MISE A JOUR: Oui, le mariage royal a battu tous les records de commentaires sur les réseaux sociaux. Le pic a été atteint, en ce vendredi 29 avril 2011, avec 15.000 tweets par minute dotés du hashtag #royalwedding dans le monde, selon ABC News (13.000 tweets par minute selon USA Today). En France, le visionnage de l’union princière sur les télévisions de l’Hexagone a généré plus de 13.000 tweets francophones lors de cette journée spéciale, concluent le cabinet Novédia et le site DevantLaTele.com.
Le mariage du Prince William et de Kate Middleton est-il le plus gros événement «live» que le Web connaisse? C’est ce que parie Rory Cellan-Jones, de la BBC, sur son blog. Ce mariage «pourrait surpasser l’impact de l’investiture de Barack Obama» sur Internet, prévient-il. «Espérons que Google aie un ou deux serveurs en réserve….»
Outre Google, les réseaux sociaux s’attendent à un volume extraordinaire de commentaires postés en temps réel, en ce vendredi 29 avril, jour de l’union princière. Plus que lors des révolutions arabes ou du tremblement de terre/tsunami/crise nucléaire au Japon? Sans doute.
D’après les estimations du Telegraph, plus d’1 milliard de personnes dans le monde vont regarder le «mariage du siècle» à la télévision, et le volume de messages postés sur Twitter devrait dépasser les 5.000 tweets par minute atteints lors de la mort de Michael Jackson, en juin 2009. A fortiori les 3.051 tweets par minute réalisés lors du but final de l’Espagne à la Coupe du Monde, en juillet 2010. Et les 1.200 tweets par minute au moment du tsunami au Japon, en mars 2011.
L’agence britannique Greenlight, qui a traqué le terme «royal wedding» sur les moteurs de recherche, les réseaux sociaux, les forums, les sites d’infos et les blogs, a vu l’apparition en ligne de 9.000 posts par jour concernant ce fameux mariage, lors de la semaine du 18 avril.
Les détails les plus débattus sont – dans l’ordre d’importance – la robe de Kate Middleton, la liste des invités et les cadeaux pour les futurs mariés. Des sujets plutôt «positifs», donc. Cela tombe bien, les contenus porteurs de bonnes nouvelles bénéficient d’un plus fort taux de partage sur Facebook, comme décrit dans ce précédent WIP sur les critères d’un contenu facebookable.
Près de «800.000 personnes vont se presser dans les rues de Londres», peut-on lire sur le site the media on line, «tweetant et postant sur Facebook, tournant des vidéos aussitôt envoyées sur YouTube. Un “social networking” aux proportions épiques.»
Serveurs spéciaux
En annonçant avoir besoin d’un serveur supplémentaire, Twitter s’y prépare. Un travail de fond s’opère «afin d’assurer que nous soyons capables de gérer un tel volume», assure la compagnie de San Francisco. «Là où un mariage royal est facile à prévoir, un tremblement de terre suscitant un fort volume de tweets ne l’est pas toujours. Il faut donc être prêt à tout moment».
Outre servir d’outil pour diffuser les informations urgentes, Twitter se positionne sur un autre usage «journalistique»: rendre la télévision plus «live». Comment? En surfant sur cette nouvelle tendance qu’ont les internautes, lesquels commentent sur les réseaux sociaux les programmes télévisuels qu’ils regardent.
«Le mariage royal s’inscrit dans une campagne plus générale qui consiste à travailler avec les chaînes télés pour mieux intégrer Twitter à leurs expériences, notamment pour le direct», m’explique l’équipe du site des messages de 140 signes.
