52e Festival de Télévision de Monaco : Mon palmarès

Le 52e Festival de Télévision de Monte Carlo est bouclé depuis presque une semaine – depuis jeudi soir dernier, pour être précis – mais je n’ai pas encore pris le temps de dresser un petit bilan des rencontres que j’ai pu y faire. Pour ceux qui sont passés par ce blog ces deux dernières années, c’est une habitude. Je ne veux pas parler de la richesse des réponses, mais simplement de la sympathie des contacts humains… ou, si l’on veut être cynique, du savoir-faire en communication des actrices, acteurs et producteurs présents sur le Rocher. Mes prix totalement inutiles mais, je l’espère, divertissants, vont cette année à…

 

Diane Neal (Law & Order SVU). Prix de la fille qui est contente d’être là.


C’était ma première interview du festival, et ça a fait du bien. Banane maximale et rire tonitruant avec sourire émail diamant, Neal était visiblement super contente d’être là. Elle a passé la moitié de l’interview à faire des grimaces, s’est complètement lâchée sur ses réponses (avant de demander un « off the mike », comme on dit), s’est passionnée pour notre caméra… Bref, un pur moment d’euphorie. Posture ou pas, ça fait plaisir.

Gbenga Akinnagbe (The Wire). Prix du type qu’on n’avait pas reconnu.


Il jouait Chris Partlow dans The Wire, et il faut vraiment se concentrer pour s’en souvenir. Plus de petites locks, plus de barbiche, et un sourire omniprésent. Gbenga joue désormais un infirmier dans Nurse Jackie, et a incarné un pasteur dans The Good Wife. « Je veux sauver mon âme », s’amuse-t-il. Il a en tout cas bien sauvé les apparences : aujourd’hui, Gbenga ne fait plus peur aux gens dans la rue – c’est lui qui le dit.

Daniela Ruah (NCIS : Los Angeles) et Michelle Borth (Hawaï 5-0). Prix du charme féminin.


Daniela a rendu chèvre Niels, mon cadreur. Michelle m’a fait un effet bœuf. La première, simplement vêtue, vous déstabilise d’un seul regard – la faute à ses yeux vairons. La seconde, dans une robe très légère, a la grâce d’une ballerine. Les deux, souriantes, douces et attentives, n’ont rien fait pour nous faire changer d’avis. On est tombé amoureux deux fois en quatre jours, c’est déjà pas mal.

Ted Danson (Les Experts) et Nathan Fillion (Castle). Prix du charme masculin.


Danson a la classe, c’est indéniable, même derrière ses lunettes en cul de bouteille. Voix chaleureuse, patience du type qui en a vu d’autres, amabilité du vétéran bien élevé. Un plaisir pour les journalistes. Autre classe pour Fillion, charmeur comique, qui maitrise une forme de séduction humoristico-geek tout à fait unique. Danson et Fillion ont ce qu’on appelle du charisme.

Sarah Shahi (Facing Kate). Prix de la fille qui ne se prend pas la tête et ça fait du bien.


Elle est à tomber, mais elle n’en fait pas tout un plat. Dans les soirées, elle est là, elle papote, elle pose des questions, s’amuse du regard des Monégasques sur ses sorties en jogging, s’éclate. On oublierait presque qu’elle est actrice et qu’on est journaliste, et que du coup ce n’est pas juste une bonne copine. Sarah est une chouette fille un peu rock’n’roll, et je doute, au bout de quatre rencontres – dont une sur le tournage de sa série au début de l’année – qu’elle fasse semblant.

Sarah Clarke et Xander Berkeley (Nikita). Prix du couple on est content pour eux.
Quoi, cette femme-là a incarné Nina Myers dans 24 ? Impossible ! Petite voix, regard timide, sourire bienveillant, Sarah Clarke semble la gentillesse et la douceur incarnée. Son époux, Xander Berkeley, un brave type qui s’est fait exploser dans 24, est aussi calme et réfléchi. Pas seulement parce qu’ils bossent dans les mêmes séries, on est content que ces deux là se soient trouvés…

Richard Belzer (Law & Order SVU). Prix du clown.


Il bondit devant notre caméra, interrompt les interviews, tape la bise à toutes les actrices et interpelle tous les acteurs, Richard « Munch » Belzer est un gentil taré, l’original du Festival. On a beaucoup aimé sa reprise de « Like a Rolling Stones » de Bob Dylan quand il a dit bonjour à Lana Parilla – le morceau commence par « Once Upon a Time… » On ne lui en veut donc pas de s’être planté sur les dates. Le Festival du Cirque de Monte Carlo, c’est en janvier.

Josh Schwartz (Gossip Girl). Prix du mec qui a préféré ne pas venir.
On l’attendait. On l’avait croisé dans les couloirs la veille. On était impatient de lui causer de son boulot. Et puis, il n’est pas venu. Pas d’explication. Simplement « il ne vient pas, il ne veut pas bosser. » Du coup, on n’est pas content. Et on le dit. Et on regrette de ne pas pouvoir lui dire en face que Hart of Dixie, c’est naze, que Cult on ne la sent pas du tout, et que The Carrie Diaries risque d’insulter les fans de Sex & the City. Et on ne dit pas ça sous le coup de la colère, hein.

Photos : Pierre Langlais.

2 commentaires pour “52e Festival de Télévision de Monaco : Mon palmarès”

  1. Ha ha, joli palmarès!
    Et d’ailleurs, le vrai palmarès, j’ai bien l’impression que tout le monde s’en cogne, non?

  2. Daniela Ruah, on peut mourir. Je suis complètement accro à NCIS : LA en partie à cause d’elle. Damned !!

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