Les Tudors : interview Annabelle Wallis

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La troisième saison des Tudors commence demain soir sur Canal+. Autant le dire de suite, ça n’est vraiment pas ma tasse de thé. Annabelle Wallis, une actrice britannique inconnue jusqu’ici, y incarne Jeanne Seymour, la nouvelle épouse d’Henri VIII (elle mourra en mettant au jour son premier fils). Si la série est barbante (un soap en costumes avec de trop rares morceaux de bravoure), la brève discussion que j’ai pu avoir avec l’actrice au dernier Festival de Télévision de Monte Carlo, était des plus agréable. Brève, mais agréable. La voici.

On a fait meilleur mari qu’Henri VIII. Comment s’est passé votre mariage ?
(Rires). A merveille ! Il faut rappeler que si le comportement d’Henri peut choquer aujourd’hui, c’était tout à fait normal pour un roi (en français, ndlr) d’avoir des maîtresses, d’être violent, etc. Jeanne a fait avec, elle a été honorable et a su rester à sa place.

Henri a quand même décapité deux de ses femmes…
Oui, et Jeanne savait ce qu’elle risquait. Elle a donc appris à garder ses opinions pour elle. Être reine, à l’époque, signifiait être en danger de mort perpétuel, non seulement parce qu’on ne vivait pas bien vieux, mais aussi parce que toute sorte de personnes complotaient contre vous. Comme Jeanne était intelligente et a su influencer Henri, sa vie était d’autant plus menacée…

Ça n’a pas été trop dur de trouver votre place dans le casting ?
En fait, j’étais tellement submergée par ce qui m’arrivait que je n’ai pas vraiment eu le temps de paniquer ou de me poser des questions… En plus, Jonathan Rhys-Meyers est un garçon adorable, qui m’a accueilli à bras ouvert. Rien à voir avec son personnage, qui est plus dur à apprécier… (Rires)

S’habiller comme une reine, c’est un rêve de gamine, non ?
Le département costumes des Tudors est hallucinant. Immense. Il y a de vraies pièces de collection dedans, des costumes de Shakespeare in Love, de Elizabeth, etc. C’est un honneur d’enfiler ce genre de robe… mais aussi un supplice. Ces costumes pèsent des tonnes. Pour bouger, pour se déplacer, c’est épuisant.

Les Tudors, ce n’est pas franchement l’Histoire à la lettre. Où vous êtes-vous positionné sur ce point ?
J’ai fait un peu de recherche. C’est important de respecter autant que possible la réalité historique, mais le maître de ce que vous faites, c’est le scénariste. Dans la série, Jeanne est censée incarner l’opposé total d’Anne Boleyn. Il faut qu’on l’aime de suite.

Un mot sur la troisième saison ?
Henri est très fatigué. Il vient de décapiter sa femme. Son pays est en crise. Il est vulnérable. Il a perdu sa voie, et Jeanne va l’aider à se relever. Je pense que c’est la saison la plus positive jusqu’ici…

Les Tudors, saison 3, sur Canal+ chaque dimanche à 20h45 (8 épisodes, trois par soirée, donc pendant trois semaines).

Image de Une : Les Tudors, Showtime / Canal+

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