Régine c’est une voix, des boîtes de nuit, des chansons, des boas, des parfums… Des nuits plus belles que les jours.
Samedi, elle mettait aux enchères au profit de son association SOS Habitat et soins une partie de sa garde-robe : tenues de soirées, photos, robes de scène, accessoires (bijoux, sacs…) et vie au quotidien.
Reflet des goûts de sa propriétaire, la collection est aussi le miroir d’une époque avec les imprimés Ungaro de modèles très épaulés (trop pour aujourd’hui, malgré ses réinterprétations chez Margiela ou Alexandre Vauthier), mais aussi la simplicité de la maille de Sonia Rykiel ou encore les robes noires d’Alaïa, intemporelles.
Régine avait choisi d’assister à la vente (Tajan) de ses souvenirs et n’a pas hésité à ajouter précisions et commentaires, animant la salle. Là une robe qui fut une tenue de mariage (Lolita Lempicka) ; là des réflexions sur les prix originels ou encore des explications sur des vêtements en peau cousus par des tribus indiennes (Gossamer Wings) et puis allant jusqu’à racheter des bijoux pour une nièce.
Parmi les belles pièces : un modèle créé par Ted Lapidus en s’inspirant d’Erté pour un fourreau de velours noir avec une manche en dégradé de plumes roses avec son bibi de Christian Lacroix, 650€.
Un robe en jersey Pucci à l’étonnant imprimé graphique urbain, 450€.
Une très originale tunique de Dior rebrodée (Lesage précise Régine) d’un curieux motif de théâtre et masque, 300€.
Parmi les fourrures : veste châle en renard blanc à volume de Dior, 550€ ; une zibeline, 4.000€ et un très beau manteau de renard bleu à effet tacheté de noir, Frédéric Castet pour Dior, 700€.
Mais ce sont les accessoires, sacs et bijoux griffés Chanel, Vuitton, Dior, Lacroix… qui ont eux eu le plus d‘amateurs.
Une vente d’un montant de 41.000€.