Très jolie surprise pour finir les défilés de Haute Couture avec la présence, dans le calendrier officiel, d’Azzedine Alaïa, qui souvent présentait quand bon lui semblait. Le défilé a prouvé, s’il en était besoin, qu’il a sans conteste une place de choix dans ce calendrier avec son travail de coupe d’une précision absolue. Pas de grande salle impersonnelle, mais toujours son lieu de prédilection : son bel espace de la rue de la Verrerie. Atypique, l’audience a des allures de famille même si figurent journalistes et acheteurs. La grande famille d’Alaïa se compose d’amis, photographes, designers qui ont toujours su apprécier son travail. Défilent les mannequins, des filles bien dans leurs robes coupées à la perfection. Du court avec la silhouette à jupe évasée qu’affectionne le couturier sur taille menue.
Passe un magnifique manteau vert.
Pour le soir, du long, une superbe robe mêlant velours et transparence que l’on rêverait de voir sur tapis rouge en lieu et place de meringues (parfois).
Cuirs précieux, laqués, vernis, un poil de fourrure… Des découpes au laser, des coupes parfaites, du grand Alaïa. Une collection sharp et simple applaudie par une standing ovation pour le créateur.