
L’exposition Vuitton voyage. Installée dans un lieu éphémère à Tokyo, elle reprend les thématiques qui conduisent sur la route avec des bagages adaptés aux différents périples.

Malles cabines pour bateaux, « steamer bag », coffres pour automobiles,… La scénographie met en scène voyages et moyens de locomotion : bateaux, avions, trains, voitures…

Des bagages et un soupçon de mode d’hier à aujourd’hui (Vuitton).

L’accent est mis sur les liens que peut avoir la maison avec le Japon (en dehors de l’engouement qu’ont les Japonais pour la griffe) avec notamment des tsuba (pièces de métal décorés autour des sabres en guise de protection) que collectionnait Gaston-Louis Vuitton.

Les motifs de (ka)mon (insignes héraldiques, armoiries qui identifiaient les familles) étaient appréciés par Georges Vuitton et ont pu inspirer l’idée et la forme du monogramme LV. Quant aux collaborations artistiques de ces dernières années, elles ont, par deux fois, mis le Japon à l’honneur, que ce soit d’abord avec l’univers fantastique et coloré de Takashi Murakami qui avait orné les sacs de motifs de cerises ou d’yeux.

L’autre collaboration fut signée Yayoi Kusama dont une partie obsessionnelle de l’oeuvre est dévolue à l’oblitération de surfaces par des pois qui se retrouvent dans des versions jaune et noir ou rouge et blanc. Pour mettre en valeur ces éléments, le scénographe a choisi de présenter les sacs dans un décor qui reprend des vagues de sable et évoque la magie subtile des jardins japonais de type karesansui.


Une ballade en voyages et le souvenir des premiers flacons des parfums des années 20 en attendant le grand lancement des parfums Vuitton en 2016.