Monaco, jour 3

Ah, la bonne blague. Après deux jours bien pourris passé à Monaco-Pas-de-Calais, sous la pluie et les nuages, il fait enfin beau. Pile le jour où tout le monde croule sous les interviews. Vilaine conjoncture pour la majorité des journalistes, dans les interviews jusqu’au cou ce jeudi. Nous (Niels n’a pas encore démissionné au cadrage), on a réussit à respecter notre emploi du temps. Du coup, on est super contents. D’avoir réussi à tenir notre planning. Pour la tenue de route des clients de la journée, voici :

10h. Bonnie Bedelia, la matriarche de Parenthood, arrive avec un peu de retard, mais c’est la politesse à Hollywood. Faut savoir se faire désirer. La veille, on m’avait prévenu : « elle s’emmerde sévère, genre je regarde ma montre et je baille. » On flippe donc a priori, et on enlève la blague sur Bruce Willis – elle jouait sa femme dans les Die Hard. Elle arrive donc à la bourre, s’assoie, et avale un truc verdâtre dans lequel je ferais même pas un bain de pieds – des vitamines sans doute, pour tenir le marathon d’interviews. J’attaque sur l’image de la famille à la télévision américaine… et elle répond super bien. Souriante, concentrée, polie. Bien bien. Pas du tout la c… redoutée. Du coup, de si bonne heure, on sort déjà un beau 7/10.

11h30. On l’attendait, on l’a, on est ravi. William H Macy est dans la place, cheveux au vent, sympa comme tout. Je lui rappelle qu’on s’est croisé il y a dix ans pour euh… « ce film où vous étiez à Las Vegas » (la classe ultime du journaliste). « The Cooler » (paf, la classe de l’acteur, dans les dents). « Oui, c’est ça… » « C’est chouette, on a encore du boulot tous les deux. » C’est moi où il sous-entend que pour moi c’est un miracle ? Je minimise « mouais, mais j’ai laissé tomber le cinéma pour la télé… » « Moi aussi. » Ah ouais, tiens… Bon, ça commence bien. Pour flatter son égo, je lui dit qu’on va faire son portrait dans l’Hebdo Séries. Et c’est parti. William est un posé, pas une mitraillette, mais il tient la route. Et il est fan de The Office. Pour le style négligé, et parce que c’est un super acteur, on lui met un 7/10.

12h00. Patrick Duffy est en retard, alors on prépare un titre du genre « Who shot Bobby ? » On décide de réduire l’interview, de ne faire que 5 minutes. L’angoisse. Et puis là, paf, Duffy est une machine. Un de ces Terminators de l’interview qui vous répondent à vos 9 questions en une respiration. En 5 minutes j’ai de quoi faire une émission entière, avec du rab. Chapeau l’artiste, on sent les 30 ans de communication télé. Patrick est mythique, et un bon client. Un 9/10 avec les félicitations du jury !

12h15. Au départ, on devait parler à Archie Panjabi de The Good Wife à 11h. Mais il faut la filmer (ben ouais, on fait de la télé) et elle ne veut pas qu’on la filme dans les box prévus à cet effet (voir les photos). Il faut aller dehors, sur la terrasse. Du coup, on a décalé l’heure de tournage. Archie n’a pas l’air de savoir que je note les interviewés le soir, du coup elle prend une pénalité de 2 points pour caprice de star. L’interview se passe plutôt bien, à un détail près : Archie parle tout doucement, tellement bas que je peine à entendre ses réponses… En la cuisinant un peu sur ses origines anglaises et indiennes, j’obtiens un ou deux trucs sympas. Archie est timide, étonnement discrète pour une actrice. Il fait beau, donc on est sympa. On lui met un 7, moins ses 2 points de pénalité. Elle tombe à 5/10.

