On a tant parlé de la fin de Breaking Bad, tant raillé celle de Dexter, tant redouté celle de Treme, qu’on en viendrait presque à oublier celle d’une des meilleures comédies de ces dernières saisons, et celle d’un des antihéros comiques les plus forts des années 2010 : le héros de Eastbound & Down, Kenny Powers, ou Kenny Fucking Powers pour les intimes. Mort et ressuscité, cette figure christique (c’est lui qui le dit) aura porté la comédie à des sommets de beaufitude, de vulgarité, de machisme, de bêtise, de stylisme capillaire… et de subtilité, durant quatre saisons inoubliables de connerie et bouleversantes d’humanité. Parce qu’il est le plus grand, le plus fort, le plus beau, le plus sexy, parce que le monde entier devrait lui ressembler, parce qu’après Kenny Fucking Powers, ça ne servira plus à rien de regarder la télé (c’est lui qui le dit), mon putain d’hommage, en version non censurée. Lire la suite…
lire le billetLes séries américaines sont un nid à pubs à peine déguisées. Le placement de produits y pullule, avec plus ou moins de finesse. Grâce à 24, on sait que pour sauver le monde, il faut un Nokia, un Dell et une Ford. Dans les soaps, des pans de scénarios entiers sont consacrés à la promotion de certaines crèmes ou céréales. En général, c’est pour dire du bien, montrer une image positive d’un produit. En général. En l’espace de deux semaines, j’ai vu passer deux placements de produits hallucinants, dans deux de mes comédies préférées, Eastbound & Down et Community. Des mises en scène de marques qui font preuve d’un beau sens de l’autodérision. Lire la suite…
lire le billetUn type a dit un jour « les séries, c’est la vie. » Comme on est con, des fois, on l’a cru. Du coup, on veut vivre comme dans les séries. Dessouder des barbus en mode Jack Bauer et dealer de la dope façon Walter White, c’était un peu extrême. Alors pourquoi ne pas essayer de draguer comme dans les séries ? Avant la pratique – demain, ou après-demain – faisons un peu de théorie, avec quatre grand noms de la séduction cathodique : Don Draper, Hank Moody, Barney Stinson et Kenny Powers – ben ouais, faut bien rigoler aussi. Lire la suite…
lire le billetUn grand héros mérite un grand titre. Un héros émouvant mérite un titre émouvant. Un p**ain de m**de de héros mérite un en**lé de titre. Que les censeurs me pardonnent, mais hier soir, Kenny Powers était de retour sur HBO, et putain, ça fait du bien. On est en droit de trouver la série de Danny McBride vulgaire et intenable de grossièreté – elle l’est – mais il n’y a jamais eu et il n’y aura sans doute jamais plus de héros comme Kenny Powers de Eastbound & Down à la télé (en tout cas, pas de sa trempe). Car cette troisième saison doit être la dernière. Si elle tient le rythme de son premier épisode, ça va être un bordel de final ! Attention, il y a des spoilers dans ce qui suit. Lire la suite…
lire le billetAttention, cette chronique n’est pas à mettre sous les yeux des âmes sensibles.
Depuis trois putain de semaines, Kenny Powers, le héros de Eastbound & Down, est de retour, bordel de merde. Et connerie, qu’est-ce que c’est bon. Rarement une putain de série aura eu un tel putain de pouvoir libérateur, une foutue capacité à faire rire à coup de bordel de répliques bien vulgaires et de “fucks” à toutes les sauces, tout en soignant son récit à la con et ses putains de personnages. Du coup, ça méritait bien un hommage avec des couilles. Putain. Lire la suite…
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