Ça fait quatre ans que je passe mes journées à voir, parler et écrire séries, et je viens juste de m’en rendre compte : je ne me suis jamais risqué à l’exercice périlleux de la définition de ce qu’est une série. Il existe presque autant de définition du mot « série » que de couleurs. Une quasi infinité. La plupart des dicos en sont encore à « feuilleton écrit pour la télévision », ce qui ne colle clairement pas, les séries étant sorties de l’air du feuilleton depuis belle lurette. Il faut donc tenter sa propre définition, sans avoir la prétention d’avoir raison, pour le jeu. Allez, hop ! Lire la suite…

Quand je dis ça, j’ai l’impression de radoter, mais c’est un fait : les séries ne sont pas encore reconnues à leur juste valeur artistique en France. Je ne dis pas que la presse les méprise. Je ne dis pas non plus que les Français ne les regardent pas. Je dis qu’elles sont encore considérées par une part trop importante de nos concitoyens comme un vulgaire produit de consommation – ce qu’elles sont certes, mais pas que. Surtout, une vilaine image leur colle aux basques : celle du « mauvais film de télévision. » Quand ça va mal, le type filmé par TF1 s’emporte toujours ainsi, « c’est bien triste, je croyais qu’on ne voyait ça que dans les films de télévision. » Lire la suite…
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Je l’admets, l’idée de ce post est surprenante. Et glauque. D’ailleurs, rendons à César ce qui appartient à César, elle vient d’un de mes collègues, Sébastien, critique ciné (ses articles ici et ici), qui me l’a suggéré au restau mardi soir devant une bonne salade basque – vous ne voyez pas le rapport ? Moi non plus. On était encore à l’apéro. Je lui parlais de ma récente interview avec Robert Knepper, le T-Bag de Prison Break (à lire ici), et nous voilà partis sur la dernière saison (foireuse) de la série, et (attention spoiler) sur la tumeur au cerveau de Scofield. « la vache, encore une tumeur au cerveau ! » lâchait alors Seb. Et nous voilà glissant de Prison Break aux tumeurs au cerveau dans les séries télé américaines. Et bien figurez-vous qu’en y réfléchissant, il y en a partout ! Lire la suite…
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Le 5 novembre dernier, le CSA a publié une étude intitulée “Pour une relance de la fiction française” réalisée par la Société d’Études Stratégiques pour le Cinéma et l’audiovisuel (SESCA). Un rapport de 58 pages censé donner les clefs à chacun (à commencer par le Ministère de la Culture, qui s’inquiète de l’écrasante domination des séries US sur nos séries hexagonales) pour comprendre la triste situation dans laquelle se trouve notre fiction, et proposer des solutions. Si vous êtes patient, vous pouvez le lire dans son intégralité. Si vous n’avez pas le temps, en voici la conclusion, que je me suis permis de commenter (en gras). Lire la suite…
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