Le critique et le fan de séries en général trouvent dans la traduction des œuvres étrangères moult matière à se tordre les organes digestifs – de rire, bien souvent. Dernier constat à la c… mais indéniablement révélateur de l’admirable niveau de ceux qui décide de renommer les séries d’ailleurs, la récurrence du mot « mystères. » Après avoir chroniqué Les Mystères de Haven (sur NT1, SyFy ayant la bonne idée de se contenter de Haven), Les Mystères de l’Amour (TMC) et visionné la même semaine Les Mystères de Lisbonne (bon, là c’est le titre original), je viens d’apprendre qu’il me faudra écrire sur Les Mystères d’Eastwick (bientôt sur TF1). D’où rire, et post. Lire la suite…
lire le billetSignature, la nouvelle série de Hervé Hadmar et Marc Herpoux, les créateurs des Oubliées et Pigalle, la nuit, débute vendredi soir sur France 2. On reparlera ici très vite de cette histoire tournée sur l’île de la Réunion, sur un enfant sauvage, Toman, témoin du meurtre de ses parents et devenu assassin (Sami Bouajila). Mardi prochain, nous nous arrêterons de manière plus critique sur cette œuvre ambitieuse mais — selon moi — imparfaite. En attendant, ses créateurs reviennent sur les séries qui ont influencé (de près ou de loin) leurs trois œuvres — à commencer par la dernière. Lire la suite…
lire le billetOn a beaucoup débattu de la fin de Lost, de nos colères, de nos déceptions, de ce qu’on avait compris ou pas, des mystères non résolus et de la symbolique de cette histoire de dingues. On l’a fait avec nos yeux, chacun interprétant les événements de l’île à la lumière de sa sensibilité et de son savoir. Il n’y a de fait aucune analyse sotte. Chaque téléspectateur s’approprie Lost comme bon lui semble. C’est aussi en cela que cette série a été si puissante. Reste qu’à lire Les mêmes yeux que Lost, analyse passionnante de l’écrivain et vidéaste Pacôme Thiellement, on se dit que deux ou trois choses nous ont échappées dans la série de Damon Lindelof et Carlton Cuse, qui en font une œuvre encore plus puissante, encore plus fascinante, encore plus étonnante. Lire la suite…
lire le billetVous êtes patron d’une PME, et fan de Mad Men ? Vous pouvez désormais arranger vos bureaux exactement comme dans la série. Lundi dernier, un geek en puissance s’est amusé à dessiner, via un logiciel de simulation en 3D, les bureaux de Sterling Cooper Pryce Draper, la boîte de pub des fameux mad men (dans la quatrième saison). Une excellente idée, aussi amusante qu’inutile, mais qui a sans doute nécessité de sa part un travail minutieux d’observation — on remarque notamment qu’il a remarqué une pièce vide, qu’il appelle avec beaucoup d’humour “réserve à whisky.” S’il a rarement atteint une telle perfection, l’art de la cartographie sérielle n’est pas une nouveauté. Voici quelques-uns des plus beaux spécimens de plans et autres cartes des univers de nos séries préférées. Lire la suite…
lire le billet“From the network that brought you Twin Peaks.” C’est par ces mots ô combien casse-gueule que débute la bande annonce de Happy Town, diffusé depuis la semaine dernière sur ABC. “Par la chaîne qui vous a offert Twin Peaks.” Ce genre de périphrase est une habitude dans la promotion sérielle, une manière de sous-entendre que la série qu’on s’apprête à voir nous ravira autant que celle à laquelle on fait référence. Si ABC a pu pondre Twin Peaks, alors pourquoi Happy Town serait-elle moins bonne ? Un petit jeu de référencement aussi subtil qu’un Hulk au pays des Schtroumpfs, qui débouche bien souvent sur une comparaison fatale pour le nouveau-venu… Lire la suite…
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