13h20. L’après-midi Game of Thrones commence. On attaque avec un duo Sean Bean / Emilia Clarke. Sean est dans l’ombre. Emilia dans la lumière. A tous les sens du terme. Il a du me répondre trois fois, je n’ai pas saisi un traitre mot. Elle écarquille les yeux, s’enthousiasme, rayonne. Bon, en gros, je suis amoureux, et Sean me pourrit mon rencard. Si ça se trouve, quand on va réécouter les interviews, on va se rendre compte que ce mec est génial et que ses réponses cassent des briques. Pour l’instant, pour son absence d’efforts pour se faire comprendre, il repart avec un 3/10, et Emilia arrache un 7/10 enthousiaste, et la mention « plus jolis yeux du Festival. »

13h30. Entre deux bouts de Game of Thrones, on glisse un duo de Rookie Blue. Rien à voir. Honnêtement, la série est divertissante, mais pas indispensable, on y va donc pour la forme, en se disant qu’on verra bien. Et, évidemment, Charlotte Sullivan et Gregory Smith sont a-do-ra-bles. Réponses courtes, claires, en souriant, deux petits modèles d’efficacité. Charlotte a joué Marilyn dans The Kennedys. On y croit à mort. Elle se rêve dans Mad Men. Si on avait le portable de Matthew Weiner, on appellerait de suite. Un beau 8/10 collectif.

13h30. Re Game of Thrones, cette fois-ci Mark Addy et Mikolaj Coster-Waldau. Ils sont éveillés, mais pas franchement inspirés par ma thématique (le côté politique de GoT). On se dépatouille comme on peut. Le sujet tiendra la route, mais on comprend vite que, groupés par deux, les comédiens attendent que l’autre fasse le boulot. Au final, les acteurs du meilleur nouveau drame du moment font le minimum, quand on les attendait passionnants. Cette deuxième paires ne décroche pas mieux qu’un 6/10. On repart avec quelques regrets, mais loin d’être dégouté de Game of Thrones.

14h15. C’est parti pour la minute gosse-beau avec Jesse Williams de Grey’s Anatomy, « super content » et « super dispo » pour tout, y compris prendre la place de Patrick Dempsey quand il ira faire des mamours ailleurs. On n’a pas vraiment le temps de faire connaissance (5 minutes…), mais on remarque le détail qui tue : Jesse porte une chemise à carreaux… et des chaussures à carreaux. Du coup, il décroche le grand prix du style qui tue de ce Festival. Et un 7/10 pour les pompes et une belle tirade sur la force de la langue dans Deadwood. Quand un mec de Grey’s Anatomy vous vente les mérites de Deadwood, vous n’êtes pas venu pour rien.

15h05. Felicity Huffman est là, et nous aussi. On a lâché Desperate Housewives depuis un moment, donc on préfère lui demander ce qu’elle pense des talents de son mari, William H. Macy. Elle en parle bieeeeeen. C’est beau l’amour. Sans blagues. Et elle est fan de… The Office, comme Monsieur. Et si on faisait un crossover, « Shameless Housewives » ? Ça claquerait bien ça ! Pour le sourire et la modestie – ben oui, faire parler la vedette de son mari, et la vedette d’accepter, c’est sport — on met un 8/10 à Felicity.

15h25. Laz Alonso de Breakout King est là. Qui ? Laz Alonso, en gros le héros de la nouvelle série des gars de Prison Break, qui parle de mecs qui s’évadent de prison et d’une équipe de prisonniers recrutés pour choper ceux qui s’évadent. Le Laz est costaud, ça vous coupe toutes vos envies d’évasion. Pour les biscotos, on lui offre le prix du balèze du festival (bon, c’est pas LL Cool J, mais y’a gonflette quand même). Pour les réponses, c’est l’anti Sean Bean. Après 10 minutes, on est presque sourds. Rien de transcendant, malgré la coolitude agréable du personnage. 6/10.

16h. Ça sent la quille. Plus que deux interviews. Jesse Tyler Fergusson de Modern Family est le suivant. Très chic, très calme, très intéressant. Inutile de lui bourrer le mou sur les couples gays, il y va tout seul. Un vrai pro. En plus, il bosse pour le bonus de l’Hebdo Séries, en lâchant un magnifique « j’adore The Killing, un remake de série hollandaise. » Le mec de Rookie Blue avait déclaré aimer « The Killing, une série suédoise. » C’est danois, mais on aime bien quand les acteurs se plantent en faisant genre de regarder les séries du câble. 8/10.

