Maison Martin Margiela

 

Membre correspondant de la haute couture, Maison Martin Margiela s’approche d’une « nouvelle couture » avec sa collection artisanale de pièces faites à la main et avec l’utilisation, le plus souvent, d’éléments de récupération revisités, transformés pour une nouvelle vie. A la description de chaque pièce répond le nombre d’heures de travail nécessaire.

Martin Margiela ouvrit lundi 4 juillet à 10h le bal des collections automne-hiver 2011 dans le nouvel hôtel redécoré par la maison (Rue Jean Goujon, ancienne maison des centraliens).

Sous des allures de défilé, la maison est restée fidèle à ses codes qui privilégient l’idée d’anonymat avec des mannequins au visage oblitéré d’une forme de masque. Place au vêtement, à la mode et non à son porte-manteau.

-Manteau en PVC transparent traité au laser pour lui ajouter une dimension cinétique. Porté sur la structure de l’entoilage d’un blazer fait main de Savile Row des années 70, sorte de work in progress ou l’inverse. 84 heures de travail.

–A partir de deux poignées de bagage et d’une ceinture de sécurité, une sorte de top à porter (un peu les bretelles de Portier de nuit) sur une longue jupe marine fixée librement. 6 heures de travail.

-Perfecto en cuir découpé et recomposé  pour mieux en voir les détails. Pantalon et jupe en voilage de nylon souligné d’un ruban adhésif noir. 91 heures de travail.

-Parka recomposée et quasi surdimensionnée à partir de quatre sacs à dos découpés avec col en mouton retourné, une pièce magnifique et aussi amusante. Pantalon et jupe en voilage de nylon  et ruban adhésif noir. 61 heures.

Une démarche jubilatoire.

 

 

 

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