Les donneurs de leçon du foot français

Au fond, elle n’est pas si mal, notre bonne vieille Ligue 1. Il y a du suspense, en haut et en bas, tous les ans. Elle laisse leur place à des talents différents (Hazard, Civelli, Ochoa). Non, ce qui est de plus en plus insupportable, en fait, ce sont les têtes pensantes du foot français. Des donneurs de leçons qu’on voit semaine après semaine sur les écrans télé, et qui commencent à nous saouler.

Tout est parti d’une scène d’environ une minute lors du “debrief” du Canal Football Club, juste après le match nul (1-1) entre Rennes et Lyon. Une prise de bec entre deux des plus belles têtes à claque du foot français, Jean-Michel Aulas, président de l’OL, et Pierre Menès, éditorialiste de la chaîne cryptée.

Que retenir de l’épisode ? Que Pierre Menès “gêne tout le football français” avec ses remarques, comme le dit JMA ? Hum hum. Finalement, c’est peut-être le rappel “perfide-mais-qui-fait-toujours-plaisir” du médiocre parcours de Menès comme dirigeant au Stade de Reims qui restera. Pas génial, pour deux gars qui nous sont présentés comme faisant autorité dans leur domaine. En fait, c’est bien là le problème du foot français. L’espace semble pollué par une ribambelle de clowns tristes donneurs de leçons. Des types qui, de temps en temps, nous arrachent un sourire avec une punchline qui claque, mais dont la plupart des saillies nous procure autant d’excitation que la campagne présidentielle. Voici notre Top 5.

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Le résumé anticipé du PSG 2011-2012

“Ma, avec un costard commé ça, jé n’allais quand même pas faire jouer Papus Camara”

Le PSG et son nouveau proprio qatari font sauter la banque cet été, avec un mercato de plus de 80 millions d’euros. De quoi promettre un beau merdier si les résultats ne suivent pas. PDPS vous raconte donc en avant-première la saison (presque) imaginaire du club de la capitale.

Il ne manquait plus que la starlette argentine cheveux au vent pour boucler un recrutement estival comme la France n’en avait plus vécu depuis un paquet d’années.  Javier Pastore arrive au PSG pour 42 millions d’euros, hors bonus. Le milieu de Palerme est la huitième recrue du club parisien (la dernière?), qui se pose comme le nouveau gros méchant de la Ligue 1. C’est bien connu, en France, on n’aime pas l’argent, et encore moins quand il ne vient pas de chez nous. Autant dire qu’une grosse cible est posée sur le club, et que tout autre place que la première -voire qu’un quadruplé Ligue 1 – coupe de France – coupe de la Ligue – Europa League- sera considérée comme un échec. La bonne nouvelle, c’est que Paris a aussi un potentiel pour bien nous faire rigoler.

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