16h10. La der des ders. Les deux larrons de Esprits Criminels, Thomas Gibson et Matthew Gray Gubler, font équipe. On s’y attendait, on a le droit à un numéro de cirque gratos. Gubler est incontrôlabe, Gibson en fait des tonnes dans l’humour pince sans rire. Et insiste : « sur le plateau, on se fend la gueule en permanence. Sauf quand ça tourne. » Aaahhhh ouais, c’est donc ça l’explication : si je m’emm… aussi sec devant Esprits Criminels, c’est parce que la super série se cache entre les prises ! Une suggestion : ces deux là devraient faire une comédie. Ils sont marrants. Comme on aime les mecs marrants, on leur donne un beau 9/10 de sympathie. Par contre, ils m’ont ruiné ma dernière interview, et du coup écopent d’un 4/10 pour non respect du sérieux journalistique…

Voilà, c’était tout pour cette année. Demain, retour Paris, Hebdo Séries… et la suite bientôt.

Ah, la bonne blague. Après deux jours bien pourris passé à Monaco-Pas-de-Calais, sous la pluie et les nuages, il fait enfin beau. Pile le jour où tout le monde croule sous les interviews. Par un heureux effet des calculs des différentes forces en présence (studios et organisateurs), la majorité des journalistes s’est retrouvé dans les interviews jusqu’au cou ce jeudi. Nous (Niels n’a pas encore démissionné au cadrage), on a réussit à respecter notre emploi du temps. Du coup, on est super contents. D’avoir réussi à tenir notre planning. Pour la tenue de route des clients de la journée, voici :

 

10h. Bonnie Bedelia, la matriarche de Parenthood, arrive avec un peu de retard, mais c’est la politesse à Hollywood. Faut savoir se faire désirer. La veille, on m’avait prévenu : « elle s’emmerde sévère, genre je regarde ma montre et je baille. » On flippe donc sévère, et on enlève la blague sur Bruce Willis – elle jouait sa femme dans les Die Hard. Elle arrive donc à la bourre, s’assoie, et avale un truc verdâtre dans lequel je ferais même pas un bain de pieds – des vitamines sans doute, pour tenir le marathon d’interviews. J’attaque sur l’image de la famille à la télévision américaine… et elle répond super bien. Souriante, concentrée, polie. Bien bien. Pas du tout la c… redoutée. Du coup, de si bonne heure, on sort déjà un beau 7/10.

 

11h30. On l’attendait, on l’a, on est ravi. William H Macy est dans la place, cheveux au vent, sympa comme tout. Je lui rappelle qu’on s’est croisé il y a dix ans pour euh… « ce film où vous étiez à Las Vegas » (la classe ultime du journaliste). « The Cooler » (paf, la classe de l’acteur, dans les dents). « Oui, c’est ça… » « C’est chouette, on a encore du boulot tous les deux. » C’est moi où il sous-entend que pour moi c’est un miracle ? Je minimise « mouais, mais j’ai laissé tomber le cinéma pour la télé… » « Moi aussi. » Ah ouais, tiens… Bon, ça commence bien. Pour flatter son égo, je lui dit qu’on va faire son portrait dans l’Hebdo Séries. Et c’est parti. William est un posé, pas une mitraillette, mais il tient la route. Et il est fan de The Office. Pour le style négligé, et parce que c’est un super acteur, on lui met un 7/10.

 

12hOO. Patrick Duffy est en retard, alors on prépare un titre du genre « Who shot Bobby ? » On décide de réduire l’interview, de ne faire que 5 minutes. L’angoisse. Et puis là, paf, Duffy est une machine. Un de ces Terminator de l’interview qui vous répondent à vos 9 questions en une respiration. En 5 minutes j’ai de quoi faire une émission entière, avec du rab. Chapeau l’artiste, on sent les 30 ans de communication télé. Patrick est mythique, et bon client. Un 9/10 avec les félicitations du jury !

 

12h15. Au départ, on devait parler à Archie Panjabi de The Good Wife à 11h. Mais il faut la filmer (ben ouais, on fait de la télé) et elle ne veut pas qu’on la filme dans les box prévus à cet effet (voir les photos). Il faut aller dehors, sur la terrasse. Du coup, on a décalé l’heure de tournage. Archie n’a pas l’air de savoir que je note les interviewés le soir, du coup elle prend une pénalité de 2 points pour caprice de star. L’interview se passe plutôt bien, à un détail près : Archie parle tout doucement, tellement bas que je peine à entendre ses réponses… En la cuisinant un peu sur ses origines anglaises et indiennes, j’obtiens un ou deux trucs sympas. Archie est timide, étonnement discrète pour une actrice. Il fait beau, donc on est sympa. On lui met un 7, moins ses 2 points de pénalité. Elle tombe à 5/10.

