Bernhard Willhelm

 

 

Fidèle à sa fantaisie naturelle, Bernhard Willhelm s’amuse, joue avec ses modèles. Son sens de l’humour le met sur la voie de la couleur, de la parodie, haute fantaisie. Du destroy avec des tissus effilochés, des franges, des graffitis, des jeux de pliages, des résilles.

Des mélanges d’effets street style décontracté avec des formes de blousons, souvenirs de jogging. Une robe « serpillière » ?  Sur les blousons rugissent des fauves. L’étoffe du diable façon zèbre revisite les rayures.

 

Les 101 dalmatiens. Des carreaux, du camouflage, des collants multicolores. Des influences animales, géométriques.

Un univers baroque et en fil rouge un mot d’ordre : transit, signalétique d’une collection haute en couleurs.

 

Etonnants, les maquillages se posent sur des demi-visages, presque clownesques, mais parfaits pour la mise en valeur des modèles. Andrew Gallimore pour MAC. Des cheveux laqués dressés en asymétrie par Lyndell Mansfield pour Bumble and Bumble.

 

Photos Shoji Fujii

 

 

 

 

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