La transcription des noms de famille en japonais est un véritable casse-tête. La tradition en études japonaises est de respecter la règle consistant à faire apparaître le patronyme avant le prénom. Ainsi on dira Kitano Takeshi ou Kan Naoto et non l’inverse comme cela se fait dans la presse. C’est aussi une manière d’introduire le lecteur à un aspect de la culture japonaise qui veut que le groupe apparaisse toujours avant l’individu.
L’ordre peut être ainsi différent d’une publication à l’autre. De plus, il est souvent difficile de repérer rapidement les patronymes japonais et de s’en souvenir. J’ai fait le choix pour ce blog d’utiliser des majuscules pour le nom de famille, par souci de clarté. C’est une méthode de transcription rare, mais utilisée par certains japonologues. C’est la cas par exemple de Bernard Bernier dans Capitalisme, société et culture au Japon, un des meilleurs ouvrages en français sur le Japon.
La transcription du japonais a été faite selon la méthode Hepburn. Le e en japonais se prononce « é » (comme dans anime); le u se prononce « ou » (samurai); le sh se prononce « ch » (comme dans les célèbres sushi et sashimi); Quand au ch, il se prononce « tch »; Le r est fortement roulé et se prononce comme un « l » (par exemple, Chihiro se prononce Tchihilo, le h étant aspiré.) Un accent circonflexe placé sur une voyelle indique qu’elle est allongée (Tôkyô). Ajoutons que les sons un et in se prononcent respectivement « oune » et « ine ».