Juste avant les présentations de couture, Drouot fait défiler des modèles d’hier et d’aujourd’hui. La vente du 27 juin organisée par Artcurial avec l’experte Pénélope Blanckaert avait pour thématique la Haute Couture et Alaïa. D’origine tunisienne, Azzedine Alaïa a su imaginer un style très féminin dans une technique de coupe perfectionniste. S’il s’est souvent tenu à l’écart des circuits traditionnels (notamment avec ses présentations hors calendrier), le créateur va pourtant cette saison présenter sa collection en tant que membre correspondant (aux côtés de : Elie Saab, Giorgio Armani, Maison Martin Margeiela et Valentino). Par son travail, il a sans conteste toutes les qualités « couture ». Dans la vente, ses plus belles pièces ont atteint de belles cotes ainsi une magnifique robe longue blanche toute plissée, à l’allure antiquisante, 5.500€. Une jupe rouge grenat très sexy à laçage partit à 2.500€.
Parmi les modèles de couture, les signatures ont souvent la cote, pourtant une veste anonyme des années 40-45 avec un amusant imprimé « touristique » « Images de Paris » s’est vendue 6 000€.
Une très belle robe de Jacques Fath des années 50 a atteint 9.000€.
Les soeurs Callot étaient présentes avec un ensemble en taffetas bronze (haute couture 1914), 7.500€ et une robe du soir en lamé, 5.000€.
Une robe de Christian Dior en mousseline, printemps-été 1958, grimpa jusqu’à 11.000 €.
Lucien Lelong, un ensemble en crêpe de Chine, 1900€.
Dans le rétro des ventes, la haute couture à la cote.
Premier jour des collections, le 4 juillet verra aussi une autre vente à Drouot avec un couplage Haute couture et Vintage associé à 50 ans de mode italienne.