Dans les usines chinoises, la paie et les protestations augmentent. C’est bon pour la Chine et pour l’économie mondiale.
Le travail bon marché a permis de bâtir le miracle économique chinois. Ses ouvriers travaillent dur pour un coût très inférieur à celui de leurs homologues américains ou allemands. Tout en bas de l’échelle, une population migrante estimée à 130 millions de personnes vient travailler dans les villes champignons pour 1.348 yuans par mois en moyenne l’année dernière. Cela représente 197 $, soit un moins de 20 % du salaire moyen aux États-Unis. Mais, cela représente une hausse de 17 % par rapport à l’année précédente ? L’économie chinoise a rebondi, les salaires ont suivi. Sur les côtes, là où se trouvent les usines qui travaillent pour l’exportation, les patrons ont du mal à trouver des ouvriers et les ouvriers s’impatientent. Résultat, une vague de grèves a déferlé dans l’atelier du monde.
Lire la suite sur The Economist.com (29.07.10). The rising power of the Chinese worker