 

13h20. L’après-midi Game of Thrones commence. On attaque avec un duo Sean Bean / Emilia Clarke. Sean est dans l’ombre. Emilia dans la lumière. A tous les sens du terme. Il a du me répondre trois fois, je n’ai pas saisi un traitre mot. Elle écarquille les yeux, s’enthousiasme, rayonne. Bon, en gros, je suis amoureux, et Sean me pourrit mon rencard. Si ça se trouve, quand on va réécouter les interviews, on va se rendre compte que ce mec est génial et que ses réponses cassent des briques. Pour l’instant, pour son absence d’efforts pour se faire comprendre, il repart avec un 3/10, et Emilia arrache un 7/10 enthousiaste, et la mention « plus jolis yeux du Festival. »

 

13h30. Entre deux bouts de Game of Thrones, on glisse un duo de Rookie Blue. Rien à voir. Honnêtement, la série est divertissante, mais pas indispensable, on y va donc pour la forme, en se disant qu’on verra bien. Et, évidemment, Charlotte Sullivan et Gregory Smith sont a-do-ra-bles. Réponses courtes, claires, en souriant, deux petits modèles d’efficacité. Charlotte a joué Marilyn dans The Kennedys. On y croit à mort. Elle se rêve dans Mad Men. Si on avait le portable de Matthew Weiner, on appellerait de suite. Un beau 8/10 collectif.

 

13h30. Re Game of Thrones, cette fois-ci Mark Addy et Mikolaj Coster-Waldau. Ils sont éveillés, mais pas franchement inspirés par ma thématique (le côté politique de GoT). On se dépatouille comme on peut. Le sujet tiendra la route, mais on comprend vite que, groupés par deux, les comédiens attendent que l’autre fasse le boulot. Au final, les acteurs du meilleur nouveau drame du moment font le minimum, quand on les attendait passionnants. Cette deuxième pair ne décroche pas mieux qu’un 6/10. On repart avec quelques regrets, mais loin d’être dégouté de Game of Thrones.

 

14h15. C’est parti pour la minute gosse-beau avec Jesse Williams de Grey’s Anatomy, « super content » et « super dispo » pour tout, y compris prendre la place de Patrick Dempsey quand il ira faire des mamours ailleurs. On n’a pas vraiment le temps de faire connaissance (5 minutes…), mais on remarque le détail qui tue : Jesse porte une chemise à carreaux… et des chaussures à carreaux. Du coup, il décroche le grand prix du style qui tue de ce Festival. Et un 7/10 pour les pompes et une belle tirade sur la force de la langue dans Deadwood. Quand un mec de Grey’s Anatomy vous vente les mérites de Deadwood, vous n’êtes pas venu pour rien.

 

15h05. Felicity Huffman est là, et nous aussi. On a lâché Desperate Housewives depuis un moment, donc on préfère lui demander ce qu’elle pense des talents de son mari, William H. Macy. Elle en parle bieeeeeen. C’est beau l’amour. Sans blague. Et elle est fan de… The Office, comme Monsieur. Et si on faisait un crossover, « Shameless Housewives » ? Ça claquerait bien ça ! Pour le sourire et la modestie – ben oui, faire parler la vedette de son mari, et la vedette d’accepter, c’est sport, on met un 8/10 à Felicity.

 

15h25. Laz Alonso de Breakout King est là. Qui ? Laz Alonso, en gros le héros de la nouvelle série des gars de Prison Break, qui parle de mecs qui s’évadent de prison et d’une équipe de prisonniers recrutés pour choper ceux qui s’évadent. Le Laz est costaud, ça vous coupe toutes vos envies d’évasion. Pour les biscotos, on lui offre le prix du balèze du festival (bon, c’est pas LL Cool J, mais y’a gonflette quand même). Pour les réponses, c’est l’anti Sean Bean. Après 10 minutes, on est presque sourds. Rien de transcendant, malgré la coolitude agréable du personnage. 6/10.