La télévision tweetée, c’est un créneau porteur, estime Robin Sloan, qui travaille sur les meilleures utilisations de Twitter par les médias. «La télé en direct et l’information en temps réel se renforcent l’une l’autre. A chaque fois qu’il se produit quelque chose d’important lors des Video Music Awards, diffusés sur MTV, nous constatons un pic massif et immédiat de tweets qui en parlent. Rihanna a fait une apparition surprise lors de la prestation d’Eminem, et aussitôt, son nom était cité dans 4.700 tweets par minute (…). Ce volume de messages permet aux gens de voir que les Video Music Awards se déroulent en ce moment-même et que le show a l’air excitant.»
La télévision qui fait tweet
Regarder la télévision (sur petit écran ou ailleurs), smartphone branché sur Facebook ou Twitter en main, c’est un usage qui se répand. Jean Yves Stervinou, 36 ans, ancien de Six Apart, la plate-forme de blogs, l’a bien compris. Il a créé, dès février 2010, DevantLaTele.com pour donner une nouvelle «dimension sociale aux instants télé». Le principe: agréger, par chaîne de télévision (française), les commentaires postés sur Facebook et Twitter en temps réel qui évoquent les émissions de ces chaînes. Uniquement les messages en français.
«J’en ai eu l’idée en visionnant des programmes qui encouragent les téléspectateurs à envoyer des SMS, mais ces SMS n’arrivent nulle part. Moi, j’avais besoin d’échanger avec les autres. Il y a bien les forums mais certaines discussions datent de plusieurs semaines. Je voulais une vraie conversation, à plusieurs, et surtout, en live.»
Résultat, en ligne, on peut suivre, comme dans le salon avec des amis, les commentaires des internautes sur l’émission qui est diffusée au même moment. La difficulté de l’exercice, lors des live tweets, c’est d’identifier les bons mots clés qui évoquent la conversation télévisuelle. «Un bon hashtag (un mot clé sur Twitter, ndlr) saisit en peu de signes l’essence d’un événement: on doit comprendre de quoi il s’agit un premier coup d’oeil», m’avertit Twitter. Exemples: #royalwedding, c’est simple et efficace, alors que #tele, c’est trop vague, reprend Jean-Yves Stervinou.
La crainte de celui-ci pour vendredi? Que «Twitter tombe en rade» sous l’afflux de commentaires. Mais il se rassure: «Parfois, même quand Twitter.com est down, l’API, une interface de programmation que j’utilise pour récupérer les tweets pour DevantLaTele.com, fonctionne toujours.»
Et si cette union princière ne générait pas autant de communi(cati)on? A contre-courant, Alexandre Hervaud, journaliste à Libération et assidu de Twitter, ne compte pas poster de commentaires sur le mariage et annonce qu’il «lira un livre à place».
«Commenter les commentaires, très peu de moi», dit-il. «Je subis les live tweets télévisuels. Je ne vois pas l’intérêt de “liver” un événement que tout le monde peut voir à la télévision. Les live tweets intéressants, ce sont ceux qui permettent de raconter ce que les gens ne peuvent pas voir ni entendre, par exemple, lorsque Lionel Tardy, député UMP, commente sur Twitter une commission qui se tient à l’Assemblée nationale à huis clos, et interdite d’accès au public. Sinon, et même si j’ai moi-même versé dans le live tweet de la Nouvelle Star en 2009, je trouve maintenant cela saoulant, ça paralyse le flux d’informations qui arrivent.»
Et vous, commentez-vous le mariage royal sur les réseaux sociaux? Entre deux messages, n’oubliez pas de liker cet article.
Alice Antheaume
lire le billetEt si le mariage du Prince William et de Kate Middleton devenait le plus gros événement “live” que le Web connaisse? Devant les révolutions arabes? Devant le tremblement de terre/tsunami/crise nucléaire au Japon? Difficile à croire, et pourtant… (BBC)
Le Washington Post vient de lancer Trove, un site qui permet de personnaliser ses flux d’informations (Editors’s weblog)
De son côté, le Huffington Post a imaginé un système qui permet de suivre reporters et sujets au choix, et envoie aux lecteurs abonnés (gratuitement et via les réseaux sociaux) les articles correspondant à leur sélection (Huffington Post)
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Il y a les titres «Google friendly». Maintenant, il y a les contenus «facebookables». Encore un mot anglais que j’aurais pu ajouter au jargon des journalistes en ligne. Selon le dictionnaire urbain, cet adjectif signifie que le contenu vaut la peine d’être publié sur Facebook et peut générer de l’intérêt auprès des 500 millions de membres et quelques du réseau social.
