La liste des 23 en course pour le Ballon d’or a été dévoilée ce lundi. Les années passent et le prix perd de sa saveur. Aucune surprise ou presque, principalement des attaquants et des joueurs des deux grands clubs espagnols, à croire que le jury ne regarde que Madrid-Barcelone pour faire ses choix.
On remarque également une prime certaine à la médiatisation, avec des Balotelli ou Neymar sélectionnés, alors qu’ils ont encore tout à prouver. L’année dernière, il n’y avait pas de Français, il y en a un en 2012, Benzema. C’est gentil, mais on n’est même pas sûr que nous on l’aurait sélectionné. On est méchants ? Oui, c’est lundi. Voici donc comment le service de com’ a fait le boulot.
lire le billetEt un, et deux, et trois ballons. Jolie journée que ce lundi 10 janvier, qui a vu la remise de trois prix. Un premier – le principal, le Ballon d’Or, par France Football et la FIFA à Léo Messi – et deux, plus amusants – les ballons de plomb et d’eau fraîche – par le site Internet satirique Les Cahiers du Football.
“Le nouveau trophée FIFA Ballon d’Or est-il un inutile et superficiel coup marketing?” se demandait en novembre Aurélien Le Génissel dans un article de Slate. S’il récompense des joueurs formidables – mais nous savions déjà qu’ils étaient bons – en terme de suspense, il a été d’un total désintérêt, à part en Catalogne. Tout a été dit ou presque sur la nouvelle formule et sur le Ballon d’Or en général. Résumons vite mais bien: c’est une récompense pour Footix, tous ceux qui ne retiennent de 2010 que le but d’Iniesta en finale de Coupe du monde. Les seules personnes qui ont encore le droit de s’enthousiasmer pour cette récompense, ce sont les enfants. A cet âge, on a toujours besoin d’idoles et de cartes Panini plus valorisées dans les cours de récré.
lire le billetAurélien Le Genissel est un fan du Real Madrid habitant à Barcelone, et troll à ses heures perdues. Quelques heures avant l’obtention de son deuxième Ballon d’Or consécutif par Leo Messi, il nous livrait son plaidoyer en faveur de Xavi Hernández, patron du milieu de terrain du FC Barcelone et de l’équipe d’Espagne.
Dans quelques heures, à Zurich, le monde du football connaîtra enfin le gagnant de la première édition du Fifa Ballon d’Or. Un trophée qui va partir en Espagne puisque les trois finalistes, Iniesta, Xavi et Messi, jouent au F.C Barcelone. Andrés Iniesta est le grand favori et la Gazzetta dello Sport a même anticipé sa victoire. Pourtant, cette décision serait injuste. Même si Don Andrés reste un énorme joueur, il ne mérite pas (encore?) de remporter le trophée. Vu que les critères du Ballon d’Or restent (pour être gentil) fluctuants, volatiles, injustes et kafkaïens, chacun pourra choisir son chouchou. Le mien reste, sans discussion, Xavi Hernández. Et voici quelques raisons, subjectives, arbitraires et pleines de mauvaise foi, pour étayer ma position.
lire le billet