On a beaucoup débattu de la fin de Lost, de nos colères, de nos déceptions, de ce qu’on avait compris ou pas, des mystères non résolus et de la symbolique de cette histoire de dingues. On l’a fait avec nos yeux, chacun interprétant les événements de l’île à la lumière de sa sensibilité et de son savoir. Il n’y a de fait aucune analyse sotte. Chaque téléspectateur s’approprie Lost comme bon lui semble. C’est aussi en cela que cette série a été si puissante. Reste qu’à lire Les mêmes yeux que Lost, analyse passionnante de l’écrivain et vidéaste Pacôme Thiellement, on se dit que deux ou trois choses nous ont échappées dans la série de Damon Lindelof et Carlton Cuse, qui en font une œuvre encore plus puissante, encore plus fascinante, encore plus étonnante. Lire la suite…
lire le billetJe refaisais hier soir le tour de la liste des nouveautés à venir aux Etats-Unis, je revoyais celles déjà diffusées la semaine passée, et spéculais sur celles à venir dès ce soir… quand un constat m’a sauté aux yeux (du genre de ceux qui vous tombent dessus au moment de rédiger un post…) : Et si les séries télé américaines étaient en train de se refermer sur elles-mêmes, telle l’huître gardant jalousement la perle qu’elle a vu si patiemment grossir (…) ? Un Abrams par ci, un Wolf par là, c’est le règne des gros bonnets, et la place laissée aux petits nouveaux est de plus en plus limitée. Une garantie de sécurité en ces temps de crise économique et de crise des audiences, mais pas franchement une preuve de première fraicheur. Lire la suite…
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