Toujours fidèle à ses explorations technologiques, Iris Van Herpen a choisi cette saison de les associer à l’architecture et à la nature. Inspirée par les « living tree bridges » en Inde où les racines de banyan composent des ponts, elle adapte ses créations à cette idée de nature qui s’intègre, se développe et enveloppe. Au coeur de la présentation, un espace de mousses surnaturelles, paysage minéral de Jolan van der Wiel et un corps de femme (Gwendoline Christie), belle au bois dormant dans une robe filet tissée sur son corps.
Un travail mixant des techniques de coupe au laser, de tissage à la main et d’impression 3D.


Intrigant, le thème Quaquaversal désigne une formation géologique partant du centre pour aller vers d’autres directions. Du passé surgit la dentelle de Calais, se dessine une maille arachnéenne, labyrinthique.
Sobre et sourde, la gamme se compose de blanc, beige, gris, noir et d’éclats métal vif argent. Jeux de transparences où le corps s’expose. Pantalon de cristal, découpes, résilles, matières bouillonnées boursouflées…
Des lanières aux reflets métalliques allongent la silhouette qui ne finit pas en queue de poisson.
À noter Les chaussures « airborne » comme posée sur un patin, prêtes à l’envol (collaboration avec Finsk).Une collection où les nouvelles sirènes sont prises dans le filet d’une réjouissante mode technologique.
C Peter Stigter