Alors que le réseau social de Mark Zuckerberg vient de lancer une page intitulée Journalists on Facebook, de la même façon que Twitter répertorie les meilleures pratiques journalistiques, il faut croire qu’il y a une audience, sur Facebook, intéressée par la consommation d’informations. «Depuis début 2010, les médias ont vu, en moyenne, une hausse de plus de 300% de leur trafic en provenance de Facebook», assure l’entreprise de Palo Alto.
«Qui vous dit d’aller voir cet article?», feint d’interroger Christian Hernandez, directeur du développement international de Facebook, lors d’une conférence organisée par The Guardian, à Londres. Réponse: «Ce n’est ni un éditeur ni un algorithme (pique à Google au passage, ndlr), c’est votre ami. Facebook engendre du trafic.»
Sauf que, d’après les expériences menées ici et là, les contenus d’informations ne vont pas tous de pair avec Facebook. Lesquels «trouvent leur public»? Lesquels échouent? Quels sont les critères d’un contenu «facebookable»?
Le newsfeed, c’est le fil d’actualités de Facebook, présent dans la colonne centrale de la page d’accueil, là où sont visibles les liens qu’aiment vos amis, les photos sur lesquelles ils figurent, les commentaires qu’ils ont posté, etc. Or tous les contenus ne remontent pas de la même façon dans le newsfeed. Leur visibilité – et la durée de leur visibilité – dépend de leur popularité, déterminée par l’algorithme de Facebook.
Comme Google a son algorithme (le page rank) pour indexer les pages Web, Facebook a le sien (le edge rank) pour indexer les contenus dans le fil d’actualités. «Contrairement au super secret Google, Facebook a partagé le fonctionnement de son algorithme pour classer et filtrer ce qui apparaît dans le newsfeed», indique la société de marketing Hubspot sur son blog.
Le edge rank repose sur trois éléments: 1. L’affinité de la personne/l’organisation qui partage le contenu avec l’utilisateur (plus ces deux-là ont déjà interagi ensemble, via des commentaires, des likes, des partages de liens, plus le contenu produit par l’un remontera dans le newsfeed de l’autre) 2. La popularité (le nombre de commentaires et de likes recueilli par le contenu) 3. La fraîcheur (la date du contenu, sachant qu’un contenu partagé il y a plus de 24 heures n’apparaîtra probablement plus dans le fil).
«L’interaction fait remonter le contenu dans le ranking», me confirme Matthieu Stefani, co-fondateur de Citizenside, et consultant sur les réseaux sociaux. Dans mon newsfeed, je ne vois pas forcément les articles produits par les pages que j’ai likées. Pourtant, ces pages ont bien produit des contenus. Cela veut dire qu’elles ne sont pas en affinité avec moi, mes goûts, mes commentaires, mes likes. Donc Facebook considère que c’est du spam, et ne l’affiche pas – ou très peu – dans mon newsfeed.»
Dans ce cas, difficile de renverser la vapeur. «Si le contenu partagé par une personne ou une organisation fait 0 like et 0 commentaire, cela fait baisser la visibilité» de cette personne ou cette organisation dans le newsfeed, y compris pour les prochains contenus qu’elle aura à partager. Problème, soulève Matthieu Stefani, «comment faire pour remonter dans le newsfeed quand vos contenus ne s’affichent plus dans le fil d’actualités?»
