Nihongo o hanashimasu ka ? Parlez-vous japonais ? Les séries télé, elles, semblent avoir pris des cours de langue nippone ces dernières années. La mode est arrivée par Heroes et son geek tokyoïte Hiro, il y a un peu plus de trois ans. Des scènes entières de la série apparaissent alors en V.O, simplement accompagnées de sous-titres. Impensable il y a quelques années, dans un univers télévisuel où le confort du client, habitué à sa langue maternelle, était roi. Il y a deux semaines, rebelote. Cette fois-ci, c’est une autre série chargée en héroïsme qui se risque au japonais, Flashforward. Un épisode entier nous amène à Tokyo, où un Américain cherche la jeune Japonaise qui, selon lui, changera sa vie (la série met en scène une humanité consciente de son futur six mois à l’avance). La semaine suivante, c’est à Hong-Kong que Flashforward posera ses valises. Lost, avec ses deux héros Coréens, a elle aussi un pied en Asie… Lire la suite…
lire le billetAvec un titre pareil, si je n’ai pas votre attention ce jour, je ne l’aurai jamais. C’est à peu près ce que doivent se dire les chaînes de télé britanniques, américaines et australiennes qui se sont lancé ces dernières années dans des projets de séries sur le « plus vieux métier du monde », chacune à leur façon. Il y a d’abord eu la britannique Journal Intime d’une Call Girl (voir mon article sur le débat que la série a provoqué outre-Manche), puis l’australienne Satisfaction, plus confidentielle (sur Paris Première chez nous), et enfin, cette année, l’américaine Hung, la seule à véritablement répondre à la provocation du titre de ce post… et la meilleure des trois. Lire la suite…
lire le billetLa diffusion de la seconde saison de True Blood a débutée mardi soir sur Orange Cinémax. L’occasion de revenir sur la délicieuse et ô combien intelligente métaphore que tisse la série d’Allan Ball (Six Feet Under) autour des discriminations dont souffrent les minorités aux États-Unis. Sur un des sites internet consacrés à la série, le faux blog Blood Copy, la chaîne HBO proposait l’an passé deux vidéos particulièrement savoureuses, proposant deux points de vues opposés sur le fictif « Vampire Rights Amendment », censé ajouter à la Constitution américaine des droits pour les vampires – devenus une minorité presque comme les autres dans la série. Dans chacune de ces vidéos, un panel de citoyens de sexes et d’origines diverses s’exprime sur le sujet. Le résultat est criant de réalisme (voir les vidéos). Lire la suite…
lire le billetLa frontière entre les héros de séries et les téléspectateurs est de plus en plus mince. Après Fringe, la série de J.J. Abrams, qui avait accompagné au début de l’automne un de ses épisodes d’un « twittage » live d’une partie de son casting, Misfits, nouveauté de la chaîne britannique E4 (Skins, Dead Set), passe à la vitesse supérieure. Depuis le lancement de la série, il y a un mois, ce sont carrément deux des personnages (via leurs acteurs) qui twittent lors des diffusions, via le Twitter de la série. Un procédé censé combler les ados, principale cible de Misfits, incapables de regarder la télé sans pianoter sur leur ordinateur en même temps. Lire la suite…
lire le billetPuisque le Gouvernement veut qu’on parle de notre identité nationale, parlons de celle des séries. Ça tombe bien, ces dernières semaines, les deux extrêmes de ce qui fait notre fiction s’opposent. D’un côté, les séries et téléfilms de TF1, « fédérateurs », grand public, soi-disant si chers à la fameuse ménagère. Exemples : Camping Paradis ou Père et maire. De l’autre côté, Canal+ et ses séries novatrices, complexes, exigeantes, mais qui, ô bonne surprise, marchent. En l’occurrence, Braquo et Pigalle, la nuit. Entre les deux camps, un fossé, un gouffre, un canyon, que dis-je un océan. Et pourtant… Lire la suite…
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