Inspiration rétro-futuriste pour Julien Fournié qui s’est nourri de cinéma fantastique du début du XXe siècle. L’inquiétant Les mains d‘Orlac ou La nuit fantastique ont conduit le couturier à imaginer de mystérieuses femmes qui ont la nuit pour royaume.
Tenues de jour où le noir domine rehaussé de rouge et de bijoux, une touche de transparence dentelle dans les détails.
Robes du soir où les manches jouent les prolongations en quasi gants (les mains d’Orlac ?). Effets moirés, brillances, velours, éclat vinyle, capuches.
Un motif imprimé urbain, la ville est là sous-jacente. Un esprit art déco, boutonnage oblique. Une collection très couture, très soir, une « Première nuit » mise en scène dans l’oratoire du Louvre.
Photos Yannis Vlamos