 

16h. Ça sent la quille. Plus que deux interviews. Jesse Tyler Fergusson de Modern Family est le suivant. Très chic, très calme, très intéressant. Inutile de lui bourrer le mou sur les couples gays, il y va tout seul. Un vrai pro. En plus, il bosse pour le bonus de l’Hebdo Séries, en lâchant un magnifique « j’adore The Killing, un remake de série hollandaise. » Le mec de Rookie Blue avait déclaré aimer « The Killing, une série suédoise. » C’est danois, mais on aime bien quand les acteurs se plantent en faisant genre de regarder les séries du câble. 8/10.

 

16h10. La der des ders. Les deux larrons de Esprits Criminels, Thomas Gibson et Matthew Grey Gubler, font équipe. On s’y attendait, on a le droit à un numéro de cirque gratos. Gubler est incontrôlabe, Gibson en fait des tonnes dans l’humour pince sans rire. Et insiste : « sur le plateau, on se fend la gueule en permanence. Sauf que ça tourne. » Aaahhhh ouais, c’est donc ça l’explication : si je m’emmerde aussi sec devant Esprits Criminels, c’est parce que la super série se cache entre les prises ! Une suggestion : ces deux là devraient faire une comédie. Ils sont marrants. Comme on aime les mecs marrants, on leur donne un beau 9/10 de sympathie. Par contre, ils m’ont ruiné ma dernière interview, et du coup écopent d’un 4/10 pour non respect du sérieux journalistique.

Voilà, c’était tout pour cette année. Demain, retour Paris, Hebdo Séries… et la suite bientôt.

7 commentaires pour “Monaco, jour 3”

  1. “Patrick Duffy : Un de ces Terminators de l’interview qui vous répondent à vos 9 questions en une respiration. Chapeau l’artiste, on sent les 30 ans de communication télé.”

    Ou le gars qui a joué dans L’homme dans l’Atlantide ;-)…

  2. Merci pour tes résumés cette semaine!
    Très intéressant et plaisant à lire.
    ++

  3. Le côté politique de GoT? Tu m’étonnes..A part que GRR Martin ait pris les rois maudits et l’histoire des royautés franco-anglaise, je ne sais pas s’ils s’attendaient à celà les pauvres! 🙂

  4. So Thomas and Matthew ruined your interview? I’m tempted to say: “served you right!” 😆

    I’ve been checking what you have wrote so far about the series and by now I’m sorry to say that you’ve got it all wrong. This show is not about the criminals; it’s about the people that compromise their integrity and sanity to catch them, and it’s about the victims, not matter their background or their choices, that get caught in the horrible fantasies of those monsters and usually have enough agency to fight for their lives. And the most important thing, this show has its feet firmly planted in reality, even if as usual, reality is worse, way worse than fiction will ever be.

    PS. Sorry for the English, but my French is not good enough to wrote in it 😉

  5. Je suis d’origine indienne. Je voulais savoir ce que en un petit résumé, Archie Punjabi à dit sur ses origines svp.
    D’ailleurs, juste un mot sur son nom, car Punjabi désigne une langue. Comme si un Français s’appelait, Mr Pierre Français. Vous voyez.

    Aussi je voulais savoir si vous avez posé des questions politiquement incorrect à Emilia Clarke au sujet de ces scènes très chaude dans GOT. Si ces scènes étaient faciles à tourné et si elle ne croyait pas sur les plateaux de Starz par hasard.

  6. Je n’ai pas parlé des scènes de sexe avec Emilia Clarke, car ce n’était pas mon sujet. Pour ce qui est de Archie Panjabi (avec un “a”), je en me souviens pas exactement de ce qu’elle a dit, mais nous avons beaucoup parlé du fait que Slumdog millionnaire à eu un impact certain sur la représentation des Indiens à la télé US, et sur le fait que bcp de ces acteurs ne sont pas “type castés”, mais sont avant tout dans des rôles de citoyens américains, pas d’immigrés…

  7. Alors là , Pierre, je me suis trop vite précipité sur le nom de Archie. My Bad.
    J’ai pas fait gaffe avec le ‘a’. Alors, tout ce que j’ai dit précédemment ne s’applique pas bien sûr.

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