Dans un parterre à la française défilent les nouvelles femmes fleurs de Dior (la première collection du couturier en 1947 s’intitulait Corolle). Raf Simons rejoue les codes maison, s’inspirant du volume de la jupe du tailleur bar et de sa veste marquée à la taille… La dimension « couture » est donnée par le choix des matières, par l’ajout de broderies. Un joli travail de déconstruction recompose des puzzles géométriques avec des éléments qui se superposent et osent les associations de quatre ou cinq couleurs.
Robes boules, broderies florales, la nature est réenchantée, le printemps est là ; Raf Simons le sacre avec ses filles en fleurs.
Si l’esprit est tout en féminité, le look opte pour un style à la garçonne, cheveux courts, tête de moineau, gamine à la Jean Seberg tandis que les lèvres de cristal se strassent de rouge et paillettes (make up Dior créé par Tyen et réalisé par Pat Mc Grath ).
Photos T. de Saint Chamas
Pour cette élégance française, le décor du jardin a été créé par Jacques Wirtz (famille d’architectes paysagistes en Belgique).