Pour ce nouvel hiver, Léonard a choisi Maxime Simoëns en tant que directeur artistique. Le jeune créateur a voulu faire bouger la marque et s’est volontairement éloigné des codes maison traditionnels et quasi immuables : la couleur et les imprimés. Si le motif cachemire est présent, il devient presque invisible, ne s’affiche pas en couleurs, mais noir sur noir. La silhouette a pris un coup de jeune (trop jeune ?) avec jupes crayon fendues, tailleurs près du corps. L’inspiration vogue vers le soleil levant avec un choix de motifs japonisants ainsi délicatement rebrodés sur de la mousseline en transparence. Les manches pagodes architecturent les vestes. La Chine aussi s’éveille.
Quand le traditionnel imprimé Leonard revient, il figure en détail, orné d’un bord doré, décadré, déstructuré, décentré. Les imprimés oublient la soie, brillent en paillettes. Léonard en mue ?