Vous avez dit capsule

capsule

Il ne s’agit ni de bière, ni de voyage dans l’espace, ni de gélules, ni de pose de faux ongles ou encore de café.
Alors, what else ?

Nouveau mot de la mode, le terme capsule est utilisé de plus en plus fréquemment. Pour Nicolas Ghesquières, initiateur pour Balenciaga de cette dénomination, les capsules sont des bases satellites de la collection principale, avec pantalons, pulls, tee-shirts… dans différentes catégories : soie, maille, cuir. Se sont aussi ajoutées les rééditions de modèles historiques (entre 1932 et 1967) avec Balenciaga Edition.
La presse s’est vite emparée du terme et le décline en de nombreux avatars qui peuvent aussi bien définir une collaboration temporaire entre un créateur et un groupe, une marque (Sonia Rykiel pour H&M, Jean-Charles de Castelbajac pou Freelance, Paule Ka pour La Redoute..) ou alors des collections d’intemporels, de classiques qui s’inscrivent hors calendrier traditionnel (collections printemps-été ou automne-hiver).
La série Black dress de Viktor & Rolf, les Essentiels d’Yves Saint Laurent (édition de 24 basiques), Edition de Thierry Mugler (des modèles iconiques réinterprétés), la Collection blanche d’Alber Elbaz pour Lanvin (des modèles de robes de mariée) ainsi qu’une nouvelle collection de tailleurs pour dame (inspiration Patty Hewes) peuvent ainsi se retrouver qualifiés de « capsules ». Avec Pre-Spring Kenzo joue le décalage horaire en vendant dès novembre des modèles inspirés de l’été suivant. Et sans oublier le salon (Capsule) qui a lieu à New York et ouvre à Paris avec des marques streetwear premium.
Un mot pratique pour définir la multiplication des modules de création en mode aujourd’hui, avec très souvent ou la dimension de la nostalgie du passé ou la volonté de construire des bases classiques intemporelles.

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