Si l’homme invisible n’est plus là, sa maison continue et a de quoi prolonger un répertoire qui fut riche et créatif. Le vêtement joue la déconstruction et la reconstruction. Cet hiver MMM s’est penchée sur une gestuelle : « porté sur les épaules », « mains dans les poches », « col relevé »…, autant d’attitudes qui se réinterprètent en vêtements. Les volumes se construisent, des effets de capes, des épaules bien marquées, des assemblages de panneaux, vêtements patchworks, des formes amples issues du kimono… Un jeu d’asymétrie avec des effets de longueurs différentes. En accessoire le gant de cuir. Des matières douces et confortables pour un hiver chic : laine, cachemire, cuir, velours,… Des satins brillants s’opposent à des tissus mats. Et une palette plutôt sobre, mais relevée de rouges. Un côté masculin-féminin. Très beaux manteaux pardessus avec manches cousues, comme en trompe l’oeil ou encore manteau à col démesuré, cheminée, en hauteur.
Robes puzzles géométrique déstructurés.
Jeux de volumes, de formes.
Maquillage : teint clair mais oeil ombré et ourlé de noir. Coiffure : cheveux tirés, gominés.