«Nous avons remarqué que lorsque nous mettons des points d’interrogation et/ou des points d’exclamation en nombre sur Facebook, notre communauté réagit davantage, décrit Sarah Herz, directrice des activités digitales de Condénast, qui détient notamment Vogue et Glamour. Nous n’hésitons pas à nous servir du registre de l’émotion».
Du côté de L’Express, Thomas Bronnec, rédacteur en chef adjoint, précise que si les titres sont les mêmes sur lexpress.fr et sur Facebook, le «lancement» (les quelques lignes qui accompagnent le contenu) est travaillé sur Facebook de façon à «interpeller la communauté et l’inciter à débattre». Ainsi, pour aller avec l’article intitulé Rama Yade doit “se taire ou quitter son poste”, les quelques lignes qui vont avec, ce dimanche, s’adressent à la communauté sur le mode interrogatif: «Rama Yade devrait-elle être condamnée à ne pas parler politique, parce qu’elle est ambassadrice à l’Unesco? Etes-vous d’accord avec Gérard Larcher, le président du Sénat, qui lui demande d’observer un devoir de réserve?»
Plus vous employez des verbes d’action, plus vos fans y répondront, promet le site Mashable, pour qui la conduite à tenir est simple. «Vous voulez que vos fans expriment leur opinion sur un sujet? Demandez leur. Vous voulez qu’ils partagent leurs contenus favoris avec vous? Demandez leur. Vous voulez qu’ils partagent vos contenus? Demandez leur. Maintenant, vous avez compris.»
C’est ce que l’on appelle le «call to action», reprend Matthieu Stefani. «Ecrire “Et vous?”, “Qu’en pensez-vous?”, “Donnez une légende à cette photo”, bref demandez aux gens de faire quelque chose, cela marche, ils le font. Avec cette incitation, ils seront deux fois plus nombreux à interagir avec le contenu», ce qui favorise la visibilité de celui-ci (cf critère numéro 1). Parfois même, note Fabrice Pelosi, éditeur de Yahoo! Finance en France, les membres de Facebook «ne cliquent pas sur le contenu, mais le commentent quand même».
Les contenus les plus partagés? Ceux qui sont «positifs», rigolos et pédagogiques. Comme ailleurs, les contenus parlant de sexualité bénéficient du plus fort taux de partage, selon l’enquête de l’expert américain des médias Dan Zarella. Les contenus les moins partagés? Ceux qui provoquent la colère, l’anxiété ou la tristesse, selon une autre étude sur la viralité, produite à l’Université de Pennsylvanie par Jonah Berger and Katherine L. Milkman à propos des articles les plus envoyés du New York Times.
L’insolite et le LOL sont ainsi très prisés sur Facebook, comprend Fabrice Pelosi. Ce qu’il faut, ce sont des contenus qui racontent des «histoires extraordinaires qui ne nécessitent pas de prendre position, ni de défendre une opinion, mais dont le récit se suffit à lui-même». L’équation quasi parfaite pour un contenu viral sur Facebook, c’est, selon cet éditeur, l’alliance entre LOL et politique. L’un des articles de Yahoo! Finance les plus partagés sur Facebook est celui-ci, qui raconte comment Nicolas Sarkozy n’a pas su répondre à une question d’un journaliste italien sur… la tentative d’OPA de Lactalis sur Parmalat. «Cet article a été partagé plus de 3.000 fois, une réussite».
A l’inverse, l’information parue ce week-end sur la découverte du tronc de Laëtitia Perrais est peu «facebookable», estime Matthieu Stefani, «parce que ce contenu est difficile à liker». Un cas de conscience déjà relevé par les éditeurs au moment de l’apparition du bouton «like» en 2010. Comme le soulignait Jennifer Martin, directrice des relations publiques pour CNN Worldwide, il est très compliqué de voir des utilisateurs dire qu’ils «aiment» un article relatant un fait tragique.
