Stéphane Rolland

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Après quelques années chez Jean-Louis Scherrer Stéphane Rolland ouvre sa maison de couture en 2007. Depuis ses débuts il a opté pour une couture avec des accents de modernité qui se  traduisent par un travail sur la construction et la géométrie plus que dans la surcharge d’éléments. Des formes amples, des découpes géométriques construites et du flou drapé, enroulé. Des couleurs franches : blanc, orange, beige… Autour des tenues, quelques détails travaillés : cuir, paillettes (modérément) et bijoux volumineux. Effets de géométrie variable, tourbillon de plissés, encolures bénitier, effets de cape et parfois une pointe d’asymétrie. Le blanc immaculé est juste souligné d’or tandis que le noir s’exprime en découpes géométriques.

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Alexandre Vauthier

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Membre invité, Alexandre Vauthier (formé chez Mugler et Gaultier) demeure fidèle aux années 80 et aux silhouettes construites et épaulées. Des tailleurs, mais surtout des robes où le flou s’organise en drapés. Jeux de décolletés, blouses vaporeuses, effets de transparence en découpes géométriques. Un bel imprimé avec jeu de carreaux et de perspective se dessine un peu dans l’esprit d’Esscher.

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Pour le soir brillent lamé et paillettes (petite cape dorée).

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Des coupes parfois asymétriques osent des ouvertures sur le corps, la jambe.

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Au quotidien Alexandre Vauthier est l’invité des Trois Suisses avec notamment une veste de smoking, une ceinture or et une robe rouge structurée.

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Christian Dior

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Magnifique ! La dernière collection haute couture de John Galliano pour Christian Dior opère une synthèse réussie entre nostalgie et créativité. Des souvenirs de la silhouette historique de la maison Dior (la jupe démesurée du tailleur bar) s’intègrent au superbe travail sur les volumes savamment modulés par le créateur. La taille de guêpe est soulignée d’une ceinture en croco, presque brute. Une subtile palette de couleurs orchestre dégradés et camaïeux de tons dans de savants bains de couleurs voilés de tulles. Du rouge au noir, le manteau de soie enveloppe avec grâce la silhouette.

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La collection rend hommage à René Gruau par l’écho au dessin, aux dégradés de couleurs, effets de gouaches, lavis, jeu de clair-obscur. La mine de plomb, avec les traits acérés du dessinateur, se traduit dans des coupes parfaites, géométriques, en volumes. Impressions fauves ; riche palette : sienne, gris, rouge, mauve…, dégradé de plumes blanches et beiges.

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Cerise sur les coiffures rétro : de petits bibis de Stephen Jones en tissus ou plumes. Maquillage et coiffures ajoutent à l’unité : bouche rouge vinyle très sexy et ondulations (capillaires) de stars hollywoodiennes. Un exquis travail de couture et une création en majesté.

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Maison Martin Margiela

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Fan de la ligne artisanale, je suis. J’aime l’idée de la récupération, mais qui ne tombe (sombre) pas dans le baba bobo peace & love. L’artisanal de la maison Martin Margiela s’apparente à la couture avec le travail minutieux des assemblages, de couture des éléments dont chaque modèle indique le nombre d’heures nécessaires à la fabrication. Particulièrement joyeuse et colorée, cette saison rend hommage aux fleurs.

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Uns silhouette aux fleurs découpées replonge un peu dans le flower power (boléro 23 heures et pantalon 17 heures). Une robe en tissu imprimé voit son motif prolongé par le biais de paillettes des mêmes couleurs, découpées dans des sacs plastiques, un astucieux travail (71 heures). Une magnifique chemise à fleurs liberty s’étend en volumes et prend une ampleur quasi démesurée (69 heures). Des foulards bandanas s’enroulent en boutons de fleurs cousus et appliqués sur une veste (83 heures). Retravaillées avec un subtil dégradé de couleurs, des guirlandes de fleurs se métamorphosent en un col majestueux (120 heures). Pull torsades en bandanas pour un original travail de tressage (53 heures). Le tissage comme un jeu d’enfants avec des bandes qui se croisent, horizontales et verticales, pour une robe de cocktail au devant plat (106 heures). Une collection inventive et créative.

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Christophe Josse

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Désormais membre à part entière de la Haute Couture depuis cette saison, Christophe Josse a qualifié sa collection de techno impressionniste. Son inspiration a vagabondé autour de la photographie : Heinrich Kühn aux tirages quasi picturaux et pour le XXème siècle Bruce Weber avec ses communiantes haïtiennes. Deux mondes en légèreté se rejoignent autour du blanc majeur avec quelques touches de pastels et un zeste de noir. Un mélange de technologie (broderies inox, néoprène,…) mixée à une tradition couture de détails brodés, de plumes… Une silhouette légère, menue, aérienne et des essais de construction déstructurée.

