Atelier Gustavolins est désormais membre à part entière de la haute couture. Le créateur brésilien construit ses modèles, les architecture avec poésie et un sens parfait de la coupe. S’il peut partir d’un tee-shirt et le métamorphoser en robe du soir, Gustavo Lins joue aussi avec les codes, masculin et féminin. Veste cavalière sur pantalon pour élégance chic.
Il dit « cette collection mêle les colonnes et les volutes… jeux de métamorphose, de transformation… Un choix de broderies noir sur noir,… ». La sobriété absolue, la mode selon Malevitch ? « Du noir mat posé sur un fond mouillé donnant l’impression d’un volume sculpté dans la masse ». Haute couture et jeu de matières avec l’utilisation de cuir, nappa, coton au toucher papier… Une touche de fourrure avec un bleu canard somptueux travaillé en patchwork de vison.
Robes foulards, jeux de drapés… s’opposent aux coupes très construites, architecturées.
Un soupçon de touche orientale avec robe kimono, un vêtement que Gustavo Lins a toujours aimé retravailler, restructurer, réécrire. Sans oublier la présence d’accessoires en porcelaine (doublée de métal par Goossens) réalisés avec les ateliers de Sèvres tandis que s’annonce une robe en morceaux de porcelaine pour janvier 2013.