Hormis la présence de badauds et le renfort de forces de police, le défilé de Dior s’est déroulé de façon tout à fait normale. La maison a géré au mieux la situation avec en préambule un discours de Sidney Toledano pour réaffirmer les valeurs d’ancrage de la marque. En guise de final, ce sont les petites mains des ateliers qui, en blouse blanche, sont venues saluer.
Point de folie, ni trop d’exubérance dans ce défilé à voir comme une collection de transition.
Après un passage de capes et de bottes enlevé, la femme de l’hiver est plutôt tendre et romantique. Belles matières, détails de fourrure (bas de manches), de cuir. Le pantalon de longueur knicker est en vedette avec, en plus court, un short un peu babydoll.
Des superpositions, un hommage à l’esprit dandy des poètes anglais ajoutent à l’inspiration plutôt romantique et douce. Pour le soir la femme évanescente s’habille de transparences tandis que paillettes et broderies ajoutent la touche de luxe so Dior.