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Looking for number five ?

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Un polar, une parodie, des clins d’oeil, Poupoupidou (film de Gerald Hustache-Mathieu) annonce la couleur avec ses faux airs de Marilyn. Présentatrice météo et égérie du fromage Belle du Jura, Candice Lecoeur, de son nom de scène, fleure curieusement le N°5 (Chanel).

Découverte morte à Mouthe, la ville la plus froide de France, la star locale intrigue un écrivain en mal d’inspiration. Curieusement sur la piste du chiffre 5, il va parcourir la « petite Sibérie ». S’il occupe une chambre N°5, ce nombre l’incite à choisir le même numéro à la morgue et à découvrir le corps de la jolie blonde. Les clins d’oeil au 5 se succèdent (un vinyle qui tourne portant le chiffre 5, le fantôme d’un flacon de parfum, une 504… what else ?). Du N°5 à Marilyn M. , il y a un parfum. Le parallèle avec la star américaine s’accentue : le blond platine chez la coiffeuse, un président (pas camembert), le frère du président, un anniversaire surprise où l’égérie du fromage chante Happy Birthday et tombe la robe en sac de pomme de terre. Suicide or not suicide ? Candice Lecoeur a semé des cailloux en fil rouge numérique, rosebud inconscient du passage par la case Marilyn avec juste quelques gouttes de souvenir.

Le N°5 au-delà des 5 sens, du Pentateuque, des 5 points cardinaux (en Chine), du chiffre de Shiva…, est aujourd’hui en Occident, un parfum, celui de Marilyn, le 5 de Chanel. Poupoupidou.

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Red carpet et Golden Globes

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Scarlett Johannsson en Elie Saab

La cérémonie des Golden Globes avec les Oscars donne toujours l’occasion aux actrices de se présenter dans leurs plus beaux atours… Aux Etats-Unis le long, élégant, est toujours de rigueur. La dernière cérémonie en a vu de toutes les couleurs, mais avec des propositions essentiellement monochromes où se sont distingués le vert et le rouge. L’exercice est périlleux entre la sagesse ennuyeuse et l’extravagance de mauvais goût. Point trop de froufrous et point trop de sagesse.

A découvrir quelques robes de créateurs qui défileront en couture fin janvier à Paris.

Rouge sur rouge

Ton sur ton, le choix du rouge implique de l’audace.

Yes

-January Jones habillée en Versace portait une des robes les plus originales et osées avec un bustier en découpes géométriques tandis que la robe se termine en filaments.

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January Jones en Versace Yes

No

-La robe de Vera Wang pour Christina Hendricks alourdit la silhouette  avec un amoncellement de froufrous autour du décolleté.

Vert

Si le vert n’est pas toujours apprécié des gens du spectacle par tradition (absent du théâtre), il se pose joliment sur tapis rouge dans un contraste sapin de noël.

Yes

-Angelina toujours très Jolie en robe verte Versace épaulée. Si la coupe est simple, la robe brille tout en paillettes.

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Angelina Jolie en Versace Yes

-Vert quasi bouteille pour la robe Monique Lhuillier portée par Catherine Zeta Jones. Drapée, froufrous en veux tu en voila. Peut-être très robe de bal, mais seyante et very green carpet.

Couci-couça

-Mila Kunis en vert émeraude drapé et noué de Vera Wang.

-Elisabeth Moss en Donna Karan avec une robe bustier en satin drapé.

Noir

Couleur sans risque et élégante, le noir a toujours ses adeptes.

Yes

– Halle Berry en Nina Ricci  jouait un haut bustier corseté opaque avec la légèreté d’un  bas de robe en mousseline et transparences. Very sexy.

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-Eva Longoria portait un modèle de Zac Posen dont le bas de la traîne se pose en corolle. Un décolleté tout en séduction (peut-être trop) côté face et pile une découpe originale dans le dos.

Bling

De très nombreuses robes brillent et scintillent.

Yes

-Anne Hathaway en Giorgio Armani Privé brillait avec des éclats de cristaux dans un modèle sobre, mais dont les épaules étaient très marquées, signant presque un retour aux années 80. Joliment découpé le dos rendrait presque hommage au modèle de Guy Laroche pour Mireille Darc (Le grand blond … en 1972).

Chair et corail

Sobre et chic, le rose pâle et les tons chair peuvent devenir au final un peu ennuyeux.

