Beau oui comme Bowie

 

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Immense artiste, David Bowie a aussi joué avec la mode pour démultiplier les apparences excentriques et originales jusqu’à devenir, avec un sens inné de l’élégance, un des hommes les mieux habillés de son époque (BBC History Magazine). Itinérante, l’exposition mise en scène par le V& A a eu accès à de nombreuses archives pour mettre en perspective les relations entre la mode, le style et l’artiste.

Après des débuts so british et classiques dans le style mod, petit costume et cravate fine, David Bowie a rapidement imaginé le jeu des métamorphoses.
Ambiguïté sur le genre avec The Man who sold the world où il pose en robe pour la pochette de l’album.

Avec Ziggy Stardust naît en 1972 son personnage le plus excentrique. Créé par Freddie Buretti, le costume combinaison près du corps est porté avec un visage très maquillé et traversé d’un éclair. Un style vestimentaire en lien avec les Droogs d’Orange mécanique. Dans la foulée, les cheveux passent au rouge. Mais l’alter ego de Bowie devient encombrant et il l’élimine avec Alladin Sane. C’est à ce moment qu’il choisit le Japonais Kansaï Yamamoto dont les créations hautes en couleurs sont souvent inspirées d’une imagerie liée au kabuki des estampes. L’incroyable combinaison stylisant des sillons de disque créée pour Bowie avait été pensée par le designer comme un modèle féminin.

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Halloween Jack, félin, pirate parfois au look borgne est aussi Diamond dog, une peinture de Guy Pellaert, sphinx hybride, homme chien de 1974.

Avec le jeune Alexander Mac Queen il imagine un costume à l’effigie de l’Union Jack mais version un brin destroy porté en 1996 (Earthling Tour).

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Mais dès 1976, avec The Thin White Duke s’est posé le personnage de dandy élégantissime qu’était David Bowie.

 

 

 

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