En filigrane du dernier film d’Olivier Assayas se dessine un partenariat avec la maison Chanel. Pour le réalisateur, ce choix était en parfaite adéquation avec son personnage d’actrice. Il dit « Je disposais de peu de scènes pour imposer mon personnage central de Maria Enders – une comédienne à la notoriété internationale -, son statut d’icône, y compris dans la mesure où parfois il lui pèse. L’associer très tôt dans le récit à une maison comme celle de Chanel était un raccourci assez évident. Elle dit une forme de glamour et d’exigence, qu’on identifie à la femme française et au rayonnement mondial de celle-ci. » Ainsi Juliette Binoche porte une robe de mousseline de soie noire rebrodée, un modèle haute couture et des boucles d’oreilles « Fontaine » en or et diamants. Le maquillage n’est pas en reste avec le teint, le blush et pour les lèvres le crayon Bois de rose et le Rouge Coco Shine Secret (N°85). Chloé Grace Moretz porte une robe en tweed chiné bleu et blanc Chanel.
Mais le soutien de Chanel ne s’est pas limité à l’apparence, la maison a aussi joué un rôle de mécène dans une réalisation faite en 35mm.
Dans l’histoire de la maison, Coco Chanel eut des liens étroits avec le cinéma. Il y eut même un épisode de création de costumes à Hollywood pour la Metro Goldwyn Mayer (Tonight or never avec Gloria Swanson , The Greeks had a Word for them,…). Mais c’est en France que la créatrice établit des liens avec des cinéastes comme Renoir et Visconti. Robert Bresson a lui réalisé des photos pour une collection de joaillerie. Beaucoup d’actrices s’habillèrent en Chanel : Marlene Dietrich, Greta Garbo et parmi les « Françaises » : Romy Schneider, Jeanne Moreau (qui fut aussi habillée pour Les amants de louis Malle par Coco Chanel).
Au double C un troisième, cinéma.