Oui

-Scarlett Johansson dans une longue robe chair à paillettes d’Elie Saab, manches papillon et ruban en satin noué à la taille.

Couci-couça

-Emma Stone en Calvin Klein est sage devant, mais avec un décolleté dans le dos.

-Claire Daines en rose aussi Calvin Klein, sage et sobre.

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Claire Danes en Clavin Klein

Think pink

Le rose va du pastel sobre presque chair au shocking inventé par Elsa Schiaparelli.

Yes

-Natalie Portman avait choisi Viktor & Rolf pour sa longue robe en satin drapé au détail de grande rose brodée partant du décolleté et se dessinant sur la robe.

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Natalie Portman en Viktor & Rolf Yes

-Julianne Moore ose le rose vif dans un modèle de Lanvin (Alber Elbaz) élégant et asymétrique avec un joli volume sur la manche.

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Julianne Moore en Lanvin Yes

Bleu

Yes

-Bleu nuit pour un  modèle en velours de L’Wren Scott porté par Tina Fey. Chic.

Bicolore

YES

-Tilda Swinton, jamais de fashion faux pas et toujours un style personnel pour l’actrice. Son ensemble Jil Sander jouait sur l’ambiguïté du masculin et du féminin :  haut blouse blanche et longue jupe jaune en satin.

Not so… ou même pire…

-Nicole Kidman, crème ou beige triste pour une robe Prada trop sage. On préfère la Nicole Kidman qui avec Schweppes pétille.

-Megan Fox en Armani Privé dont le haut bustier à bandes est trop compliqué.

-Michelle Williams portait une robe Valentino imprimée de motifs de fleurs et découpes de fleurs brodées. Un peu champêtre, pour la petite maison dans la prairie ?

-Ravissante pourtant, Sandra Bullock revient des chemins de Katmandou avec une robe en mousseline brodée de paillettes signée Jenny Packham.

-Jennifer Lopez, une robe blanche drapée s’ouvrant sur la jambe et une étole mousseline et paillettes, une création Zuhair Murad.

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-Aie ! Jennifer Love Hewitt ? Une  coiffure pour un mariage anglais des années 50 et une robe de mariée au décolleté bénitier de Romona Keveza (c’est qui ça ? apparemment une créatrice de New York dont la spécialité est la robe de mariée).

-Heidi Klum en Marc Jacobs ose une robe tricolore drapée, mais un peu tenue de plage.

-Helena Bonham Carter en Westwood ! On peut apprécier la talentueuse créatrice et l’actrice, mais leur association chamarrée pour les Golden Globes était un peu « lourde »  même si les deux chaussures de couleurs différentes était amusantes (vert et rouge là aussi gagnants).

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-Dentelle noire sur doublure chair de Zuhair Murad pour Christina Aguilera dans une forme sirène ultra moulante et pas forcément seyante quand la robe (amphore) s’évase. Presque « Burlesque », le pompon !

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D & D = Dutch Design

Le MOT (Museum Of contemporary art Tokyo) organise des expositions transversales parmi les plus pointues, associant notamment art, mode et design. Avec Catalysis for life, le design hollandais est à l’honneur. Si les Hollandais ont eu leur époque de gloire avec de Stijl où se retrouvent les oeuvres de  Mondrian, Van Doesburg, Rietveld…, cette période du XXème siècle relève d’un minimalisme quasi conceptuel. La nouvelle génération fait aujourd’hui preuve de fantaisie. Une des démarches qui guide ces designers s’inscrit en réaction à la surconsommation.

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Lyppen’s bag. Coll. Lyppen. Photo Ted Noten         Studio Marteen Baas The Shell 2009

Ted Noten travaille avec ironie sur la création de « bijoux ». Son installation « Ted Walk » présente, comme sur un podium de défilés, ses créations avec humour. Un  mur « Wanna swap your ring » propose aux visiteurs d’échanger leur bague. Cette participation du public prolonge le travail de « Chew your own brooch » où chacun composait sa broche en mâchant son chewing-gum ! « Wearable gold shoes », « Pig bracelet » participent à une mise en cause de la vanité humaine qui se traduit par le port d’objets, d’accessoires. Pour le designer, tout ce qu’une personne transporte peut être qualifié de bijou. Au final se dessine une critique originale et esthétiquement amusante de la vie contemporaine et de l’histoire de la joaillerie. A découvrir notamment son travail sur les « sacs », blocs d’inclusions d’objets : bagues, revolver…

Ted Noten

Si Tomoko Take est d’origine japonaise, elle travaille aux Pays-Bas et s’intéresse notamment à l’univers des sans abris. Dans une grande tente dressée les participants peuvent venir fabriquer des vêtements, signes d’un nomadisme de la pauvreté.

