Robin Tunney, sans prise de tête

Demain soir, TF1 attaque la saison 5 de Mentalist, comme on dit ici sans le The. Pas la série dont je vous parle le plus souvent, et pourtant pas la série la plus désagréable qui soit, souvent amusante, pas si mal jouée, imaginée, aime-t-on rappeler, par le même monsieur qui mit au monde Rome, Bruno Heller. Un polar grand public parmi les moins honteux, donc. Je ne veux pas vous parler ce matin de la mèche de Simon Baker, ni de la future révélation de l’identité de John le Rouge, le méchant-qui-pourrait-bien-être-le-cousin-de-Rackham-le-Rouge. Non, je voudrais vous dire deux mots de Robin Tunney, que j’ai pu croiser deux fois cet été, au Festival de Télévision de Monte Carlo, puis à Paris. Une actrice qui a l’air de ne pas se prendre trop au sérieux, et qui parle cash, comme dirait l’autre. Lire la suite…

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Mentalist, le carton pas surprise

The_Mentalist

Dans le journalisme, il est de bon ton de s’étonner de tout. Ça donne l’air frais, et on évite de passer pour un gros prétentieux, du genre : “ben moi je l’savais.” Moi, je vais vous dire un truc : le succès du Mentalist, ça ne m’étonne pas du tout. Ne comptez pas sur moi pour vous écrire un truc du genre “l’incroyable succès” ou “le surprenant succès”, ou — bref, prenez le dico des synonymes et déclinez toute l’entrée “surprise”). Je n’aurais pas l’outrecuidance de vous dire que je savais dès l’annonce du projet que la série de CBS allait battre des records d’audience. En fait, je m’en foutais pas mal, du Mentalist. A la base. Parce qu’il suffit d’y jeter un seul coup d’œil pour piger sur le champ pourquoi Patrick Jane a dépassé la barre des 10 millions de ménag… pardon, de téléspectateurs cette semaine sur la Une (mince, je me sens vieux quand j’écris “la Une” à la place de TF1). Je vais tenter de vous prouver ça. En dix points, parce que j’aime bien les chiffres ronds. Lire la suite…

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