Dernière collection de Dai Fujiwara pour Issey Miyake avec qui il a développé l’original concept A-POC. La recherche, l’innovation, mais aussi les mathématiques ont souvent droit de cité dans une mode qui explore son époque pour imaginer le futur. En préambule au défilé, des personnes, de noir vêtues (à la façon des kuroko du théâtre japonais, mais à visage découvert) ont plié des bandes de papier en zig-zag et les ont transformé en vêtements.
Pliage, plissage, des thèmes chers à l’univers Miyake. La maison explique également de nouvelles préoccupations : « Ce principe de création permet de limiter les chutes de tissu, ce qui répond à notre souci constant de proposer des produits « éco-raisonnables ». » L’inspiration se poursuit aussi avec un imprimé chevrons qui se métamorphose en tulipe, « comme dans le gravures de M.C. Escher où les poissons se métamorphosent en oiseaux ». la géométrie est là, en trompe l’oeil graphique.
En bande son, des airs de piano aux souvenirs de comptines. La mode est aussi un jeu.