Tomoko Take

Maarten Baas crée des objets, mobilier notamment, aux formes puissantes et originales. Une vingtaine de ses pièces figure dans l’exposition. Les « Smoke series » ont été créées à partir de meubles baroques achetés dans des ventes publiques ou aussi de mobilier Ikea. Brûlés en surface, les meubles se découvrent une nouvelle vie, recouverts d’époxy. « Key, Chair, Be a Bookshelf » est un projet où l’objet devient étagère. Des créations étonnantes, un grand du design.

Maarten Baas

Martijn Engelbregt aborde différents projets dont « The service art project »  pour le parlement hollandais. « Neighbourshop » est un joyeux délire autour d’une boutique qui propose des cadeaux à faire à ses voisins pour s’excuser du bruit, de tout ce que l’on peut faire de désagréable… Une performance qui a un bel écho au Japon où la tradition de bon voisinage se traduit par l’offrande de soba quand on emménage. Le mot qualifie les nouilles de sarrasin et signifie également voisin.

Martijn Engelbregt

A découvrir également un Design Bazaar où les jeunes designers japonais mettent en vente leurs oeuvres.

Une réjouissante exposition au MOT de Tokyo jusqu’au 30 janvier.

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N°5

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A parfum mythique (juste quelques gouttes pour le sommeil de Marilyn), flacon mythique. Imaginé par Coco Chanel en 1921, le flacon du N°5 est simple et épuré, bloc de verre presque carré. L’étui reprend les codes de la maison avec les deux couleurs de la signature Chanel : blanc et noir. Etui blanc juste cerné d’un liseré noir, il  figure depuis des années au MOMA de New York dans la section design du musée. Au fil des ans, le flacon est presque resté à l’identique avec quelques petites modifications à peine perceptibles, ainsi l’ajout d’arêtes sur le bouchon dès 1924.

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La version parfum se termine avec le précieux baudruchage à la main et un sceau de cire désormais gravé du double C (à l’origine figurait un simple C).

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Iconique le N°5 a servi de modèle à Andy Warhol qui en a imaginé différentes versions lui donnant un statut pop qui lui va bien. Symbolique, le N°5 est né sous le chiffre 5, incarné par la cinquième proposition du parfumeur Ernest Beaux. Le signe du lion, cinquième signe astrologique, est celui de Coco Chanel ; sans oublier un défilé du 5 mai. Aujourd’hui (du 6 au 28 janvier) le N°5 s’affiche sur la façade du musée d’Orsay. Un flacon de format géant, XXL, a été composé avec un assemblage de 1200 sequins dorés pour une installation de 260m2, à découvrir en bord de Seine.

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Du bleu piscine à l’orange Hermès

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Mythique l’ancienne piscine du Lutétia fut enfin classée monument historique en 2005, elle sert aujourd’hui de cadre à une nouvelle boutique Hermès. La maison a réussi la gageure de respecter le lieu tout en lui intégrant une magnifique architecture nomade en bois.

Si le choix le plus spectaculaire est souvent celui de grands architectes qui peuvent créer ex nihilo des boutiques et laisser libre cours à leur talent, imaginer un espace dans un lieu classé se révèle plus complexe. Construite en 1935, la piscine du Lutétia a vécu des jours bleus et heureux en tant que lieu public avant de devenir l’espace de la marque Dorothée Bis qui y organisa ses défilés. Le lieu sombra ensuite, y furent même vendus des matelas. Classé, l’espace sera désormais protégé et respecté. Pour l’investir s’imposait la conservation du bassin avec ses carrelages, la colonnade autour et les balcons en ferronnerie, très art déco. Aujourd’hui au fond du bassin se dresse une architecture de bois, carcasse ouverte aux allures de tipi.

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RDAO avec l’architecte Denis Montel a choisi pour sources d’inspiration des squelettes de baleine tels que ceux que l’on voit au musée d’histoire naturelle, l’architecture nomade et le principe poétique d’un bateau construit dans une bouteille. Pour Jonas, le nouvel habitacle est constitué de huttes en frêne clair tressé, signes d’une architecture nomade et primitive. Les huttes se dressent vers la lumière prodiguée par les trois grandes verrières qui s’ouvrent sur le ciel. Si la boutique est un nouveau lieu Hermès, elle s’ouvre aussi sur la culture avec une librairie tandis que la cuisine est présente avec Le Plongeoir, un restaurant qui propose notamment 17 variétés de thés, 17 comme le numéro de la rue de Sèvres où l’ancienne piscine était située.

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