Richesse des wax, motifs ethniques, un soupçon de fauve, la rayure du zèbre… et une rigueur géométrique et poétique. Junya Watanabe jongle (jungle ?) avec les codes, magnifie une Afrique pimentée de son style. Tissus imprimés dans d’amples robes sacs colorées, magie du patchwork. Bijoux imposants, colliers torques inspirés des atours Massai en étages.
Bracelets en métal intégrés aux poignets des robes.
Jeux de noir et blanc. Le zèbre (animal blanc à rayures noires ou l’inverse ?) ne devient qu’opposition op entre noir et blanc, marqueterie ethnique, hachures, zig-zags et ondulations.
Un passage vers l’abstraction et se dessine la carcasse des formes, savante géométrie, constructions.
Une peau de bête, un imprimé fauve s’invite, impérieux, sur les épaules.
Lanières pour chapeaux démesurés, corsages carapaces.
Motifs floraux abstractisés et s’imagine un parfum de savane.
Pour le maquillage, des traces tribales, zones de scarification où le corps imprime la parure dans la chair, beauté d’ailleurs. Aux pieds, des chaussures aux motifs fauves ou zèbres, peaux de bêtes d’une nature domptée. L’Afrique rugit de plaisir, Junya Watanabe lui a rendu un bel hommage. Envie d’un été Out of Africa.