informations partagées sur les réseaux sociaux. Là encore s’applique la loi de Pareto, autrement dit la loi du 80/20, selon laquelle environ 20 % des moyens permettent d’atteindre 80% des objectifs.

– 43% des informations partagées le sont par le biais des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube, MySpace), 30% des infos le sont par email, 15% par SMS, et 12% par messagerie instantanée.

– En moyenne, un utilisateur partage 13 liens par semaine, et en reçoit 26, par recommandation sur les réseaux sociaux ou par email.

– Les contenus issus des rubriques «business», «international» et «technologie» sont ceux qui sont les plus partagés sur les réseaux sociaux.

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Les Américains sous perfusion d’infos?

«L’information est envahissante, portable, personnalisable et participative – c’est une expérience de socialisation». Cette phrase, en épitaphe d’une présentation du Pew Internet Project sur «comment  la consommation de médias a changé depuis 2000», résume les données agglomérées par une enquête effectuée sur plus de 2.000 Américains, âgés de plus de 18 ans. Ci-dessous, quelques uns des chiffres-clés à retenir, extraits de cette présentation faite en juin 2010.

Information envahissante

79% des Américains utilisent Internet, 82% ont un téléphone portable, 59% se connectent à Internet sans fil

56% des sondés disent aller en ligne pour «s’amuser» et/ou «tuer le temps»

45% des internautes interrogés déclarent en 2009 que c’est «très dur» d’abandonner Internet quand 51% des possesseurs de téléphone portable disent que c’est «très dur» de lâcher son mobile

Information portable

Sur téléphone mobile, les Américains consultent avant tout la météo, et parcourent les titres. Une frange non négligeable est abonnée aux alertes par email/sms ou «push» sur portable

Crédit: Pew Research Internet Center

Crédit: Pew Research Center

Information personnalisable

67% des Américains assurent ne suivre que des «sujets spécifiques»

28% des internautes interrogés ont déjà «customisé» une page/un agrégateur d’informations

Information socialisante

72% des Américains qui suivent les infos disent «adorer discuter avec leurs proches» (famille, collègues, amis) de ce qu’il se passe dans le monde

50% comptent sur leurs proches pour les informer des informations qu’ils doivent connaître

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Des exabits de données

“Le déluge des données”: c’est le titre du dossier auquel The Economist consacre 14 pages dans son numéro sorti le 27 février 2010. “Où que vous regardiez, la quantité d’informations augmente dans le monde”, écrit le journal. “Pourtant, les analyser reste toujours aussi difficile, même si ce déluge de données a déjà commencé à transformer l’économie, la politique, les sciences et la société de tous les jours”.

Histoire de donner une idée de l’ampleur du phénomène, l’hebdomadaire rappelle que l’humanité a créé 150 exabits de données en 2005 et qu’en 2010, elle créera… 1.200 exabits.

>> A lire dans The Economist

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Le pouvoir de (re)connexion des images numériques

1 milliard de photos mises en ligne chaque année sur Flickr. 2,5 milliards téléchargées chaque mois sur Facebook, dont 130 millions en France. Les images numériques sont des nouveaux liens sociaux. Telle est la conclusion d’une étude menée pour le compte de Kodak par l’agence The Future Laboratory et publiée fin janvier 2010.

«Les images sont puissantes: elles nous permettent de nous connecter, de nous reconnecter, de communiquer, de nous émouvoir», décrit la vice-présidente de la division Worldwide Brand Marketing & Communications de Kodak, Leslie Dance, citée sur le blog de sa société.

Parmi les sondés de l’étude (des Français, des Américains, des Anglais, des Allemands et des Italiens),  53 % utilisent leurs appareils photos pour mieux communiquer avec leurs familles, et 51 % déclarent que les nouvelles technologies pourraient les aider à maintenir des liens (familiaux, amicaux) quand ils travaillent loin de leur foyer.

>> A lire: le rapport complet intitulé “The future of reconnectivity” en PDF

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La diffusion des quotidiens payants en France en 2009

2009, pire année pour la presse? Selon les chiffres certifiés par l’OJD, et cités par La Correspondance de la presse, la diffusion des quotidiens payants en France a baissé de 3,93 % en 2009 (et – 2,46 % en 2008). Dans le détail, cela donne…

Ceux qui s’en sortent

Les Echos + 0,3%

La Croix + 0,19%

Ceux qui plongent

Libération – 9,51%

France Soir – 5,02%

Le Monde – 4,14%

Aujourd’hui en France – 3,6%

L’Equipe – 2,49%

Le Figaro – 1,56%

Ceux qui coulent

International Herald Tribune – 15,12%

La Tribune – 10,62%

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Les applications du Monde et de Libé sur l’iPhone

L’application du Monde

Date de création: novembre 2008
Coût: gratuit
Nombre de téléchargements: 1,3 million de fois
Taux d’ouverture: entre 200.000 et 250.000 consultations quotidiennes.

L’application de Libération

Date de création: novembre 2009
Coût: gratuit pour l’application mais payant pour avoir le journal en PDF sur mobile (0,79 euro pour 24h, et 3,99 euros pour une semaine)
Nombre de téléchargements: 400.000 fois
Taux d’ouverture: 30.000 consultations quotidiennes.

>> Lu dans Les Echos, le 5 février 2010, sous le titre «Les Français commencent à lire leurs journaux sur l’iPhone»

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Le poids de la France dans la Twittersphère

Cela fait relativiser. Sur les 40 millions d’utilisateurs dans le monde que compte Twitter, seuls 25.000 sont français. Selon un rapport publié le 14 janvier 2010 par la société Sysomos, l’Hexagone ne constitue que 0,98% de la communauté de Twitter, quand les Etats-Unis sont leaders en y participant à hauteur de… 50,88%.

La France se situe, d’après ce classement, au 13e rang mondial, derrière le Brésil, numéro 2 avec 8.79% de la communauté mondiale de Twitter, le Royaume-Uni, numéro 3 avec 7.20%, et le Canada, numéro 4 avec 4.35%.

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