Il est de bon ton de ne guère s’épancher sur les séries de prime time de TF1 et d’M6. Les Experts Miami en on tellement pris dans les gencives qu’Horatio n’arrive plus à articuler, NCIS domine les audiences américaines dans l’indifférence critique quasi totale, Esprits Criminels est taxée de voyeurisme quand il ne fait pas le plaisir – coupable – des amateurs de serial killers… Seul House fait à peu près l’unanimité. Quid du Mentalist, qui truste les meilleures audiences et les couv’ des magazines télé ? Il profite de l’aura de Bruno Heller, autrefois créateur de Rome, et, encore une fois, d’une certaine indifférence critique. Puisqu’on ne me le demande pas, j’ai décidé de vous donner mon avis sur le regard de cocker le plus charmeur des séries, le roi de la mèche en place et de la question qui n’a rien à voir t’as vu comme je t’embrouille. Lire la suite…
lire le billetDans le journalisme, il est de bon ton de s’étonner de tout. Ça donne l’air frais, et on évite de passer pour un gros prétentieux, du genre : “ben moi je l’savais.” Moi, je vais vous dire un truc : le succès du Mentalist, ça ne m’étonne pas du tout. Ne comptez pas sur moi pour vous écrire un truc du genre “l’incroyable succès” ou “le surprenant succès”, ou — bref, prenez le dico des synonymes et déclinez toute l’entrée “surprise”). Je n’aurais pas l’outrecuidance de vous dire que je savais dès l’annonce du projet que la série de CBS allait battre des records d’audience. En fait, je m’en foutais pas mal, du Mentalist. A la base. Parce qu’il suffit d’y jeter un seul coup d’œil pour piger sur le champ pourquoi Patrick Jane a dépassé la barre des 10 millions de ménag… pardon, de téléspectateurs cette semaine sur la Une (mince, je me sens vieux quand j’écris “la Une” à la place de TF1). Je vais tenter de vous prouver ça. En dix points, parce que j’aime bien les chiffres ronds. Lire la suite…
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