Ambiance sobre et austère pour le défilé de Nicolas Andréas Taralis. Les silhouettes osent le long, le très long, frôlant le sol. Le flou et la légèreté des jupes s’opposent à la rigueur de la construction des vestes. Contraste masculin-féminin. Rigueur versus sensualité. Jeux de découpes, d’associations de matières. Bandes croisées, lanières, le vêtement joue la construction et la déconstruction où parfois pointe l’asymétrie. Oeuvre sombre dans une gamme chromatique qui broie du noir tandis que le gris sourit. Longs manteaux redingotes, cols montants. Tissus chiffons et superpositions. Un éclair de lumière avec une robe blanche travaillée dans le biais et assemblage de tissus attachés de nervures, un ange passe. Le long passera l’hiver.
Maquillage et coiffure. Petites bouches en point rouge et cheveux tirés surmontés d’une queue de cheveux roulottés sur le crâne façon samouraï.