Guerlain et l’art, une longue histoire, une belle union… Cette année, cap sur une explosion de couleurs signée JonOne pour le flacon aux abeilles. Impériales, les 69 abeilles butinent le flacon désormais iconique. Né en 1853 pour une Eau de Cologne impériale à l’occasion du mariage de Napoléon III avec Eugénie de Montijo, le flacon aux abeilles est, au fil du temps, devenu un classique Guerlain, une signature.
D’origine dominicaine, JonOne est né John Andrew Perello à New York où il a grandi et a maculé ses premiers murs. Il « tague » et affectionne la ligne A du métro (ce « musée qui traverse la ville »). Il s’intéresse à l’art du passé ainsi Matisse ou Kandinsky. Aux États-Unis, il apprécie les expressionnistes abstraits, Pollock, Motherwell,… artistes libres dans la gestuelle. Quand il arrive à Paris en 1987, il participe à l’aventure de l’Hôpital éphémère. De la rue, il passe à la toile, du graffiti à la peinture. En 2009 il peint un Thalys. Il expose dans des galeries. Jets de couleurs, exubérance, écriture automatique, gestuelle puissante… JonOne se joue des styles, parfois très abstrait, parfois plus graphique, mais toujours sous le signe de la couleur. Pour Guerlain, en écho à trois fragrances, il a défini trois univers de couleurs. Shalimar voit la vie en bleu, La petite robe noire pétille dans le rose et Rose barbare passe à l’orange. Camaïeux, dégradés, coulures de couleurs enrobent les flacons, tous pièces uniques et en série limitée (34, 32 et 32 pièces).
Et pour découvrir l’univers de JonOne, exposition chez Guerlain (68 Champs Elysées) jusqu’au 28 février.