Véronique Branquinho

Du plat pays au Far West, il y a un défilé, celui de Véronique Branquinho. Si tout le début se concentre sur une gamme de tons ocre, beige, camel, sable,… l’ajout d’un chapeau texan signe la silhouette d’une nouvelle cow-girl qui pourrait quitter sa prairie pour arpenter le bitume. Quelques vêtements cloutés viennent renforcer cette perception de western.

Les bracelets ethniques qui s’empilent sur l’avant-bras renvoient à Nancy Cunard et à son immortalisation dans les portraits de Man Ray ou Cecil Beaton des années vingt.

L’avant-bras est aussi travaillé sur les manteaux  avec l’ajout de fausse fourrure.

Si la gamme de couleur est globalement austère dans des tons de beige, elle est vivifiée d’un vert prairie, d’un jaune poussin et rugit de fausse fourrure (superbe manteau « boule » façon « léopard ») ainsi que de grands carreaux (plaids).

Une silhouette longiligne, sharp, avec des jupes crayons, de nombreux pantalons et toujours l’esprit Branquinho.

 

 

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