Yohji Yamamoto

Fidèle au noir, le créateur japonais joue pour l’été deux silhouettes qui s’opposent, l’une est droite épurée, dessinée en lignes très simples (mais avec une pointe d’asymétrie) ; l’autre, plus baroque, joue les superpositions, accumule et multiplie les volumes pour nouveaux nomades.

Du masculin féminin pour garçonnes décontractées en chemises et pantalons (aussi à double ceinture). Blanches, immaculées, les chemises sont déconstruites.

De l’asymétrie (un bas de chemise en oblique, comme balayé par le vent), de l’ampleur, des volumes, des cordes, des effets de plissés, du gris ourlé de noir, robes à traînes, chapeaux démesurés… le vocabulaire est riche. Un « work in progress » avec des détails de surpiqûres sur une veste en train d’être bâtie.

A une bande son en français (Alain Barrière, Georges Moustaki…) assez mélancolique a répondu une collection très Yohji dans ses codes et couleurs.

 

 

 

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