Pour Christian Hernandez, de Facebook, les utilisateurs «likent» surtout ce qui les passionnent. «Les utilisateurs viennent sur Facebook, gratuitement, parlent de leurs passions, et veulent voir leurs passions en photos, qu’il s’agisse de leur anniversaire, leur bébé ou leur joueur de foot préféré».
Les raccourcisseurs d’URL, c’est pratique mais cela ne permet pas de savoir sur quel site vous allez atterrir si vous cliquez dessus. Voilà pourquoi, selon la recherche Buddy Media publiée en avril sur les stratégies de publication efficaces, le taux de clic est trois fois plus fort sur Facebook si vous utilisez une URL compréhensible, avec des mots clés repérables par les utilisateurs.
De même, et toujours selon l’étude Buddy Media, les statuts de moins de 80 caractères sur Facebook ont plus de chances de récolter l’interaction des utilisateurs que les longs calibres. Du court, donc, mais moins court que les 140 signes de Twitter.
Sans surprise, les contenus comportant une photo ou une vidéo ont plus de succès sur Facebook qu’un simple texte. «Pourquoi? Parce qu’on repère mieux dans le newsfeed les contenus dotés d’une image impactante», m’explique Matthieu Stefani, en citant l’exemple de l’AFP qui, sur sa page Facebook et grâce à son réseau de photographes, met en avant des contenus avec des photos étonnantes, colorées, qui attirent l’oeil. «Un outil marketing», donc.
Selon la récente étude The Science of timing publiée par Hubspot, les week-ends sont le meilleur moment pour poster des contenus. «J’ai observé comment faisaient les rédactions américaines comme CNN, New York Times et le Washington Post, Mashable, sur leurs pages Facebook, analyse Dan Zarella, qui a mené l’étude The Science of timing. Le volume de contenus postés sur Facebook est plus important en semaine que le week-end, or sur le réseau social, les utilisateurs partagent le plus de contenus les samedi et dimanche».
Et pour Dan Zarella, cela s’explique. «51% des sociétés américaines bloquent l’accès à Facebook pour leurs salariés», donc ceux-ci se rattrapent le week-end, lorsque leur accès au Web n’est plus limité. En outre, «il y a moins de bruit» les samedi et dimanche, ce qui permet aux utilisateurs de porter davantage d’attention aux plus rares contenus visibles à ce moment-là.
Autre donnée issue de l’étude The Science of timing: sur Facebook, les articles partagés très tôt le matin, vers 8 heures, voire la nuit, sont plus partagés que ceux publiés l’après-midi. Un phénomène également noté par Fabrice Pelosi, qui ajouterait au spectre le moment de l’après déjeuner, également propice au partage d’informations sur Facebook. Au final, l’étude The Science of timing porte davantage sur «quand ne pas» plutôt que sur «quand», écrit le Nieman Lab, le laboratoire d’Harvard, qui le martèle: mieux vaut s’adresser au public quand il est mesure d’écouter.
«Au 21e siècle, la clé pour un média est sans doute de détenir toutes les connaissances possibles sur le comportement de l’audience, et non de produire le plus de contenus populaires, écrit Tom Rosenstiel, le directeur du centre du Pew Research Center’s Project for Excellence in Journalism, en démontant cinq mythes à propos du futur du journalisme. Savoir quels sites les gens visitent, quels sont les contenus qu’ils regardent, les produits qu’ils achètent, et leur localisation géographique permet aux annonceurs de mieux cibler des particuliers. Et ces connaissances, ce sont les entreprises de nouvelles technologies qui les ont, pas les producteurs de contenus.»
Entre les lignes, ce média qui détiendrait «toutes les connaissances possibles sur le comportement de l’audience», c’est bien sûr Facebook. Le réseau social connaît mieux les «lecteurs» que les éditeurs – de presse et de contenus – eux-mêmes. Bien mieux, en effet, car Facebook sait quels sont leurs goûts, leur réseau d’amis, leur comportement, leur consommation de liens et de contenus.
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Alice Antheaume
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